Johannite : Membre d’une secte chrétienne d’Orient, où le baptême se fait au nom de saint Jean-Baptiste. (Source : dictionnaire.lerobert)

‘‘Les templiers avaient deux doctrines, une cachée et réservée aux maîtres, c’était celle du johannisme; l’autre publique, c’était la doctrine catholique-romaine. Ils trompaient ainsi les adversaires qu’ils aspiraient à supplanter, Le johannisme des adeptes était la kabbale des gnostiques, dégénérée bientôt en un panthéisme mystique poussé jusqu’à l’idolâtrie de la nature et la haine de tout dogme révélé. Pour mieux réussir et se faire des partisans, ils caressaient les regrets des cultes déchus et les espérances des cultes nouveaux, en promettant à tous la liberté de conscience et une nouvelle orthodoxie qui serait la synthèse de toutes les croyances persécutées. Ils en vinrent ainsi jusqu’à reconnaître le symbolisme panthéistique des grands maîtres en magie noire, et, pour mieux se détacher de l’obéissance à la religion qui d’avance les condamnait, ils rendirent les honneurs divins à l’idole monstrueuse du Baphomet, comme jadis les tribus dissidentes avaient adoré les veaux d’or de Dan et de Béthel. Des monuments récemment découverts, et des documents précieux qui remontent au XIIIe siècle, prouvent d’une manière plus que suffisante tout ce que nous venons d’avancer. D’autres preuves encore sont cachées dans les annales et sous les symboles de la maçonnerie occulte.” Histoire de la Magie – Éliphas Lévi, 1930, livre IV, chap. VI

Johannisme : 1.Une variété de judaïsme messianique qui croyait que Jean-Baptiste était le Sauveur, le Christ.

2.Une variété de christianisme qui a rejeté Jésus de Nazareth comme le Christ Sauveur et a accepté Jean-Baptiste comme le Christ Sauveur. [Wikipedia]

Le gnosticisme paraît être, dans une grande mesure, un développement (sans doute aventureux) (…) du johannisme (Philos., Relig., 1957, p. 34-9). [Centre national de ressources textuelles et lexicales]

“Le luciferisme se rattache aussi à la Kabbale. D’après le Zohar, rien n’est mauvais dans le monde. Simplement (comme dans la gnose) le monde est un épaississement progressif de l’essence divine, à mesure que, par degrés, l’émanation s’éloigne du centre qui émane. Satan représente l’épaississement dernier, le fond de la matière. Mais comme il y a un mouvement de remontée en même temps qu’un mouvement de descente, Satan, avec la matière, avec l’animal, avec l’homme, remonte vers Dieu. Du reste, la Kabbale n’est qu’une adaptation juive du gnosticisme, du néo-platonisme, du platonisme (tous ceux qui s’inspirent de l’évangile de saint Jean). Les joannites sont près des lucifériens, car ils destituent le Christ de son tout-puissant pouvoir de salut final et l’attendent d’un autre personnage, le Paraclet, ou Saint Esprit. Léon Bloy était atteint de joannisme. Toutes les grandes hérésies du Moyen-âge et doctrines secrètes de l’Occident touchent au joannisme.”

Pierre Drieu la Rochelle, Sur les écrivains (Gallimard)

Le Johannisme est la doctrine des pédosatanistes, clercs sodomites infiltrés dans l’Eglise. C’est la source des multiples scandales de moeurs entachant la réputation de cette institution divine lorsque des prélats, prêtres ou laïcs se font poisser à force de pratiques sodomites et pédérastes sur leurs ouaïlles, dont des enfants.

Loin d’être un simple travers sexuel qui se manifesterait en raison de la chasteté imposée aux religieux, comme si la privation des femmes rendait homosexuel ou pédomane naturellement, c’est une fausse religion infiltrée dans la Vraie Religion.

Une kabbale consistant à détourner les Saintes Ecritures pour leur donner un tout autre sens. Ces adeptes de Baphomet prêtent à Notre Seigneur Jésus Christ et à ses disciples non seulement des moeurs qualifiées d’abominables dans la Bible, mais leur donnant de surcroit une dimension ésotérique, mystique, magique.

Des auteurs franc-maçons et occultistes de renom, en les personnes d’Eliphas Lévi et d’Albert Pike, nous informent sur ce culte à propos de ce qu’ils ont dit des Templiers, chevaliers du Christ tombés du côté obscur au contact de la secte mandéene.

Mandaïtes-Mandéens-Sabéens, gnostiques baptistes originaires des rives du Jourdain, secte dévoyée après sa fondation par Saint-Jean-Baptiste par l’infiltration de ses adeptes.

Cette secte est connue sous deux appellations : le Mandéisme, ses adeptes Mandéens ou Mandaïtes :

Le nom de Mandaïtes vient de Manda expression essentiellement sémitique qui signifie Science, Gnose, de sorte qu’au point de vue étymologique, Mandaïte est l’équivalent de Gnostique […] Des emprunts […] ont été faits par les Mandaïtes à la Bible, au Talmud, aux doctrines de la Kabbale juive.

[…] les Mandaïtes (primitifs) avaient été anéantis et s’étaient laissés absorber complètement par une secte juive.

(M. Babelon, Les Mandaïtes, Paris, 1881)

Source : Dasté Louis – Les sociétés secrètes et les juifs

Ou encore, Sabéïsme, ses adeptes Sabéens : le terme Sābi’ūn dérive de la racine syriaque « s-b-‘ » (sba), se référant à la conversion par la submersion, au baptême, Sabéen est donc synonyme de Baptiste. (Source)

Les Mandaïtes primitifs dont parle M. Babelon, connus également sous le nom de Sabéens/Baptistes ayant été absorbés par “une secte juive” ne peuvent qu’avoir été les disciples de Saint Jean Baptiste.

En effet, les Mandéens/Sabéens, ces gnostiques baptistes comme leurs noms les indiquent étymologiquement, se revendiquent clairement jusqu’à nos jours, puisque cette secte existe encore, vivant au Moyen-Orient, comme des adeptes du prophète Saint Jean Baptiste.

Le Livre Mandéen de Jean contient des récits falsifiés de la vie et des miracles attribués par cette secte à Saint-Jean-Baptiste, ainsi qu’un certain nombre de conversations polémiques avec Jésus et des traités où le patriarche Enoch, fils de Seth, fils d’Adam, accomplit des miracles dans le style des actes de Jésus à Jérusalem. Il a été compilé vers le VIIe siècle après J.-C., peu après la conquête musulmane de la Perse, à partir de divers textes, dont beaucoup ont été composés plusieurs siècles plus tôt.

On retrouve dans cet ouvrage, sous des appélations différentes, le même principe d’émanation divine menant à la création d’un éon correspondant au mauvais démiurge des néoplatoniciens, se rebellant contre l’autorité suprême en créant le monde matériel. Le Mandéisme est de la gnose dans la plus pure tradition.

Les Mandéens sont assimilés par les chercheurs aux Sethiens, cette secte gnostique pratiquait également l’initiation par le baptême et partageait les conceptions mandéennes à propos de Saint-Jean-Baptiste et de l’apôtre Saint-Jean.

Selon John D. Turner, traducteur des manuscripts gnostiques de Nag Hammadi, l’une des sectes à l’Origine de celle des Séthiens était un groupe de juifs descendants de prêtres, nommés les Barbeloites, tirant leur nom de Barbelo, le premier Eon ou émanation de la Monade ou dieu suprême selon leur système religieux qui est décrit dans le livre apocryphe des Secrets de Saint-Jean.

Les Séthiens fusionnèrent avec des groupes de chrétiens baptistes et se mirent à considérer le Christ comme le Fils engendré par lui-même (Autogène) de Barbelo, oint par l’Esprit Invisible christique au moment de son baptême par Saint-Jean-Baptiste.

Les Séthiens seraient donc la “secte juive” ayant absorbé les baptistes mandéens primitifs disciples de Saint-Jean-Baptiste dont parlait au-dessus M.Babelon cité par Louis Dasté.

Les initiés gnostiques en effet se considèrent comme les véritables chrétiens, et que l’Eglise de Rome, celle de Saint-Pierre, est une usurpatrice, que la seule “vraie église”, la leur bien entendu, est celle fondée par Saint-Jean, l’Evangéliste, initié par Jésus-Christ, ayant lui-même été initié par Saint-Jean-Baptiste.

Saint-Pierre quant à lui, ne serait pour eux qu’un imposteur ayant fondée une fausse église et combattu les disciples de Saint-Jean, détenteurs de la véritable doctrine, celle qu’ils pratiquent dans le secret de leurs sectes.

C’est d’ailleurs exactement ce qu’expliquait Pierre Hillard, transposant le discours johannite à propos de Saint-Jean vs Saint-Pierre lorsqu’il parle de Monseigneur Lefebvre, fondateur manipulé de la secte crypto-templière Fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X :

L’initié johannite Paul Le Cour a théorisé la dimension ésotérique d’une traduction particulière du Prologue, séparant le Verbe/Logos (Jésus) qui ne serait qu’un dieu inférieur, distinct du véritable Dieu Unique.

Voici la traduction du Prologue par le chanoine Emile Osty

“Au commencement était le Verbe (ὁ Λόγος, le Logos, la Parole), et le Verbe était auprès de Dieu (ὁ Θεός, o Theos) et le Verbe était Dieu (Θεός)”

« Premier Enseignement : Le Logos, le Christ créateur de notre système solaire, n’est pas le Dieu universel, le Dieu tout-puissant,…, mais le Dieu des religions solaires, le démiurge intermédiaire entre l’Homme et Dieu. » C’est la distinction faite dans le Prologue, « entre le Dieu suprême désigné par – ὁ Θεός – (le Dieu) et le Logos, qui est seulement – Θεός – (un Dieu). »

[Source]

Jésus passe ainsi pour le Démiurge, Logos qui veille à l’agencement du monde matériel, considéré intrinsèquement mauvais et inférieur au monde spirituel selon les gnostiques. C’est pourquoi les gnostiques se permettent d’avilir la chair jusqu’aux débauches les plus abominables au point de les codifier sous forme d’enseignements consistant à laisser libre cours aux pires excès en vue de détruire la chair en l’avilissant, pour défier le démiurge et le détruire à travers sa propre image, lui, ayant fait l’homme à sa ressemblance selon les Ecritures.

C’est principalement à Paul Le Cour que l’on doit le concept d’Ere du Verseau ou New Age, censé succéder à l’Ere du Poisson, symbole du Christianisme.

Ganymède est resté un sujet populaire dans les arts et est associé à la constellation du Verseau car il aurait renoncé à sa position privilégiée d’échanson pour donner les eaux des dieux à l’humanité, devenant ainsi le porteur d’eau et le bienfaiteur des mortels. 

[Source:worldhistory.org]

Le Verseau dans la mythologie grecque est une des formes de Ganymède, le jeune échanson des dieux rapté par Zeus pour en faire son amant, un mythe pédophile.

Ganymède semble avoir été transféré sur la figure de Saint Jean pour les adeptes du Johannisme se révélant n’être que des héritiers des mystères ésotériques païens, sexuels et magiques, infiltrés dans les ordres pour subvertir l’Eglise de l’intérieur.

Frédéric roi de Prusse en apporte le témoignage dans son Paladion, à travers un poème narrant le viol que le monarque aurait subi aux mains de jésuites pervers :

« L’un [lui disait] :/ […] Ce bon saint Jean que pensez-vous qu’il fît,/Pour que Jésus le couchât sur son lit ?/Sentez-vous pas qu’il fut son Ganymède ? »

[Source: Supplément aux œuvres posthumes de Frédéric II, roi de Prusse, vol. 1, Cologne, 1789, 508 p. (lire en ligne [archive]), p. 92.]

Ialdabaoth, le Fils du Chaos, le mauvais Démiurge

C’est au philosophe grec Platon à qui l’on doit le premier le concept du Démiurge. Selon lui, une entité issue du principe divin primordial est responsable de la création et de l’agencement du monde matériel où nous nous trouvons.

Par la suite, les sectes gnostiques imprégnées des théories platoniciennes et de l’initiation ésotérique des sectes à mystères de la Grèce, ou de l’Orient dont elles sont issues, diffuseront l’enseignement selon lequel le Démiurge serait une entité maléfique, qu’ils nomment Ialdabaoth, que les étymologistes traduisent par Fils du Chaos ou Fils des Pères. Cette croyance est appelée néo-platonisme.

Ainsi, selon ces néoplatoniciens : bien qu’issu du principe divin originel, au terme de la succession des Eons dont il serait le dernier, Ialdabaoth serait une version pervertie et déformée de la Monade, l’Idée Divine primordiale rendant captives les âmes du monde matériel.

Selon le Livre des Secrets de Saint-Jean, c’est l’avant-dernier Eon, Sophia (la Sagesse) qui aurait décidé sans l’autorisation de la Monade d’engendrer Ialdabaoth qui aurait ensuite créé le monde matériel, intrinsèquement mauvais.

Or cela est en contradiction totale avec le premier chapitre de la Genèse qui insiste bien sur le caractère bénéfique de la Création Divine, de l’homme et de la femme, créés à Son Image :

LIVRE DE LA GENÈSE, Chapitre 1

01 AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.

02 La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.

03 Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.

04 Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.

05 Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.

06 Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »

07 Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.

08 Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.

09 Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.

10 Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.

11 Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.

12 La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon..

13 Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.

14 Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;

15 et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.

16 Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.

17 Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,

18 pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon..

19 Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

20 Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »

21 Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela était bon..

22 Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »

23 Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.

24 Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. » Et ce fut ainsi.

25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce. Et Dieu vit que cela était bon..

26 Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »

27 Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.

(Source : AELF)

Las, toutes les sectes gnostiques, de l’Antiquité à nos jours, affirmeront le contraire. Selon elles, la nature, la chair sont intrinsèquement mauvaises, rendent captives nos âmes, étincelles divines, les empêchant de se réunir au principe divin originel dans le Plérôme, le paradis gnostique théorisé par l’hérétique Valentin.

La haine de la matière, de nos enveloppes corporelles à l’Image de Dieu, explique pourquoi les sectes gnostiques militent pour la destruction de la Création, pourquoi elles polluent la Terre, pourquoi elles imposent aux populations manipulées des guerres, des politiques sataniques de contrôle des naissances (malthusianisme), de la contraception pour empêcher que des âmes s’incarnent, de l’avortement pour les “libérer” de l’emprise de Ialdabaoth, aussi du suicide assisté appelé traitreusement euthanasie, signifiant Bonne Mort dans un détournement diabolique de ce concept chrétien.

La gnose est une croyance très dangereuse pour celui qui s’y initie : il sera tenté au premier coup dur de s’ôter la vie pour ainsi s’accomplir et rejoindre le Plérôme, quand chez les Chrétiens c’est l’enfer qui menace celui qui attente à ses jours.

Cette haine antichrétienne de la chair pouvant se traduire chez les gnostiques par une ascèse extrême poussée jusqu’à se laisser mourir, c’est l’endura des cathares dont s’inspira la philosophe Simone Weil pour mettre fin à ses jours, ou bien par une débauche sexuelle généralisée, des orgies allant jusqu’au sado-masochisme le plus extrême dont on sait que sont adeptes de nos jours les néo-cathares :

Pour en revenir aux origines, les sectes gnostiques haïssant Dieu, YHVH qu’ils insultent en le renommant Ialdabaoth, vouent un culte à Satan à travers la figure du Serpent. Il est perçu comme un libérateur ayant tiré Adam et Eve de l’esclavage du Démiurge, les poussant à braver l’interdit divin de consommer le fruit de l’Arbre de la Connaissance. Le diable est ainsi considéré comme une émanation plus pure du principe divin originel servant à réparer les erreurs du Démiurge, si ce n’est comme le principe divin originel lui-même.

C’est ce culte du Serpent qui définissait les sectes appelées Ophites par des Pères de l’Eglise tels que Saint Hippolyte de Rome, Saint Epiphane, Saint Clément d’Alexandrie et Origène qui les combattaient.

La désobéissance d’Adam et Eve sous l’influence du Serpent les ayant sortis de l’état de Béatitude en harmonie avec YHVH, Il les chasse du Paradis Terrestre pour les confronter au Bien et au Mal dans un Monde désormais corrompu par leur faute. Pour retourner à leur état primordial en communion avec Dieu, ils devront faire bon usage de leur libre arbitre, choisir le Bien pour redevenir à l’Image de Dieu.

LIVRE DE LA GENÈSE, Chapitre 3

01 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »

02 La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.

03 Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »

04 Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !

05 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

06 La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.

07 Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.

08 Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.

09 Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »

10 Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »

11 Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »

12 L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »

13 Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »

14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.

15 Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »

16 Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »

17 Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.

18 De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.

19 C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »

20 L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.

21 Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.

22 Puis le Seigneur Dieu déclara : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement ! »

23 Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré.

24 Il expulsa l’homme, et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour garder l’accès de l’arbre de vie.

(Source : AELF)

Dieu, par Sa Miséricorde, manifestera l’Arbre de Vie sur Terre à travers l’Incarnation de Son Fils qui mourra sur la Croix en Sacrifice pour nos péchés, pour le Salut des Hommes déchus par la faute d’Adam et Eve. C’est par la Semence de la Femme que viendra le Salut des Hommes grâce à Sainte Marie, Nouvelle Eve, née sans la marque du péché originel, comme Adam et Eve, d’où le dogme catholique de l’Immaculée Conception révélée à Sainte Bernadette de Soubirou. La Sainte Vierge cueillera en effet sur l’Arbre de Vie le fruit de nos péchés : son Fils mort sur la Croix avant de ressuciter au troisième jour, après être descendu aux Enfers pour en libérer les âmes captives dans l’attente messianique enfin réalisée.

Mais la Semence du Serpent jusqu’à la Fin des Temps continuera de mordre le Talon de la Femme qui l’écrase. C’est pour ça qu’entre les disciples de la Femme et du Serpent la guerre se poursuit par les infiltrations des doctrines et pratiques hérétiques dans l’Israël/l’Eglise.

Des cultes idolâtres de l’Ancien Testament à la Gnose dite Johannique

Aux origines du Johannisme, le satanisme sexuel de Cham, Canaan et Nimrod

Les pratiques initiatiques répugnantes infiltrées au sein Israël, et donc ensuite dans l’Eglise qui est la continuité d’Israël, ne datent pas d’hier mais sont au contraires très anciennes, remontant directement à Lucifer, manifesté par le Serpent dans la Genèse, et sa Semence démoniaque à travers la descendance de Caïn, le premier homicide.

Les dérives de cette race se répandant à travers le Monde et contaminant la Semence de la Femme à tel point que le Seigneur éradiquera l’humanité entière, à Noë et sa famille près.

LIVRE DE LA GENÈSE, Chapitre 6

01 Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et qu’ils eurent des filles,

02 les fils des dieux s’aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent pour eux des femmes parmi toutes celles qu’ils avaient distinguées.

03 Alors le Seigneur dit : « Mon souffle n’habitera pas indéfiniment dans l’homme : celui-ci s’égare, il n’est qu’un être de chair, sa vie ne durera que cent vingt ans. »

04 En ces jours-là, et même plus tard, il y avait des géants sur la terre. Les fils des dieux s’approchaient des filles des hommes et elles en avaient des enfants : ce sont les héros du temps jadis, des hommes de renom.

05 Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée.

06 Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :

07 « Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits. »

08 Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.

(Source : AELF)

La Genèse prouvée par l’ADN : Adam, Eve et Noë sont vraiment nos ancêtres

Bien que l’humanité avait été nettoyée de la surface de la Terre pour ses péchés, les traditions corrompues nous seront hélas transmises par Cham, l’un des 3 fils de Noë. Celui-ci avait un attrait troublant pour la nudité masculine, se moquant de son père lorsque celui-ci s’endormit ivre après avoir un peu trop fêté la fin de leur périple sur les eaux du Déluge, s’endormant en dévoilant accidentellement son anatomie. Indiscrétion réprouvée par les 2 autres fils du Patriarche, Japhet et Sem, qui recouvrirent aussitôt leur père afin de lui rendre sa dignité. Ce dernier maudit la descendance de Cham en rétribution de sa conduite :

LIVRE DE LA GENÈSE, Chapitre 9

18 Les fils de Noé qui sortirent de l’arche sont Sem, Cham et Japhet. Cham est le père de Canaan.

19 Tels sont les trois fils de Noé, et à partir d’eux toute la terre fut repeuplée.

20 Noé, homme de la terre, fut le premier à planter la vigne.

21 Il en but le vin, s’enivra et se retrouva nu au milieu de sa tente.

22 Cham, le père de Canaan, vit que son père était nu et il en informa ses deux frères qui étaient dehors.

23 Sem et Japhet prirent le manteau, le placèrent sur leurs épaules à tous deux et, marchant à reculons, ils en couvrirent leur père qui était nu. Comme leurs visages étaient détournés, ils ne virent pas la nudité de leur père.

24 Noé, ayant cuvé son vin, se réveilla et apprit ce qu’avait fait son plus jeune fils.

25 Il dit : « Maudit soit Canaan ! Il sera pour ses frères l’esclave des esclaves. »

26 Et il ajouta : « Béni soit le Seigneur, le Dieu de Sem ! Que Canaan soit son esclave !

27 Que Dieu mette Japhet au large ! Qu’il demeure dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave. »

28 Après le déluge, Noé vécut encore trois cent cinquante ans.

29 En tout, il vécut neuf cent cinquante ans, puis il mourut.

(Source : AELF)

La Loi de Dieu sanctionne impitoyablement cet attrait malsain et incestueux pour l’anatomie masculine éprouvé par un homme :

Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu’à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm, jusqu’à Léscha.

Genèse 10:19 

La ville de Sodome se situait en territoire Cananéen, les Sodomites étaient cananéens, c’est à cette race que l’on doit donc l’expression “sodomiser” se rapportant à la pratique du coït anal, attribuée généralement à des homosexuels.

Une pratique jugée abominable par YHVH qui, dans un épisode bien connu de la Genèse en extermina la population, ainsi que celle de la ville voisine de Gomorrhe à qui l’on prêtait des mœurs semblables.

Par la suite, le Seigneur ordonnera aux Hébreux de génocider les Cananéens occupant la Terre Promise. Il faut que ces populations se soient livrées partout à des actes sordides pour encourir un tel châtiment de la part du Roi de Justice.

On sait par la lecture du livre de la Genèse que le roi Nimrod, descendant de Cham, bâtisseur malheureux de la Tour de Babel, est à l’origine de la reprise de l’antique culte du Serpent et des Anges Déchus d’avant le Déluge.

LIVRE DE LA GENÈSE, Chapitre 10

01 Voici la descendance des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge.

02 Fils de Japhet : Gomer, Magog, Madaï, Yavane, Toubal, Mèshek et Tirâs.

03 Fils de Gomer : Ashkenaz, Rifath et Togarma.

04 Fils de Yavane : Élisha, Tarsis, Kittim et Rodanim.

05 C’est à partir d’eux que se fit la dispersion dans les îles des nations ; chacun s’installa, selon son clan et sa langue, sur sa terre parmi les nations.

06 Fils de Cham : Koush, Misraïm, Pouth et Canaan.

07 Fils de Koush : Séba, Havila, Sabta, Raéma, Sabteka. Fils de Raéma : Saba et Dedane.

08 Koush engendra Nemrod. Il fut le premier héros sur la terre.

09 C’était un vaillant chasseur devant le Seigneur. C’est pourquoi on dit : « Être, tel Nemrod, vaillant chasseur devant le Seigneur. »

10 Les capitales de son royaume furent Babel, Érek, Akkad, Kalné, au pays de Shinéar.[…]

(Source : AELF)

LIVRE DE LA GENÈSE

01 Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots.

02 Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent.

03 Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier.

04 Ils dirent : « Allons ! bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. »

05 Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties.

06 Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront.

07 Allons ! descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »

08 De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville.

09 C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. 

(Source : AELF)

Si c’est le fils de Cham, Canaan, qui est maudit par Noë, que sa descendance ira fonder les villes diaboliques de Sodome et Gomhorre, c’est également logiquement que les pratiques impies de Canaan et de ses descendants se répandront chez les descendants des frères de Canaan, leurs cousins descendants de Koush (Ethiopie) et Mizraïm (Egypte).

Le Culte Phallique

L’antique loi juridique babylonienne du Code Hamourabi a été inscrite aux environ de -1750 avant Jésus-Christ sur une stèle phallique, symbole païen de puissance :

C’est lui qui est représenté par la grande statue du dieu noir au pied de laquelle ont lieu des sacrifices rituels d’enfants dans le reportage d’Elise Lucet “La Fin du Silence” :

C’est donc logiquement dans cette région que remonte l’origine du Johannisme qui n’est que la continuation de ce culte phallique, comme nous le démontrerons.

En Egypte

L’un des grands secrets de la franc-maçonnerie est qu’Osiris est un dieu noir, Osiris, tout comme Saint-Jean-Baptiste, a été décapité selon ce mythe, c’est pourquoi les deux figures sont associées par les lucifériens, se servant des figures bibliques pour codifier leurs rites païens ésotériques.

L’Egypte est nommée Mizraïm dans la Bible, du nom d’un des frères de Canaan, lui aussi à l’origine d’une civilisation rapidement corrompue par le culte du Phallus. Selon l’Egyptologie, le premier obélisque serait apparu sous Sésostris 1er (-1960 av. JC) durant l’apogée du Moyen-Empire et on aurait vu se multiplier partout en Egypte durant l’avènement du Nouvel-Empire.

Les Trois Pyramides de Gizeh correspondent à la Ceinture d’Orion, ces trois étoiles qui dans la mythologie egyptienne représentent le phallus d’Osiris.

Il est intéressant de noter que la fin du Moyen-Empire correspond à la domination des Hyksos assimilés comme une composante des Hébreux et que le Nouvel Empire démarre après leur expulsion d’Egypte. Autrement dit, les Hébreux auraient mis un temps d’arrêt à ce culte, sous l’influence probable de Joseph, avant qu’il ne reprenne de plus belle à leur expulsion.

En Ethiopie

Nimrod est le fils de Kush et le petit-fils de Cham, le pays de Kush dont parle la Bible est l’Ethiopie.

On retrouve encore de nos jours le culte du phallus en Ethiopie dans ses régions les plus arriérées, notamment dans la province de SiDaMa où ces stèles sont appelées Soddos. Ces termes rappelant l’appelation des antiques SoDoMites, cousins des Kushites/Ethiopienscar descendant en droite ligne de Canaan (voir Genèse 10:18-19), petit-fils maudit de Noë et frère de Kush.

Peu le savent mais Nimrod est une divinité vénérée par les Francs-Maçons de haut niveau. L’un des secrets révélés dans les hauts degrés étant qu'”Osiris est un dieu noir”. Osiris étant lui-même une version divinisée par les Egyptiens de Nimrod.

Le culte phallique s’est répandu principalement à travers la descendance de Cham puisque des stèles phalliques se sont principalement multipliées au sein des empires chamites dans un premier temps. Cette race étant à l’origine des civilisations Babyloniennes, Egyptiennes et Assyriennes, des civilisations pratiquant l’antique culte païen à travers l’adoration de stèles phalliques :

En Assyrie

Il est intéressant de noter que cet obélisque noir a été érigé par le roi Salmanazar III en -825 dans la capitale Assyrienne de Kahlu dont l’antique nom est Nimrod. Cette stèle célébrant notamment la  victoire assyrienne sur Jehu, 6ème roi d’Israël … Les lecteurs de la Bible connaissent l’influence de l’empire Assyrien sur les Hébreux qu’il rendit captif un siècle plus tard et dont ils héritèrent certaines croyances initiatiques, à la Grande Colère de YHVH et de Ses Prophètes qui les réprouvèrent.

En Bretagne

La forme de certains menhirs très anciens peut laisser supposer que des rites phalliques y étaient pratiqués également en Europe Occidentale où sont répandus ces monuments, particulièrement en Bretagne.

En Grèce

“C’est sous le nom de Pan, le dieu de l’Univers, que le culte du dieu-phallus est arrivé en Grèce en passant par l’Anatolie à partir du Vème siècle avant notre ère. Pan veut dire “tout”. Il incarne la totalité de l’énergie génétique, le tout des dieux, le tout de la vie. Pan est le dieu des bergers et des troupeaux. Son culte a bientôt débordé les limites du monde hellénique. Le dieu aime les forêts et les sources. Il est insouciant et paresseux. Il est dangereux de troubler son sommeil. Mi-homme mi bouc, barbu, cornu, velu, vif, dissimulé, agile à la course, il est à l’affût des nymphes et des jeunes garçons qui sont également l’objet de sa convoitise. Sa faim sexuelle est insatiable. Il pratique aussi la masturbation.” Alain Daniélou, Le Phallus, (Pardes), p 60-61.

La pédérastie à la grecque, la pédocriminalité et la Nouvelle Droite

 

A Rome

De nombreux obélisques furent apportées d’Egypte par les Romains convertis aux cultes phalliques durant l’Antiquité avant d’être enlevés lors de la christianisation de l’empire. A la Renaissance, le pape Sixte V les fit réériger, les surmontant d’une croix pour prétendument représenter la victoire du Christianisme sur le paganisme.

Le culte de Janus

Avant l’Avènement de Notre Seigneur Jésus Christ, Sa Mort, Sa Résurrection, l’établissement de l’Eglise sur Saint Pierre, et la conversion de l’Empire Romain au Christianisme. Les Romains vénéraient la figure de Janus, le dieu aux deux visages. Chacune des faces correspondant à l’un des solstices, c’est à ces occasions qu’il était célébré. Chez les Grecs, ce sont les dieux Apollon et Diane qui étaient célébrés respectivement à chaque solstice et lui seront donc associés.

Le Johannisme semble calqué sur ce culte païen astral, les deux Saint Jean, sont en effet célébrés eux aussi, l’un au solstice d’été (le Baptiste), l’autre au solstice d’hiver (l’Evangéliste). Rien d’anormal à ce que des évènements astraux si essentiels à la marche de l’Univers soient placés sous le patronage de ces deux saints si importants du Nouveau Testament. L’ennui est que des satanistes en détournent le culte saint pour faire perdurer le satanisme païen antique.

En effet, l’auteur luciférien René Guénon, théoricien de sa soi-disant “tradition primordiale” (comprendre : tradition de la semence du serpent), a abordé la connexion entre le culte de Janus et le Johannisme à travers son œuvre :

S’étant converti à l’Islam, pour pratiquer l’ésotérisme soufi, René Guénon se fera renommer Abd el Wahid Yahia, Yahia étant le nom arabe correspondant à Jean-Baptiste. Guénon croyant que chaque religion avait un versant extérieur (exotérique) et secret (ésotérique), il considérait que la “tradition primordiale” s’était traduite en Europe par l’exotérisme chrétien et l’ésotérisme johannique des Templiers que l’on retrouve de nos jours dans la Franc-Maçonnerie dite traditionnelle, celle du Rite Ecossais.

Apocalypse selon Saint-Jean

Apocalypse selon Saint Jean

Le dernier Livre du corpus biblique, l’Apocalypse ou Livre des Révélations, contient dans les premiers chapitres une véritable charge de Notre Seigneur Jésus Christ contre les sectes hérétiques dont l’infiltration était déjà annoncée dès les Actes des Apôtres à travers la figure de Simon le Magicien. Même s’il ne s’agit en fait que de la continuation de ce qui se trame tout au long de l’Ancien Testament : l’infiltration d’Israël par les religions païennes des peuplades environnantes cananéene, babylonienne, egyptienne, assyrienne, grecque … Ces convertis aux mystères idolâtres sont ceux qui sont appelés

“ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent.” (Apocalypse 3:9)

« tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi. » Apocalypse 2:6

Les Nicolaïtes

Nicolaïsme, mouvement gnostique de l’époque de l’Eglise primitive tirant son nom d’un saint, Nicolas, cité dans les Actes des Apôtres 6:3-5. Saint Irénee de Lyon, père de l’Eglise, nous en parle :

“Les Nicolaïtes ont pour maître Nicolas, un des sept premiers diacres qui furent constitués par les apôtres. Ils vivent sans retenue. L’Apocalypse de Jean manifeste pleinement qui ils sont : ils enseignent que la fornication et la manducation des viandes offertes aux idoles sont choses indifférentes.“

(Source : Adv Haer I.23)

Selon Clément d’Alexandrie, autre père de l’Eglise, si les Nicolaïtes se revendiquaient de ce saint diacre, celui-ci n’eut pas à se voir reprocher leurs comportements déviants. Ils s’inspirèrent simplement d’un épisode de sa vie pour en détourner le sens et justifier les pires débauches :

“A l’occasion d’une parole de Nicolas, nous avons omis le fait suivant. Il avait, dit-on, une femme dans la fleur de l’âge et d’une grande beauté ; après l’Ascension du Sauveur, comme les apôtres lui reprochaient de sa jalousie, il amena sa femme au milieu d’eux, et, par provocation, autorisa qui le souhaitait à l’épouser. En effet, ajoute-t-on, cette liberté est d’accord avec l’aphorisme de Nicolas : “Il faut abuser de la chair.”

Aussi, ses “disciples”, prenant au pied de la lettre et sans réflexion l’exemple et la parole du maitre, se livrent publiquement à une fornication effrontée.

Mais, je sais bien, moi, que Nicolas ne connut pas d’autre femme que celle qu’il avait épousée ; et que ses filles ont vieilli dans la virginité, et que son fils est demeuré dans le célibat. La chose étant ainsi, Nicolas, en amenant au milieu des apôtres la femme dont on l’accusait d’être jaloux, voulait se justifier du reproche, et par sa maîtrise dans des plaisirs recherchés d’ordinaire avec empressement, il enseignait à “abuser” de la chair, c’est-a-dire à mortifier les sens. Car ils ne voulaient pas, j’imagine, servir l’un et l’autre deux maîtres, selon le langage du précepte, Dieu et la volupté. C’est pourquoi l’on assure que Mathias enseignait aussi, qu’il faut combattre les sens et abuser de la chair, en lui refusant tout ce qui peut servir d’aliment à la volupté ; mais, augmenter les forces de l’âme par la foi et par la connaissance.

Il en est d’autres qui appellent une honteuse promiscuité du nom de communion mystique, profanant ainsi ce mot sacré. De même que nous employons le mot œuvre pour désigner une action, qu’elle soit bonne ou mauvaise, en la qualifiant par un nom générique ; ainsi en est-il de ce mot communion. La communion légitime consiste à se partager mutuellement l’argent, la nourriture et les vêtements; mais eux, ce n’est que par une dénomination impie qu’ils ont pu appeler communion tout accouplement charnel.

L’un d’eux s’étant approché, comme on le rapporte, de l’une de nos vierges, qui était dans tout l’éclat de la beauté, lui dit : “Il est écrit : Donne à qui te le demande.”

Celle-ci, sans rien comprendre aux intentions lubriques de cet homme, lui répondit avec le langage de l’innocence : “Consultez ma mère à propos de ce mariage.”

O impiété ! ils vont jusqu’à dénaturer les paroles du Seigneur, ces associés de débauche, ces frères de lubricité, opprobre de la philosophie, ou pour mieux dire, du genre humain tout entier ; ces corrupteurs, ou plutôt, ces destructeurs de la vérité, autant du moins qu’ils peuvent la détruire ; hommes trois fois misérables, qui consacrent et enseignent la libre communion de la chair, et pensent s’élever par elle au royaume de Dieu. Mais non ; cette communion les pousse aux lieux de débauche ; leurs dignes communiants, ce seraient les boucs et les pourceaux; et les courtisanes, toujours prêtes au fond de leur repaire à admettre impudemment les solliciteurs de la débauche, seraient, aux yeux de ces hérétiques, dans la meilleure voie du salut.“

(Source : Stromates III.3)

On retrouve dans cette description un comportement caractéristique de ces sectes de dégénérés consistant à se servir d’un verset des Saintes Ecritures pour justifier n’importe quelle abomination.

Cérinthe

Il semble que selon Saint Irénée (Contre les hérétiques, I, 26, 3.) ce soit Cérinthe, contemporain de Saint Jean qui, se revendiquant frauduleusement de Saint Nicolas, ait entrainé une foule de disciples dans une hérésie gnostique, millénariste et débauchée :

Ses origines selon Épiphane

Selon Épiphane, il serait né à Alexandrie, probablement de parents juifs puisqu’il nous dit qu’il était circoncis. Il aurait reçu une bonne éducation, à la fois philosophique et religieuse, dans sa ville natale, puis – au temps de la prédication apostolique – il aurait parcouru la Palestine avant de se rendre en Syrie et en Asie mineure.

Cérinthe selon Irénée

Les renseignements les plus anciens se trouvent dans Irénée de Lyon qui en fait un gnostique en termes assez généraux, opposant un dieu transcendant et inconnaissable à un démiurge inférieur : « Ce n’est pas le premier dieu qui a fait le monde, mais une Puissance séparée par une distance considérable de la Suprême Puissance qui est au-dessus de toutes choses et ignorant le Dieu qui est au-dessus de tout ».

Mais Cérinthe distingue aussi Jésus du Christ. Jésus est le fils de Joseph et de Marie « par une génération semblable à celle de tous les autres hommes ». Simplement, par son sens de la justice, sa prudence et sa sagesse, il mène une vie exemplaire. À son baptême, le Christ, venu de la Suprême Puissance, descend sur lui sous forme d’une colombe et c’est ce Christ qui annonce le Père inconnu et accomplit des miracles. À la fin, le Christ se sépare à nouveau de Jésus. C’est Jésus qui souffre, meurt et ressuscite ; le Christ, « du fait qu’il était pneumatique » reste impassible. 

Cérinthe et l’Apocalypse

D’après Caïus, un obscur auteur romain qui écrivait au temps du pape Zéphyrin (199-217), Cérinthe aurait été millénariste et croyait que pendant les mille ans du règne terrestre du Christ à Jérusalem, les élus vivront dans une perpétuelle « fête nuptiale ». Denys d’Alexandrie précise ce que Cérinthe attendait du millénium : « Il rêvait que ce royaume consisterait dans les choses qu’il désirait, les satisfactions du ventre et de ce qui est en dessous du ventre… ».

(Source : Wikipedia)

S’adressant à l’Eglise de Pergame, située en Asie Mineure dans la Turquie actuelle et à l’époque sous domination héllenique, dans l’Apocalypse, Jésus déclare :

“Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan.[…]De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.” (Apocalypse 2:2 et 2:15)

La lecture de l’Apocalypse révèle bien que c’est à travers le paganisme grec que se font désormais les infiltrations idolâtres et païennes au sein d’Israël/de l’Eglise, à l’époque de la rédaction du livre de l’Apocalypse, sur l’ile de Patmos par Saint Jean à la fin du 1er siècle.

IIè siècle après Jésus-Christ

Le Montanisme

Mouvement spirituel et prophétique, fondé en Phrygie au ii^es. par le moine Montan qui, prétendant avoir reçu des révélations particulières du Saint-Esprit, annonçait l’imminence de la fin du monde et l’avènement du millénium et invitait les chrétiens à s’y préparer en pratiquant un ascétisme rigoureux.De toutes parts il se forma dans l’Église des petites aristocraties (…). L’une d’elles, une aristocratie de piété, fut le montanisme (Renan, Église chrét., 1879, p.141). (Source : CNRTL)

Et il [Montanus] devint hors de lui, et étant soudain dans une sorte de frénésie et d’extase, il délira, et se mit à babiller et à dire des choses étranges, prophétisant d’une manière contraire à la coutume constante de l’Église transmise par la tradition depuis le début. — Eusèbe de Césarée

Première secte “chrétienne” charismatique/pentecôtiste connue, se revendiquant spécialement de l’Evangile selon Saint-Jean, le Montanisme est une hérésie apparue au second siècle après Jésus-Christ en Phrygie, une contrée située dans l’actuelle Turquie. Son fondateur, Montanus, Selon le théologien et saint de l’église orthodoxe Didyme l’Aveugle (De Trinitate, III, 41) avant sa conversion il était un adepte des cultes helléniques, prêtre des idoles. Le culte de Cybèle étant dominant en Phrygie, les historiens ont tendance à penser que Montanus était lié à ce culte. Ce que semble confirmer Saint Jérome (Ep. ad Marcellam) par les qualifications de abscissus (mutilé) et de semivir (efféminé, demi-homme) qu’il applique à Montanus, rappellant les Galles, des prêtres de Cybèle, ou plutôt des prêtresses si on veut puisque ceux-ci se castraient volontairement avant de s’adonner à des orgies pour rendre un culte à Cybèle, “la Mère des dieux”; ainsi que par les transes extatiques et la coopération des femmes que Montanus semble avoir emprunté à cette religion païenne héllenique. Après sa conversion, il devint prêtre parmi les chrétiens, peut-être même évêque.

Afin de définir une configuration récurrente à travers l’histoire pour identifier ces sectes “pentecôtistes”, nous allons en retenir les caractéristiques :

-un gourou, Montanus en l’occurrence, annonce un nouveau message venant compléter prétendument celui des Evangiles (Prophétisme),

-ce courant se revendique spécialement de l’Evangile selon Saint-Jean (Johannisme), ce qui tend à démontrer qu’il existe une connexion entre le Montanisme et le Mandéisme dont des adeptes se trouvaient en Phrygie.

-prétend être l’incarnation du Paraclet (le Saint-Esprit annoncé par Notre Seigneur Jésus-Christ dans l’Evangile selon Saint-Jean et manifesté lors de la Pentecôte, d’où le terme de Pentecôtisme),

-annonce l’avènement proche de la fin du monde suivi du Millénium, le règne terrestre de 1000 ans de Jésus prophétisé dans le chapitre 20 de l’Apocalypse (Millénarisme),

-s’entoure de voyante(s), Maximilia et Priscilla en l’occurrence, se prêtant à des transes hystériques et prophétisant tout comme Montanus, qualifiées de  « folles démoniaques et hystériques, causes de nombreux scandales » par Saint Jérome de Stridon, toute la communauté est appelée à jeuner et prier afin de laisser agir en elle le Paraclet/Saint-Esprit à leur tour (manifestations hystériques).

-Enfin, rejetant progressivement la hiérarchie ecclésiastique, il fonde sa propre secte hérétique pour vivre selon ses enseignements en communauté et les répandre, les pratiques de sa secte étant définies par le rejet de la hiérarchie ecclésiastique, le Prophétisme, le Johannisme, le Pentecôtisme, le Millénarisme et les manifestations hystériques ; ainsi que par la présence de voyantes dans l’entourage du gourou, l’assistant dans les “révélations” de la secte et ses pratiques mystiques, se manifestant par des sortes de transes comme la glossolalie.

Les derniers éléments de cette secte, rapidement condamnée pour hérésie dès le deuxième siècle et donc excommuniée, disparurent au VIIIè siècle alors que, sommés par l’Empereur Léon III de renoncer à leurs pratiques et de revenir dans le giron de l’Eglise, ceux-ci refusèrent et s’incendièrent avec leur lieux de culte (Vryonis, Decline of Medieval Hellenism, p. 57).

Le Marcionnisme

Hérésie contemporaine du Montanisme apparue dans les mêmes environs, à Sinope dans la satrapie de Phrygie, enseignant principalement que le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas celui du Nouveau, c’est à dire que Jésus, Dieu d’amour et libérateur s’oppose à YHVH, perçu comme une entité mauvaise et tyrannique, assimilée au démiurge.

Les Elkasaïtes

Il s’agit d’un mouvement issu du Mandéisme qui donnera naissance un siècle plus tard à la funeste secte manichéenne, ancêtre de l’hérésie dite bogomile ou cathare qui ravagera l’Europe dès la fin de l’Antiquité. Son fondateur Elkasaï, d’où le nom de cette secte est tiré, enseigna un baptême de rémission des péchés.

IIIè siècle

Apparition de la secte Manichéenne

Les parents de Mani (Manès), fondateur du Manichéïsme, étaient mandéens :

Cent ans environ après l’apparition d’Elhasaï, naquit Manès, de parents Mandaïtes et élevé dans les croyances Mandaïtes jusqu’à l’âge de 24 ans, époque où il conçut l’idée de fonder lui- même une religion.

(M. Babelon, Id…, p. 22.)

Cette secte hérétique se voit attribuer la fondation de sa doctrine par Mani (216-274~277), un juif mandéen ayant puisé ses enseignements chez Elkasaï. Le Codex Mani de Cologne, décrivant une partie de la vie et les enseignements de Mani, narre l’initiation de celui-ci au sein d’une secte elkasaïte.

En réalité, ce n’est pas une religion nouvelle qu’a créée Manès, et nous allons voir en lui non un créateur génial, mais un adaptateur à qui on avait préparé les voies : les travaux que MM. Brandt, Flügel et Kessler publièrent en Allemagne, il y a une trentaine d’années, ont prouvé en effet que Manès s’est borné à adapter le Mandaïsme à ses vues de conquête religieuse, et à le prêcher hors du pays mandéen.

S’appuyant sur les savants allemands que nous venons de dire, M. Rochat, pasteur protestant à Genève, a écrit en 1881 un remarquable Essai sur Mâni (Manès) et sa doctrine. Nous y lisons :

Mâni a copié manifestement les livres sacrés mandéens…

En particulier, pour ce qui concerne le fond de la théologie manichéenne, la vie divine et les personnes en Dieu, celles-ci — que les Kabbalistes appellent les Sephiroth et que les Gnostiques appellent les Eons — sont nommées par Manès les Rayons du Roi du Paradis de Lumière.

Or, Manès les a copiées simplement sur les Rayons du Roi de Lumière, des Mandéens.

M. Rochat fait un parallèle entre les écrits mandéens et les écrits manichéens consacrés à ces Rayons, et il écrit :

La comparaison des deux morceaux est frappante ; ce sont
les mêmes idées, parfois le même style.

Source : Dasté Louis – Les sociétés secrètes et les juifs

A partir des enseignements gnostiques de Manès dont celui-ci hérita de ses prédécesseurs descendant de Simon le Magicien, vont se multiplier toutes sortes de sectes aux croyances comparables : Bogomiles, Pauliciens, Cathares sur lesquels nous allons nous attarder un peu.

D’autres sectes gnostiques contredisant les enseignements de la Bible feront leur apparition :

– Les Simoniens
– Les Dosithéens
– Les Ménandriens
– Les Saturniniens
– Les Basilidiens

Pour en savoir plus sur leurs enseignements, voir ici.

VIè siècle

Saint Epiphane, Père de l’Eglise

Conséquence de la diffusion du gnosticisme, des pratiques sexuelles gnostiques johanniques se répandront au sein même de la Chrétienté, pour dénoncer cela, Saint Epiphane rédigera le Panarion, (Livres 1, 2 & 3) œuvre littéraire recensant 80 sectes hérétiques et leurs croyances en vogue à l’époque.

Chapitre XI. De l’abus étonnant des mystères chrétiens.

Les sociétés chrétiennes étant partagées dans les premiers siècles en plusieurs Églises, différentes de pays, de mœurs, de rites, de langages, d’étranges infamies se glissèrent dans plusieurs de ces Églises. On ne les croirait pas si elles n’étaient attestées par un saint au-dessus de tout soupçon, saint Épiphane, père de l’Église du vie siècle, celui-là même qui s’éleva avec tant de force contre l’idolâtrie des images, déjà introduite dans l’Église. Il fait éclater son indignation contre plusieurs sociétés chrétiennes qui mêlaient, dit-il, à leurs cérémonies religieuses les plus abominables impudicités. Nous rapportons ses propres paroles.

« Pendant leur synaxe (c’est-à-dire pendant la messe de ce temps-là), les femmes chatouillent les hommes de la main, et leur font répandre le sperme, qu’elles reçoivent ; les hommes en font autant aux jeunes gens. Tous élèvent leurs mains remplies de ce… sperme, et disent à Dieu le père : « Nous t’offrons ce présent, qui est le corps du Christ ; c’est là le corps du Christ. » Ensuite ils l’avalent, et répètent : « C’est le corps du Christ, c’est la pâque ; c’est pourquoi nos corps souffrent tout cela pour manifester les souffrances du Christ. »

« Quand une femme de l’Église a ses ordinaires, ils prennent de son sang et le mangent, et ils disent : « C’est le sang du Christ ; » car ils ont lu dans l’Apocalypse ces paroles : « J’ai vu un arbre qui porte du fruit douze mois l’année, et qui est l’arbre de vie ; » ils en ont conclu que cet arbre n’est autre chose que les menstrues des femmes. Ils ont en horreur la génération : c’est pourquoi ils ne se servent que de leurs mains pour se donner du plaisir, et ils avalent leur propre sperme. S’il en tombe quelques gouttes dans la vulve d’une femme, ils la font avorter ; ils pilent le foetus dans un mortier, et le mêlent avec de la farine, du miel et du poivre, et prient Dieu en le mangeant. »

L’évêque Épiphane, continuant ses accusations contre d’autres chrétiens, dit qu’ils assistent tout nus à la synaxe (à la messe), qu’ils y commettent l’acte de sodomie sur les garçons et sur les filles, qu’ils mettent la partie virile tantôt dans le derrière et tantôt dans la bouche, qu’ils consomment ce sacrifice tantôt dans l’un, et tantôt dans l’autre, etc., etc., etc..

Il est vrai que ceux à qui l’évêque reproche ces épouvantables infamies sont appelés par lui hérétiques ; mais enfin ils étaient chrétiens. Et le sénat romain, ni les proconsuls des provinces, ne pouvaient savoir ce que c’est qu’une hérésie, et une erreur dans la foi. Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient quelquefois défendu ces assemblées secrètes, accusées par des évêques même de crimes si énormes.

A Dieu ne plaise qu’on reproche à toutes les sociétés chrétiennes des premiers siècles ces infamies, qui n’étaient le partage que de quelques énergumènes ! Comme on allégorisait tout, on leur avait dit que Jésu était le second Adam. Cet Adam fut le premier homme, selon le peuple juif. Il marchait tout nu, aussi bien que sa femme. De là ils conclurent qu’on devait prier Dieu tout nu. Cette nudité donna lieu à toutes les impuretés auxquelles la nature s’abandonne, quand, loin d’être retenue, elle s’autorise de la superstition.

Voltaire, Histoire de l’établissement du Christianisme

Alentours de l’an 1000

XIIè siècle

Catharisme

Les Cathares rejettent les sacrements de Baptême, Eucharistie, Mariage, ainsi que le Culte des Saints et des reliques associées. Pour plus d’informations, voir cet article :

La Vérité sur les Cathares

Vaudois

Dès 1117 la Confession de Foi Vaudoise considère que quiconque enseigne l’existence du Purgatoire, c’est à dire le Pape ou tout catholique, est de fait Antechrist.

XIVè siècle

Fin de l’Ordre des Templiers

Gloire à Philippe le Bel, dernier grand roy franc à
s’être opposé frontalement aux ennemis gnostiques de Dieu

Les templiers avaient deux doctrines, une cachée et réservée aux maîtres, c’était celle du johannisme ; l’autre publique, c’était la doctrine catholique romaine Eliphas Levi – Histoire de la Magie – Chapitre 34

L’origine de la chute de l’ordre des moines chevaliers au XIVè siècle remonte en la personne d’Esquieu de Floyran. Celui-ci, condamné pour meurtre, partageait sa cellule avec un templier qui lui fit des révélations concernant les pratiques secrètes de sa confrérie : des rites initiatiques incluant le reniement du Christ et moultes obscénités dont la sodomie.

Ces révélations servirent à Philippe IV le Bel pour faire arrêter tous les chevaliers de l’ordre sur lesquels ils purent mettre la main, afin de les passer à la question.

« Une chose amère, une chose lamentable, une chose assurément horrible à penser, terrible à entendre, un crime détestable, un forfait exécrable, un acte abominable, une infamie détestable, une chose tout à fait inhumaine, bien plus, étrangère à toute humanité, a, grâce au rapport de plusieurs personnes dignes de foi, retenti à nos oreilles. […] Les frères de l’ordre de la chevalerie du Temple, cachant le loup sous l’apparence de l’agneau et, sous l’habit de l’ordre, insultant misérablement la religion de notre foi, ils s’obligent, par le vœu de leur profession et sans crainte d’offenser la loi humaine, à se livrer l’un à l’autre, sans refuser, dès qu’ils en seront requis. […] Attendu que la vérité ne peut être pleinement découverte autrement, qu’un soupçon véhément s’est étendu à tous, […] nous avons décidé que tous les membres dudit ordre de notre royaume seraient arrêtés, sans exception aucune, retenus prisonniers et réservés au jugement de l’Église, et que tous leurs biens, meubles et immeubles seraient saisis, mis sous notre main et fidèlement conservés. »

Philippe IV le Bel, roy de France, le vendredi 13 octobre 1307 [Source]

S’en suivirent des aveux édifiants arrachés sous la torture. Ainsi, sur 127 chefs d’accusations, les Templiers sont accusés notamment

-de devoir pour intégrer l’ordre renier Dieu, les Anges et les Saints verbalement et en crachant, piétinant ou urinant sur un crucifix ou une icône représentant Jésus-Christ ou la Sainte Vierge Marie

-de nier la divinité du Christ, en faire un faux prophète crucifié pour ses propres péchés et non pour le Salut de tous les pécheurs

-d’adorer des idoles : un chat, une tête, une tête à trois visages, dans le cadre d’un culte païen naturaliste

-négation de la croyance aux sacrements, en particulier le sacerdoce et le Saint Sacrifice de la Messe

-des pratiques de sodomie initiatique : le récipiendaire est baisé sur la bouche, le nombril, le ventre, les fesses et l’épine dorsale, l’homosexualité est la norme entre initiés tandis que l’acte de chair avec une femme est sévèrement proscrit.

-De plus, l’ordre est accusé de chercher à accroitre sa fortune par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes.

Les calomnies accumulées sur de multiples générations par de faux historiens mais vrais menteurs veulent qu’un roi avide, Philippe le Bel, les ait accusés de ces abominations uniquement pour faire main basse sur leur trésor.

Or, il s’avère que si les Templiers avaient bien été torturés pour qu’on en obtienne des aveux, ceux-ci auront par la suite renouvelé ces confessions sans coercition devant le pape Clément V, pour obtenir de lui l’absolution pour leurs crimes. Ceci est consigné dans le Parchemin de Chinon, les Templiers étaient coupables.

La preuve que les Templiers, moines catholiques cisterciens venus de France, se sont convertis au Mandéisme/Sethianisme est simple : les Templiers, ;  une fois Jérusalem conquise, se mirent à vouer un culte idolâtre et gnostique à Saint-Jean-Baptiste :

« Afin d’être fidèle à leur tradition johannique adoptée, le cercle restreint des Templiers a placé Jean-Baptiste dans une position plus élevée que Jésus. Ils ont conçu un rite d’initiation qui obligeait le nouvel initié johannite à cracher sur la croix tout en renonçant à Jésus et en embrassant Jean comme son Sauveur.

Ce rite d’initiation hérétique était souvent exécuté en présence de la tête de Jean-Baptiste, qui avait été découverte par les Templiers en croisade dans le Palais Boucoléon à Constantinople pendant la 4e Croisade et qui émanait la même énergie intense qu’elle avait lorsqu’elle était attachée au corps de Jean. »

(Source : Mark Amaru Pinkham-ancient-origins.net)

En effet, différentes versions liées au mythe du Saint Graal affirment que ce serait la Relique du Crane de Saint-Jean-Baptiste, comme l’affirme dans sa planche ce franc-maçon anonyme :

Les Templiers vouaient aussi un culte à JEAN BAPTISTE. Dans la version de CHRETIEN DE TROYES, le Héros se nommait PEREDUR et le GRAAL était un plateau ou un plat sur lequel se trouvait une tête coupée. Rappelons que JEAN BAPTISTE fut décapité par HERODE ANTIPAS , celui-là même à qui il reprochait d’avoir épousé l’ex-femme de son demi-frère. Pour certains Juifs de cette époque, JEAN BAPTISTE était considéré comme le vrai messie et JESUS son disciple. Le moment critique de cette version, donc, est le moment où le Héros ne pose pas la question qui s’impose, ce péché d’omission le mettant alors en danger extrême.

Une autre version datant de 1205 laisse apparaître un Chevalier nommé GAWAIN, qui cherche l’épée qui a tranché la tête de JEAN BAPTISTE, et qui, par magie, saigne tous les jours à midi. Dans PERLESVAUS, écrit par un moine de l’abbaye de GLASTONBURY, les servants d’élite du GRAAL portent des vêtements blancs marqués d’une croix rouge, comme les Templiers.

Dans PARZIVAL, datant de 1220, le Château du GRAAL est un lieu secret gardé par les Templiers qualifiés d’hommes baptisés. Pour les gardiens du SAINT GRAAL, qui était le sang royal, le grand secret renvoie à une filiation sacrée liée à JESUS et MARIE MADELEINE. Ce Château aurait été identifié comme étant celui de MONTSEGUR, alliant ainsi Templiers et Cathares, gardiens d’un trésor inestimable. Le GRAAL étant ici symbolisé par une pierre, aussi appelée “pierre de mort” ou “pierre philosophale”.

Les templiers sont donc à l’origine de nombreuses légendes et d’un symbolisme chrétien très poussé. Ils étaient censés posséder un reliquaire d’argent en forme de crâne de femme du nom de “CAPUT” qui veut dire “tête”. Ils auraient aussi possédé l’index droit de JEAN BAPTISTE, souvent représenté avec l’index droit levé rituellement et peint par LEONARD DE VINCI.

Il faut rappeler qu’un mythe tenace fait état d’une relique détenue par les Templiers, contenant la tête du BAPTISTE, qu’ils auraient exhumé du Temple d’HERODE à Jérusalem. Les Templiers seraient ainsi liés à la décapitation et au fléau, 2 éléments majeurs du cycle du GRAAL.

(Source : ledifice.net)

Le culte idolâtre d’une tête s’est en effet vu reproché aux templiers lors de leurs procès inquisitoriaux ordonnés par le roi Philippe le Bel puis par le pape Clément V : on leur reprocha pêle-mêle d’adorer une tête de chat, de bouc, on suggère qu’il ait pu s’agir tout simplement de la Face du Christ apparaissant sur le Saint-Suaire de Turin, on prétend aussi que cette tête était triple. Et toutes ces versions sont peut-être exactes, il est probable que le paganisme s’étant développé au sein de l’ordre ait pu se traduire par divers variantes rituelles.

Le crane de Saint-Jean-Baptiste, glorieuse relique honteusement détournée par ces hérétiques, est conservé dans la Cathédrale Notre Dame d’Amiens :

« Cette énergie, connue en Occident sous le nom de Saint-Esprit et en Orient sous le nom de Kundalini, entrerait dans le corps du nouveau templier johannite et initierait un processus alchimique qui culminerait dans le développement de la conscience gnostique illuminée, la conscience autrefois exercée par le Maître Gnostique Jean-Baptiste. C’est la conscience « hérétique » que Dieu existe en nous en tant que nous. » [Source]

Ce crane de Saint-Jean-Baptiste exposé dans la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens est bien cette idole ramenée par les croisés s’en étant emparé lors du sac de Constantinople dont parle Eliphas Lévi (au passage, ceci doit nous interroger si cette effroyable bavure fratricide n’était pas un attentat d’infiltrés satanistes au sein de la croisade …)

Dans le chapitre 8 du Livre d’Ezechiel, Dieu nous enseigne que le clergé subverti d’Israël pratiquait des abominations dans la partie septentrionale (au nord) du Temple de Jérusalem, dans la Cathédrale Notre Dame d’Amiens, la partie septentrionale de l’édifice, celle qui n’est jamais éclairée par le soleil, est ornée d’un pentacle inversé géant, symbole de Vénus ou du Diable :

Par le Livre du Prophète Ezechiel, Dieu nous enseigne directement à quelles turpitudes sataniques les prêtres renégats du Temple de Jérusalem se livraient. Dans la traduction de la Bible de Chouraqui, qui se veut la plus littérale possible, concernant les abominations auxquelles se livraient les prêtres corrompus d’Israël, pour éloigner le Seigneur de son sanctuaire, le terme traduit généralement dans les autres bibles par “ordure” est ici remplacé par le mot “crotte” :

Il me dit: « Fils d’humain, infiltre-toi donc par le mur. »
Je m’infiltre par le mur; et voici une ouverture.
Il me dit: « Viens, vois les abominations de malheur qu’ils font là. »
Je viens, vois, et voici: toutes formes de reptiles,
de bêtes, d’abjections et toutes les crottes de la maison d’Israël,
gravées sur le mur, autour, autour.
Soixante-dix hommes des anciens de la maison d’Israël,
Iaazanyah bèn Shaphân se tenant en leur sein,
se tiennent en face d’elles.
Chaque homme a son encensoir en main;
la volute d’une nuée d’encens monte.
Il me dit: « As-tu vu, fils d’humain,
ce que les anciens de la maison d’Israël font dans la ténèbre,
chaque homme dans les chambres à masques ?
Oui, ils disent: ‹ IHVH-Adonaï ne vous voit pas. IHVH-Adonaï a abandonné la terre ›. »
Il me dit: « Retourne encore; vois les grandes abominations qu’ils font. »
Il me fait venir à l’ouverture de la porte de la maison de IHVH-Adonaï,
qui est au septentrion.
Et voici là, des femmes assises pleurent le Tamouz.
Il me dit: « As-tu vu, fils d’humain ? Retourne encore;
vois des abominations plus grandes que celles-là. »

Bible de Chouraqui Ezechiel 8:8-15

Les pratiques rituelles scatologiques sont en effet au nombre des horreurs dont les Templiers se sont vus accuser, au même titre que l’adoration de l’idole Baphomet, une principauté démoniaque associée aux pratiques sodomites et coprophages dans la démonologie.

De nos jours ces pratiques horribles ont toujours court, ce prêtre satanique par exemple s’est fait poisser à étaler dans des annonces internet les rites auxquels il se livre à la Saint Michel dans des églises :

Guerre d’Indépendance Ecossaise

Guerre de 100 ans

XVIè siècle

La Réforme Protestante

« la Réforme à ses débuts se trouve en contact immédiat avec d’anciens foyers spirituels. Sur la terre albigeoise, les cendres mal éteintes se rallument et se transformeront au puissant souffle de l’Evangile » (Baron de Schickler)

« dès les premiers jours de la Réforme, le Haut-Languedoc tout entier était prêt à la recevoir. Elle apparaissait, aux yeux des anciennes familles, comme une sorte de renaissance de l’Albigéisme. La tendance naturelle de l’esprit méridional à s’éprendre des nouveautés et à s’en faire un point d’appui (…) les vieilles traditions d’indépendance nationale, de liberté intellectuelle, religieuse, ecclésiastique (…) toutes ces circonstances, indépendamment de la force intrinsèque du principe réformé, expliquent sa soudaine et triomphante propagation. Que des matières combustibles soient rassemblées, et il suffira d’une étincelle pour allumer un grand incendie. » (Camille Rabaud)

15 juin 1520
C’est l’origine de la conception protestante assimilant le Pape a l’Antechrist et l’Eglise Catholique Romaine à la Grande Prostituée de Babylone du Chapitre 17 de l’Apocalypse.

3 janvier 1521

Publication de la bulle papale Decet Romanum Pontificem prononcée par le Pape Léon X (Médicis) excommuniant Luther et scellant de facto la Réforme Protestante, séparant l’Eglise d’une moitié de ses fidèles suivant Luther dans l’hérésie.

Martin Luther était sous l’influence de kabbalistes “chrétiens” tels que les amis du kabbaliste Pic de la Mirandole, Johannes Reuchlin et le Cardinal Gilles de Viterbe, ces deux derniers n’ayant en revanche pas été excommuniés ni même inquiétés quant à l’influence qu’ils auront pu avoir sur l’hérésiarque.

En Allemagne, le nom de Reuchlin fut […] le cri de guerre de tous ceux qui travaillèrent à détruire les Ordres religieux, la scolastique et, en fin de compte, l’Eglise elle-même. Sans le scandale qui se fit autour de lui, Luther et ses disciples n’eussent jamais osé rêver ce qu’ils ont accompli.

Monseigneur Arnaud Delassus, La Conjuration Antichrétienne

Reuchlin terminera sa carrière à enseigner l’hébreu à l’Université d’Ingolstadt ou deux siècles plus tard apparaîtra la tristement célèbre secte des Illuminés de Bavière fondée par Adam Weishaupt

Le Lutherianisme initiera la création d’une multitude de sectes protestantes en rupture totale avec l’Eglise Romaine l’assimilant à Babylone la Grande Prostituée de l’Apocalypse et le pape à l’Antechrist.

La croyance que le pape est l’Antéchrist était autrefois une croyance pratiquement unanime parmi les dénominations protestantes.

En 1520, le pape Léon X publie une bulle exigeant de Martin Luther la rétractation de ses thèses dirigées contre l’Eglise sous peine d’excommunication. Luther attribue la rédaction de cette bulle à l’Antechrist. Sans surprise en 1521, publication de la bulle papale Decet Romanum Pontificem prononcée par le Pape Léon X (Médicis) excommuniant Luther et scellant de facto la Réforme Protestante, séparant l’Eglise d’une moitié de ses fidèles suivant Luther dans l’hérésie.

Concile de Trente

Par la suite en 1647 la Confession de Foi de Westminster (Église d’Angleterre) déclare:“Il n’y a pas d’autre chef de l’Église que le Seigneur Jésus-Christ, ni le Pape de Rome peut-il, en aucun sens, en être le chef, mais est-ce l’Antéchrist, cet homme de péché et Fils de perdition, qui s’exalte dans l’Église contre Christ et est appelé Dieu.”

27 septembre 1540

Fondation de la Compagnie de Jésus, l’Ordre des Jésuites à Paris sur la colline de Montmartre par Saint Ignace de Loyola, Saint Pierre Favre et leurs compagnons. Si nous ne remettons pas en doute la sincérité de ces saints, nous pensons qu’ils étaient néanmoins sous l’influence de la secte marrane des Alumbrados dont ils se sont inspirés notamment pour les fameux Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola, ayant valu à ce dernier d’être inquiété par la Sainte Inquisition.

En effet, l’Inquisition reprochait déjà aux Alumbrados leurs exercices spirituels et enseignements basés sur l’idée que l’on peut atteindre Dieu en se passant de la médiation de l’Eglise. Nous pensons que cela est en effet possible mais surtout imprudent et contraire à la Volonté de Notre Seigneur Jésus Christ et que cette idée relève du Protestantisme, voire de l’agnosticisme ou du paganisme.

En fait, de nos jours, il est considéré comme radical et peu charitable pour un chrétien même hérétique (en dehors des néo-protestants sédévacantistes) de dire que le pape est un ou l’antéchrist. Comment une telle transformation a-t-elle eu lieu parmi les dénominations protestantes ?

Le changement de position des dénominations protestantes envers Rome est la conséquence de l’activisme théologique de différentes figures jésuites. Ces théologiens sont à l’origine d’une école de pensée millénariste, le Futurisme, repoussant la venue de l’Antechrist à une époque future, très éloignée de la leur.

1590

Francisco Ribera, prêtre jésuite, publia In Sacrum Beati Ioannis Apostoli, & Evangelistiae Apocalypsin Commentari (Commentaire sur le Saint Evangile de Jean l’Apôtre et l’Apocalypse)jésuite et confesseur de Sainte Thérèse d’Avila, publie  selon lequel l’Antechrist se manifesterait dans un avenir lointain, contredisant ainsi l’idée protestante selon laquelle l’Antechrist était déjà bien en place sur le Siège de Saint Pierre au Vatican, bien qu’il “prophétise” l’apostasie de l’Eglise dans un temps lointain. Ribera introduit ainsi le concept de Futurisme dans la théologie chrétienne et repousse plutôt qu’il ne détruit la croyance protestante selon laquelle Rome deviendrait le siège de l’Antechrist (source).

Selon lui, à une époque future l’Eglise apostasiera massivement, viendra l’Antechrist pour reconstruire le Temple de Jérusalem, abolir le Christianisme, renier le Christ, persécuter l’Eglise et dominer le monde pendant trois ans et demi.

Un autre jésuite, contemporain de Francisco Ribera, le cardinal (Saint) Robert Bellarmin, en reprit les enseignements.

XVIIè siècle

Cromwell

Rose+Croix

24 juin 1652 (Saint Jean l’été), viol du jeune Louis XIV à l’âge de 14 ans par le Cardinal Mazarin, ou l’un de ses neveux Mancini :

Mais voici qu’en 1652 à la Saint-Jean d’été (Louis allait avoir quatorze ans), eut lieu un événement mémorable. Le petit Roi avait passé la journée chez le Cardinal [Mazarin-NDR] et ses neveux à Melun. A six heures, il fit dire à son valet Pierre La Porte qu’il voulait se baigner. En le déshabillant, La Porte constata avec stupeur qu’il avait été manifestement sodomisé. Il avertit aussitôt Anne d’Autriche qui le remercia sèchement et ne fit rien. Craignant par la suite d’être accusé lui-même de l’attentat sur la personne du Roi. La Porte écrivit une lettre justificative à la Reine qu’il a reprise dans ses Mémoires : 

« Je donnai avis à V.M. à Melun en 1652 que le jour de la Saint-Jean, le Roi dînant chez M. le Cardinal me commanda de lui faire apprêter son bain sur les six heures dans la rivière, ce que je fis. Et le Roi en y arrivant me parut plus triste et plus chagrin qu’à son ordinaire, et comme nous le déshabillons, l’attentat manuel qu’on venait de commettre sur sa personne parut si visiblement que Bontemps le père et Moreau le virent comme moi […] V.M. se souviendra, s’il lui plaît, que je lui ai dit que le Roi parut fort triste et fort chagrin, ce qui était une marque assurée qu’il n’avait pas consenti à ce qui s’était passé, et qu’il n’en aimait pas l’auteur. Je ne voudrais pas, Madame, en accuser qui que ce soit, parce que je craindrais de me tromper … »

Les biographes de Louis XIV qui n’en finissent pas de citer cette lettre, se sont divisés en deux écoles, les mazarinistes et les mancinistes. Les premiers attribuèrent l’attentat manuel à Mazarin lui-même puisque les mazarinades l’accusent sur tous les tons de pratiquer le vice italien : Scarron par exemple rime contre le cardinal :

“Sergent à verge de Sodome,
Exploitant partout le royaume,
Bougre, bougrant, bougre bougré,
Et bougre au suprême degré,
Bougre à chèvres, bougre à garçons,
Bougre de toutes les façons …”

Le Cardinal Mazarin apparaît comme le maître d’œuvre de l’initiation ésotérique de Louis XIV, atteignant son apothéose sous la forme du Roy Soleil un an plus tard après son viol par le Cardinal ou ses neveux :

Louis XIV et son frère sodomite Philippe d’Orléans :

Philippe d’Orléans reçut une éducation particulière, en effet la reine, craignant que l’enfant ne cause du tort à son aîné, ordonna qu’on habille le jeune garçon avec des vêtements de petite fille. Crainte que l’on suppose née de la jalousie de son oncle Gaston de France à l’égard de Louis XIII. La virilité étant directement liée au pouvoir, Philippe d’Orléans dut y renoncer contre son gré et cela jusqu’à son adolescence. [Wikipedia]

Le diner de la Saint-Jean n’eut point d’incidence sur le solide appétit hétérosexuel du jeune Roi qui servira Vénus avec une ferveur qui aurait fait rougir de plaisir son grand-père le Vert-Galant. S’il tolérait, malgré son aversion de l’homosexualité, le « beau vice » chez son frère, c’est qu’il comprenait qu’en cultivant Ganymède, Monsieur achevait tout seul le programme d’avilissement qu’on avait tracé pour lui, Louis XIV dira un jour fièrement au comte de Châtillon qui se plaignait eût mieux réussi auprès de Monsieur que lui auprès du Roi : « on fait fortune auprès de mon frère par certains moyens qui perdent auprès de moi celui qui les emploie. »

Philippe Mancini, le Duc de Nevers, neveu de Mazarin et importateur du vice italien en France

Philippe Mancini, le futur Duc de Nevers, passe pour avoir réveillé les tendances homosexuelles du jeune Monsieur. Primi Visconti est formel :

« Il m’a été assuré que le duc de Nevers avait été le premier à corrompre Monsieur, lequel était un prince d’une grande beauté. Aussi la Reine mère avait-elle éloigné Monsieur du duc de Nervers, que l’on accusait d’avoir importé en France la mode du vice italien. » Il ne semble pas avoir eu beaucoup de peine à faire basculer l’âme frivole de l’adolescent au moment où sa sexualité hésitait entre les deux voies. On se demande si cet « Italien très italien » (Saint-Simon) aux dents longues et au cœur sec (à la mort de son oncle, il s’écria : « Dieu merci, il est crevé ! ») était la personne la plus indiquée pour entrouvrir à Philippe le jardin secret des amours masculines.

[Source]

Affaire du château de Roissy

Le jeune Mancini fait partie de la petite troupe de seigneurs compromis dans l’affaire du château de Roissy (appartenant au frère de Madame de Montespan, sataniste compromise dans l’Affaire des Poisons) : lors de la semaine sainte, Vivonne (Louis Victor de Rochechouart, duc de Vivonne-NDR) a réuni auprès de lui une troupe de joyeux drilles : il y a là Philippe Mancini, Roger de Bussy Rabutin, Armand de Guiche, Bernard de Manicamp et l’abbé le Camus. Les excès semblent avoir culminé jusqu’au vendredi saint : les jeunes seigneurs auraient baptisé des grenouilles, voir un cochon avant de le manger, le repas fut accompagné des éternels médisances sur le roi et la cour. Mais les domestiques présents laissent filtrer ce qui s’est passé, et c’est le scandale, la rumeur enfle les accusant d’avoir mangé de la chair humaine ! [Source]

Rumeur ou pas, des messes noires avaient lieu à la même époque dans ce milieu corrompu de la noblesse versaillaise et l’anthropophagie était bien au menu.

Le Quiétisme

Doctrine hérétique prêchée par le jésuite Miguel de Molinos, un prêtre formé chez les jésuites (bien que ces derniers s’opposeront par la suite à sa doctrine). Le Quiétisme, proche de l’hésychasme, pronant une union totale avec le divin sous la forme d’une soumission totale et anihilation de la volonté propre de l’individu, on ne doit même plus résister à la tentation du péché qui n’est plus censé être une faute car le sujet est dans l’abandon total. Hérésie condamnée par Innocent XI dans la bulle Coelestis Pastor en 1687.

Cette hérésie, reprise par la mystique Madame Guyon qui la transmettra au Chevalier Ramsay, l’un des fondateurs de la Franc-Maçonnerie anglaise dite spéculative.

XVIIIè siècle

Franc-Maçonnerie

Toujours est il que de nombreux indices laissent penser que la relique du chef décapité de Saint-Jean-Baptiste soit l’icône la plus vénérée par l’Ordre du Temple que ça soit avant ou après sa chute, jusqu’à aujourd’hui à travers sa survivance maçonnique :

En 1717, le 24 juin, jour de la Saint-Jean-Baptiste, est créée la Grande Loge de Londres par la réunion de quatre loges (L’Oie et le Gril, Le Pommier, La Couronne, Le Gobelet et les Raisins).

Dans les loges traditionnelles du rite écossais, il y aurait toujours une bible ouverte à la page du Prologue de l’Evangile selon Saint-Jean, dont la rédaction est attribuée à Saint-Jean l’Evangéliste ou ses disciples, narrant le rôle précurseur du prophète Saint-Jean-Baptiste. Celui-ci baptise dans le Jourdain et annonce la Venue imminente de Notre Seigneur Jésus-Christ, se présentant à lui, Il est baptisé par Son cousin Saint-Jean-Baptiste.

C’est dire l’importance de Saint-Jean-Baptiste pour la maçonnerie, secte luciférienne. Ce qui aurait de quoi étonner à première vue. Les francs-maçons étant réputés pour leur aversion de l’Eglise et du Christianisme qu’ils combattent sans relâche. Mais la réalité est un peu plus complexe que cela.

Secte des Humanistes

Frères de Plymouth

Jansénistes Convulsionnaires

Par la suite, les loges maçonniques devinrent un repaire de jansénistes :

Ordre de Saint Lazare

XVIIIè siècle

Jacob Frank

Du convent de Wilhelmsbad à la Révolution Française

Dans le chapitre 5 de son Histoire de la Magie, Eliphas Lévi décrit des évènements ayant précédé la décapitation de la mort de Louis XVI, selon lesquels Saint Jean-Baptiste serait apparu à un certain Loiseaut à Saint Mandé. L’apparition prophétisait la Révolution Française au nom de sa vengeance, comparant Louis XVI et Marie Antoinette à Hérode et son épouse Hérodiade, responsables de la décapitation du saint. Ce mystère serait à l’origine de la formation d’une secte johannique à laquelle aurait appartenu Maximilien Robespierre, qu’une voyante prophétisa comme la main vengeresse de Dieu à qui serait dévolu le châtiment contre la royauté française :

(La conclusion de ce chapître nous enseigne que cette secte johannite serait également à l’origine de certains mouvements royalistes, adeptes de la thèse de la survivance de Louis XVII.)

Convent de Wilhelmsbad et fondation de la loge révolutionnaire des Frères d’Asie

Le Duc Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, appartenant à la Stricte Observance Templière, secte maçonnique à l’origine du Rite Ecossais Rectifié, aux Illuminés de Bavière puis par la suite aux Frères Asiatiques présidait le convent de Wilhelmsbad, qui se tint du 16 juillet au 1er septembre 1782 et à l’occasion duquel sera justement désigné le Rite Ecossais Rectifié. Sera fondée ensuite la secte maçonnique des Frères Asiatiques également connue sous l’appelation de l’Ordre des frères et chevaliers de Saint-Jean l’évangéliste d’Asie en Europe [Wikipedia], secte johannique comme son nom l’indique.

Charles de Hesse Cassel prendra par la suite la tête de cette secte en dirigeant le Synédrion, organe de contrôle interne des Frères Asiatiques, Hesse-Cassel appartenait de même à la Stricte Observance Templière dont il était grand-maître de la septième province et coadjuteur de la huitième, il était également membre des Illuminés de Bavière. [Wikipedia]

La Franc-Maçonnerie est une survivance de l’Ordre des Chevaliers du Temple ayant survécu à la purge ordonnée par Philippe le Bel auquel leurs descendants vouent une haine absolue et à travers lui à la France, ainsi que bien sûr à l’Eglise de Saint Pierre avec laquelle ils sont en concurrence, se revendiquant d’un soi-disant église de Saint Jean.

D’après Louis Blanc, le récipiendaire en Maçonnerie se coiffait d’un bonnet, pendant qu’on lui disait : Ce bonnet vaut mieux que la couronne des rois. ” Or l’orateur, au club des Jacobins, se coiffait du bonnet rouge. Enfin, l’une des épreuves de la Franc-Maçonnerie, avant la Révolution, consistait à faire opérer au dignitaire maçonnique l’exécution en effigie d’un roi de France sur un mannequin représentant Philippe le Bel, le prince même qui avait exterminé l’ordre des Templiers, et l’acte suprême de la Révolution devait être, de même, l’exécution du roi…

Maurice Talmeyr. La Franc-Maçonnerie et la Révolution française. Paris, Perrin, 1904. In-ié, 94 p. 1 franc. — Henri Hello. L’action maçonnique au XVIIIe siècle (Coll. Science et Religion). Paris, Bloud et Cie, 1905 [compte-rendu], page 714

Le Manifeste de Brunswick permet de comprendre le rôle de véritable agent provocateur qu’aura rempli Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, le neveu du duc Ferdinand de Brunswick-Lunebourg,  en menaçant la population française de graves représailles si l’on faisait du mal à la famille royale :

Le manifeste de Brunswick est une proclamation attribuée au chef de l’armée prussienne, Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick en date du 25 juillet 1792, et adressée au peuple de Paris.

Ce manifeste rend « personnellement responsables de tous les événements, sur leurs têtes, pour être jugés militairement, sans espoir de pardon, tous les membres de l’assemblée nationale, du département, du district, de la municipalité, et de la garde-nationale de Paris, juges de paix, et tous autres qu’il appartiendra ; déclarant en outre leurs dites majestés, sur leur foi et parole d’empereur et de roi, que si le château des Tuileries est forcé ou insulté ; que s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à LL. MM. le roi et la reine, et à la famille royale ; s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale, et les révoltés, coupables d’attentats, au supplice qu’ils auront mérité ».

Destiné à intimider Paris, ce manifeste n’aboutit, au contraire, qu’à radicaliser un peu plus la Révolution française.

[Wikipedia]

Bataille de Valmy

“Je me regarde comme l’homme le plus audacieux en guerre qui peut-être ait jamais existé, et bien certainement je ne serais pas resté dans la position de Dumouriez tant elle m’eut présenté de dangers. Je n’explique sa manœuvre qu’en me disant qu’il n’aura pas osé se retirer. Ou bien encore peut-être quelque négociation secrète que nous ignorons.“

Napoléon Bonaparte, Mémorial de Sainte-Hélène

La bataille de Valmy, lors de laquelle les troupes révolutionnaires françaises triomphèrent de l’arméee prussienne, est présentée comme quasiment miraculeuse selon le roman national républicain. C’est à son issue que la Convention Nationale, gargarisée par cette victoire prodigieuse, proclamera l’abolition de la monarchie en France au lendemain, le 21 septembre 1792, scellant l’avènement de la Première République.

XIXè siècle

L’Empire

Le Concordat

Bernard-Raymond Fabré-Palaprat, fondateur d’un Ordre du Temple et d’une Eglise Johannite sous Napoléon 1er

“L’Ordre du Néo-Temple dont les statuts révisés en 1811 avaient été soumis et autorisés par le préfet de police Pasquier en septembre de la même année. Sous la Restauration le duc de Choiseul-Stainville (1760-1838) en était le Grand Prieur, en outre il était Souverain Grand Commandeur du Rite Ecossais. […]
Le Grand-Maître en était depuis 1804 Bernard Fabré Palaprat […] Il écrit : “Tout porte à croire que l’Empereur se proposait de tirer bon parti de l’ordre du Temple et de son culte s’il ne pouvait parvenir à maîtriser la cour de Rome” cité par Tucket, Napoleon I and Freemasonry, 1914, p. 7. Il aurait été question pour l’Empereur de faire de la cérémonie commémorative du martyr de Jacques de Molay une grande manifestation publique à caractère militaire et religieux.
[…]
Deux rapports de police adressés au ministère de l’Intérieur en septembre 1826 puis en octobre 1827 témoignent de la vigilance du gouvernement de Charles X à l’égard de cet ordre :
“[…] Les cérémonies prescrites dans par le rituel des Templiers sont une parodie des rites de l’église romaine et beaucoup de francs-maçons témoignent ouvertement leur surprise et leur dégoût de cette indécente profanation.”

Jean-Luc QUOY-BODIN, L’Armée et la Franc-Maçonnerie, p.249-250, EDIC ECONOMICA

Effectivement :

Le 18 mars 1808, pour l’anniversaire de la mort de Jacques de Molay, « à son apogée, les Chevaliers de l’Ordre du Temple, au nombre d’à peu près 200, feront une procession remarquée, à cheval et avec l’habit blanc frappé d’une croix rouge, en direction de l’église Saint-Paul de Paris. Ce sera la plus grande – et l’unique – grande manifestation de l’Ordre du Temple restauré ».

Documents exceptionnels sur l’Ordre du Temple de Fabré-Palaprat

Adoption des théories jésuites millénaristes de Francisco Ribeira et Manuel Lacunza par les protestants

Il faudra attendre le XIXè siècle pour que des sectes protestantes se rallient à la thèse millénariste futuriste de Francisco Ribeira, après la parution de “La Venue du Messie en Gloire et Majesté”  en 1812, 11 ans après la mort de son auteur, un autre jésuite du nom de Manuel Lacunza.

Ce livre sera ensuite traduit de l’Espagnol en Anglais au XIXè siècle par Edward Irving, fondateur de l’Eglise Catholique Apostolique d’Ecosse.

Edward Irving

Club des Apôtres de Cambridge

Henry Drummond Junior

Réveil Helvétique

Martinisme

Vatican 1

Vieux Catholiques

XXe siècle

Parnham pentecôtisme évangélisme

Tintin, Disney et les autres

Dans le Secret de la Licorne : quand les Dupondt se trompent dans leurs calculs, ils se retrouvent dans la Basilique Saint Pierre de Rome. Moralité maçonnique : quand on est perdu, on est chez les catholiques :

Dans une crypte aux voutes gothiques rappelant les églises et cathédrales templières, l’énigme se résout aux pieds de St Jean, le trésor qu’ils cherchent se trouve d’ailleurs dans un globe terrestre (invention luciférienne diront les platistes…) :

La dernière vignette évoque la représentation des deux colonnes du Temple de Salomon Jakin & Boaz avec, entre les deux, Tryphon Tourne-Sol alias le démiurge platonicien régissant l’univers, un Génie incarnant la Connaissance/Gnose.

Le vêtement vert de Tryphon Tournesol est emblématique du diable en vérité : le génie d’Hergé qui emmènera Tintin et ses amis sur la Lune est représenté en train de faire tournoyer son pendule en permanence comme un démiurge régissant l’orbite du soleil qui ne serait pas un point fixé dans notre système solaire comme on le prétend depuis Galilée.

Le johannisme étant, comme on l’a vu, un culte astral focalisé sur les solstices, il faut indiquer ici que la Saint Jean l’été remet en question à elle seule le paradigme officiel sur l’apparence de notre univers, puisque une surface théoriquement impossible de la surface terrestre se retrouve éclairée au même moment vers le 21-24 juin :

Egalement vêtu de vert, Peter Pan fait le geste hermétique “ce qui est en haut est en bas” lors de son apparition dans l’adaptation de Disney :

Héros pour enfants jouant de la flute de PAN :

On pense aussi au joueur de flute de Hamelin, un conte prisé par les pédomanes puisque les initiés savent que le héros n’est autre que Pan lui-même attirant les enfants dans une grotte en jouant de la flute pour punir leurs parents qui ne les reverront jamais :

Ce conte contient à l’origine une forte conotation johannique :

La légende et ses récits

Vers 1440, la Catena Aurea de Henri de Herford (manuscrit de Lunebourg) serait le premier écrit mentionnant la légende. Elle mentionne un jeune homme qui arrive à Hamelin en 1284, le jour de la Saint-Jean, joue d’une flûte d’argent et attire 130 enfants hors de la ville, jusqu’à leur disparition. Dans la ville, un usage proscrit toujours de chanter ou jouer de la musique dans une rue, la Bungelosenstrasse, par respect pour les victimes.

En 1556, Jobus Fincelius mentionne la légende dans son ouvrage De miraculis sui temporis (« À propos des merveilles de son époque »). L’auteur identifie le joueur de flûte au diable.

[…]

En 1803, Johann Wolfgang von Goethe écrit un poème inspiré de la légende. Il met plusieurs références à la légende dans sa version de Faust.

[Wikipedia]

Les enseignements occultes johannites dispensés par la fausse exégèse gnostique en détournant les Evangiles sont destinés à convertir un initié à des pratiques sexuelles contre-nature, se traduisant dans l’actualité par des scandales de moeurs récurrents souvent liés à des nébuleuses religieuses marginales, intégristes ou charismatiques.

MD Philippe

La doctrine johannite pratiquée par les moines pervers qu’étaient les frères Philippe, Marie-Dominique et Thomas, fondateurs de la Communauté de Saint Jean est à présent de notoriété publique, diffusée à la TV à travers les enquêtes des journalistes dénonçant leurs abus mystiques sexuels mais sans en chercher l’origine, limitant les milliers de viols perpétrés par les Philippe et leurs adeptes pendant des décennies à un phénomène isolé. A l’instar de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), également appelée commission Sauvé.

Vatican 2

FSSPX

Il s’avère que si la communauté Saint Jean du Révérend-Père Marie-Dominique Philippe a été fondée à Fribourg en Suisse, c’est aussi le cas de la FSSPX de Mgr Lefebvre puisque ce dernier l’a fondée avec la permission de Mgr Charrière, évêque du diocèse, comme pour MDP et sa communauté Saint Jean, après justement que ce dernier ait lourdement insisté pour que Mgr Lefebvre fonde la FSSPX.

C’est ce qui a été rapporté par l’Abbé Aulanier, fidèle de Mgr Lefebvre ayant assisté à la scène historique.

Autant dire que sans le plus grand abuseur sexuel de l’histoire du clergé français, la FSSPX n’aurait jamais été fondée.

Marie-Dominique Philippe enseignera d’ailleurs dans les premières années au séminaire d’Econe, avant de se distancier de la FSSPX.

Il aura néanmoins eu le temps à n’en pas douter de confier à quelques adeptes la doctrine johannite dont il était un parfait pratiquant, on peut parler d’autres réseaux d’influence au sein de la FSSPX malheureusement frappée d’innombrables affaires d’abus et de viols par des prêtres.

Le réseau pédophile de Monseigneur Williamson (OTO)

La communauté de Saint Jean des frères Philippe est à l’origine de la nébuleuse de communautés francophones de tendance charismatiques comme l’Emmanuel frappée de nombreuses affaires de moeurs et d’abus mystiques. Les violeurs se servant des Ecritures pour justifier leurs actes sexuels sur leurs nombreuses victimes : religieuses, mineurs, séminaristes …

Vidéo d’un initié africain dévoilant les enseignements occultes des hérésies maçonniques à propos de Notre Seigneur Jésus Christ, de Saint Jean Baptiste et de Saint Jean l’Evangéliste :

C’est le meilleur secret caché sur terre. ALERTE SPOILER : Jean le Baptiste est le vrai Christ. Jésus est un Messie trompeur et un voleur d’âmes. Malheureusement, les Mandéens n’ont pas une connaissance approfondie de leur propre foi, car les écritures ne sont vraiment apprises que par le sacerdoce. Ils sont johannites, et leur type particulier de gnosticisme a été transféré au cercle intérieur des Templiers, selon les francs-maçons modernes et les spécialistes de la franc-maçonnerie. Leur connaissance spirituelle est enracinée dans la Kabbale, la tradition orale, et j’en déduis que Jean-Baptiste a enseigné un type de mysticisme égyptien/kabbalistique originaire d’Alexandrie. L’Église officielle s’est donné beaucoup de mal pour détruire ces enseignements et je crois fermement que Jean-Baptiste était un opposant à Jésus, son histoire dans les évangiles officiels étant un acte de propagande pour aligner Jean sur le culte de Jésus. Le successeur de Jean-Baptiste n’était pas, en fait, Jésus. Il s’agissait de Simon le Magicien, lui aussi présenté à tort par le Nouveau Testament comme le premier grand hérétique. Mais nous pouvons maintenant envisager la possibilité que les enseignements de Jean-Baptiste n’aient rien à voir avec le christianisme et qu’ils aient été préservés en Europe par des sociétés telles que le Prieuré de Sion, dont les dirigeants adoptent tous le titre de “Jean.” C’est peut-être aussi ce savoir johannite qui a influencé les grandes pratiques hermétiques et kabbalistiques de l’Europe de la Renaissance. Je recommande FORTEMENT de se pencher sur le johannisme car c’est époustouflant…. Pour ajouter quelques pièces de puzzle ésotérique : + Jean le Baptiste est le véritable Christos (il avait un lien authentique avec le Dieu Très Haut). + Jésus était son disciple. Mais il est devenu un traître et a changé et perverti les enseignements sacrés. Les mandéens le qualifient de menteur, de faux prophète, de magicien. + Jésus était une incarnation planétaire (Vénus étoile du matin), envoyée par les Archontes pour tromper l’humanité. + Salomé était une adepte de Jésus et a fait tuer Jean à la connaissance de Jésus. D’un point de vue gnostique + Jean était un ange incarné. + Les démons de Jésus ont essayé de traumatiser Jean en l’emprisonnant et en le décapitant afin de transférer le karma de Jésus (= le magicien) à Jean (= le vrai Christos). Selon le “Levitikon” de Bernard-Raymond Fabré-Palaprat + Jésus était un initié aux mystères d’Osiris. + Marie-Madeleine était une prêtresse d’Isis. + Ils pratiquaient la magie sexuelle. Il existe 2 fractions de Templiers : les Templiers d’Isis et les Templiers du Christ : + Isis-Templaires : adorent Sophia/Anti-Logos/Soleil Noir. + Les Templiers du Jean : obéissent à Jean le Baptiste/Christ-Logos/Soleil Absolu. Le culte de Marie-Madeleine (Sophia, le “féminin sacré”) est le culte d’Isis. La Vierge Marie est Isis déguisée. Le culte de Jésus (l’incarnation vénusienne) est indirectement le culte du Soleil Noir (Vénus – gouvernée par Lucifer, le porteur de lumière – est la porte d’entrée du Soleil Noir dans notre système solaire), les Jésuites ont le Soleil Noir et Saturne (=planète du démiurge) dans leurs symboles. Les Templiers d’Isis sont ceux qui sont au pouvoir et qui servent toujours la cabale. Ils pratiquent une spiritualité descendante. Les Templiers Jean ont, par leur connaissance et par l’intermédiaire de Jean, une connexion directe avec le Dieu Très Haut. Dans ce monde, ils ne sont qu’un petit groupe, sans aucune influence.