La Passion Judéo-Maçonnique de Mel Gibson
Le côté obscur du soi-disant super catholique d’Hollywood Mel Gibson. En réalité un occultiste au service de Satan dont l’oeuvre cinématographique est truffée d’un double langage ésotérique, signature de ses allégeances maçonniques. Décryptage
Article co-écrit avec LIBERTAS PRAESTANTISSIMUM, merci à François-Xavier Rochette et Rambarde Knight.
Comme quasiment tous les producteurs d’Hollywood, l’antisémite Mel Gibson est un Juif :
Présentée comme étant d’origine irlandaise, la mère de Mel est d’ascendance juive ashkénaze : elle est en effet la fille de Loretta Isabel Fetter (un nom Yiddish signifiant « le gros »). Loretta Fetter, la grand-mère maternelle de Mel Gibson, donc, étant elle-même l’enfant de William Fetter et Ada Weiser, cette dernière portant un prénom hébreu et un nom répandus chez les juifs ashkénazes.
Hutton Gibson, père de Mel, un hérétique antichrétien et agent provocateur « antisémite » :

Il semble que le papa de Mel soit bien d’origine irlandaise ET catholique [edit: il aurait également des origines juives selon Miles W. Mathis], dommage qu’il ait évolué vers l’hérésie judéo-maçonnique guénonienne sédévacantiste au point de militer pour sa propagation tout en oeuvrant pour renforcer le sentiment d’hostilité entre catholiques et juifs à l’occasion de la sortie du film diabolique de son rejeton, La Passion du Christ.
En effet, une semaine avant la sortie en salle de La Passion du Christ, Hutton Gibson était invité par le Juif Ashkénaze Steve Feuerstein dans son émission de radio, le papa de Mel en profita donc pour tenir un discours révisionniste totalement décomplexé. L’émission n’ayant pas été produite en France, il en avait parfaitement le droit (mais c’est très très très très très mal moralement d’oser remettre en question la version officielle de l’histoire à propos de la seconde guerre mondiale ohlala !!!), mais la polémique allait évidemment être amplifiée par la sortie du film de son fiston, déjà suspects l’un et l’autre d’être antisémites.
La sortie mondiale de La Passion, on s’en souvient, allait être l’occasion pour les journalistes de rappeler à quel point le catholicisme était une religion hostile aux juifs, que les catholiques étaient de très méchants antisémites obsessionnels et à quel point l’Eglise et la Synagogue étaient décidemment irréconciliables.
Hutton Gibson adopta un garçon nommé Andrew qui s’avèrera homosexuel.
Malgré sa réputation de catho-ultra, Mel Gibson s’est marié trois fois, il est actuellement l’époux de Rosalind Ruth Ross.
Mel Gibson a fait secrètement des donations à des survivants de l’Holocauste.
Mel Gibson souffrirait d’un trouble dissociatif de l’identité, s’étant livré sur la BBC en 2007, à propos de son alter qui se nomme Bjorn, dans l’émission Parkinson de Jay Leno :

Mel Gibson est-il franc-maçon ?
Mel Gibson appartiendrait à la Loge 355 d’Hollywood, d’après l’auteur de cet article …
La Passion de Mel Gibson
Le film La Passion du Christ de Mel Gibson, sorti en 2004, avec Jim Caviezel dans le rôle titre, présente un Jésus contraire au dogme de la Trinité et à la doctrine catholique ; avec des falsifications graves de la Sainte Écriture, et des contradictions tout aussi graves par rapport à la Sainte Tradition. Il nous donne à voir plusieurs symboles maçonniques, gnostiques et occultes qui forment des représentations blasphématoires de Jésus-Christ et de la Sainte Vierge Marie.
Mel Gibson est à la fois le producteur de ce film, via sa société Icon Productions, le réalisateur et le co-scénariste ; il a ainsi choisit sans contrainte les éléments et les dialogues de ce film dont il a la responsabilité, et rien n’a été laissé au hasard.
Pour démontrer cela, je vais m’appuyer sur des extraits du film, mais plus important encore sur le script officiel original en anglais, qui a été déposé en 2004 auprès de l’agence fédérale qui protège les droits d’auteur. C’est ce scénario qui fait foi, puisque c’est celui qu’a co-écrit Mel Gibson et qu’il a « breveté » ; c’est donc la base sur laquelle les textes du film ont été traduits en araméen et en latin, qui sont les langues parlées par les acteurs lors du tournage, et c’est sur la base de ce script qu’ensuite des sous-titres ont été ajoutés et traduits dans divers pays.
Pour pouvoir accuser Mel Gibson, son film et son script, il est fondamental de comprendre de quoi je l’accuse : de présenter un Jésus conforme à la pensée des gnostiques et des franc-maçons, et incompatible avec la théologie catholique. Il faut ainsi étudier ce qu’est le gnosticisme, ses concepts, ses symboles, ce qu’il prétend enseigner à propos de Jésus, et comment il s’est transposé dans la franc-maçonnerie et certaines Églises pseudo-chrétiennes. Ce travail préalable est obligatoire pour comprendre l’orientation qu’a voulu donner Mel Gibson à son film.
Tout ce que j’explique au préalable a un lien avec le film de Mel Gibson, et se retrouve dans son script et sa direction.
I. Qu’est-ce que le gnosticisme ?
1. Leur doctrine
Les gnostiques forment un mouvement religieux apparu dans l’Antiquité, leur doctrine est documentée par des témoignages de saints catholiques qui les ont combattus et par des manuscrits de cette époque, les gnostiques prétendent :
a) que Jésus n’est pas le Dieu unique, mais seulement un messager de Dieu, créé par Dieu, et qu’il est venu apporter aux hommes la connaissance (la gnose).
b) Dieu le Père, celui présenté dans le livre de la Genèse comme le Créateur, n’est pas le vrai Dieu, mais un imposteur malfaisant, appelé le Démiurge.
c) certains humains sont à l’origine des dieux qui ont été emprisonnés dans un corps (la matière) par le Démiurge.
d) une partie seulement des hommes possède la capacité de redevenir un dieu, de réaliser son potentiel divin déchu, ils sont appelés les « pneumatiques » ; l’autre partie de l’humanité est du bétail qui doit être dominé et gouverné, ce sont les « hyliques. »
e) pour redevenir un dieu, il faut accéder à la connaissance (la gnose), ce qui entraîne une autre lecture de la Bible : 1) Adam et Ève ont bien fait de manger du fruit de l’arbre de la connaissance, qui leur donnait la gnose ; 2) le serpent qui leur demande de manger ce fruit n’est pas un tentateur mais un libérateur ; 3) Lucifer n’est pas un ange déchu, mais un messager du vrai Dieu qui s’est rebellé contre le Démiurge (et par extension, il en est de même pour tous les démons).
f) ainsi, Jésus ne vient pas mourir pour nous réconcilier avec Dieu le Père suite au péché originel, mais vient apporter la connaissance (gnose) aux hommes ; sa Passion s’explique en ce qu’il est rejeté par les hyliques qui sont incapables de comprendre sa gnose, et qui le condamnent à mort et le tuent.
g) dans ce système de pensée : 1) l’âme s’oppose au corps et doit s’en libérer par la connaissance ; 2) le pardon des péchés n’est pas nécessaire, puisque les hommes n’ont pas de dette envers Dieu mais doivent au contraire se rebeller contre le Démiurge ; 3) par voie de conséquence, toute Église est inutile.
Mais le plus important dans leur théologie, c’est leur incapacité de penser rationnellement le passage d’un Dieu infini à une création finie : les gnostiques, comme les religions polythéistes, pensent que la substance divine peut se fractionner, apparaître et disparaître dans les individus, se désactiver temporairement (le « potentiel divin » professé par les gnostiques) et s’activer. En quelque sorte, le divin « Est » et n’« Est pas » simultanément. De même, ce divin doit être complété, amélioré, revigoré par la connaissance (la gnose). Or, le catholicisme et la philosophie scolastique enseignent que le propre du divin est d’être parfait, tout-puissant, infini et éternel, dans une plénitude parfaite : il n’a besoin de rien, n’est lié à rien, ne subit aucune corruption, aucune division, aucune limite. Le gnosticisme peut être un conte qui flatte notre orgueil, mais il est illogique.
2. L’héritage gnostique repris par la franc-maçonnerie.
Cette vision gnostique est à la base du mouvement ésotérique, notamment alchimique, qui connaît un essor en Europe au XVIe siècle : acquérir la gnose pour transmuter les métaux et donner à l’homme une recette d’immortalité qui réalise son potentiel divin. C’est sur la pensée gnostique que se base aussi la franc-maçonnerie, constituée en 1717. Contrairement à une idée reçue, la franc-maçonnerie s’est toujours historiquement définie comme chrétienne, certaines loges maçonniques, encore aujourd’hui, interdisent leur entrée à ceux qui ne croient pas en Jésus. Mais c’est d’un Jésus bien particulier qu’il s’agit, un Jésus gnostique, qui reprend les points que nous venons d’exposer ci-dessus.
Les franc-maçons s’opposent à un Dieu éternel, infini et tout puissant, c’est pour cela qu’ils se réfèrent à un « Être Suprême. » Le mot « suprême » veut seulement dire « au-dessus de… », il indique une position hiérarchique, mais n’indique nullement la Trinité. En revanche, la Trinité professée par les Catholiques est la « plénitude de l’Être », c’est-à-dire une perfection, or pour assurer une plénitude ontologique parfaite (qui se rapporte à l’existence), il faut une toute-puissance, qui est infinie, et si elle est infinie, elle est forcément éternelle.
Pareillement, lorsque les franc-maçons se réfèrent au « Grand Architecte de l’univers », cette expression ne désigne qu’un organisateur de monde, mais elle ne nous apprend rien sur ce qu’est cet Architecte, ontologiquement et intrinsèquement. Un architecte conçoit des plans et des systèmes, mais il peut très bien travailler pour quelqu’un d’autre qui lui a passé une commande et lui délègue des compétences limitées. Les franc-maçons ne se réfèrent donc pas au Créateur éternel, infini et tout-puissant de la Trinité chrétienne quand ils utilisent cette expression.
A ce sujet, je conseille l’ouvrage de Monseigneur Meurin, évêque de l’Église catholique, qui s’intitule La franc-maçonnerie ou la synagogue de Satan, et qui expose de manière claire la doctrine catholique sur la Trinité, en expliquant les différences et les oppositions avec les conceptions du divin professées par les franc-maçons.
La franc-maçonnerie reprend également des mythologies polythéistes de l’Antiquité, qui sont cohérentes avec la conception gnostique d’un divin qui se fractionne. Ces mythologies fournissent des symboles et des rites à la doctrine gnostique. Le plus important symbole est l’œil d’Horus, issu de la mythologie égyptienne ; Horus est le dieu la Sagesse (de la Connaissance), il est le fils de la Lune et de la Mort. Pour les franc-maçons, l’œil d’Horus est le « troisième œil » des humains, celui qui permet de recevoir la gnose, de voir spirituellement, au-delà des réalités matérielles issues du Démiurge. Dans les représentations maçonniques, l’œil d’Horus est toujours l’œil gauche.
La franc-maçonnerie développe également une symbolique autour des Templiers. Dans le Rite de York, qui est le rite maçonnique le plus ancien, toujours pratiqué aujourd’hui dans de nombreuses loges dans le monde, la dernière et la plus importante séquence de ce rite est appelée le « degré du Chevalier du Temple. » Voici le symbole utilisé par les loges maçonniques pour ce degré :

Si l’on se place du point de vue de Jésus sur la Croix, cette même croix penche ici vers la gauche. Ceci n’est pas un détail mais est au contraire d’une extrême importance, en cohérence avec l’œil d’Horus, qui est un œil gauche, et en opposition avec l’iconographie traditionnelle catholique, nous y reviendrons.
Les Templiers forment un Ordre de chevaliers qui a été définitivement supprimé en 1312 par le pape Clément V via deux actes d’autorité, deux bulles pontificales, dont voici les extraits significatifs :
« […] ils [les Templiers] étaient tombés dans le crime d’une apostasie abominable contre notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, dans le vice odieux de l’idolâtrie, dans le crime exécrable de Sodome et dans diverses hérésies. [accusations confirmées à la fin de la bulle] […] »
« […] Nous interdisons désormais à quiconque d’entrer dans cet ordre, d’en revêtir l’habit et de se comporter en Templier, sous peine de l’excommunication ipso facto encourue. […] Et qu’à nul homme au monde ne soit permis d’enfreindre nos présentes donation, concession, union, incorporation, application, annexion, réserves, interdictions, volontés et constitutions, ou d’oser témérairement aller contre. Qui s’y risquerait saurait qu’il encourt la colère du Dieu Tout-Puissant et de Ses Saints Apôtres Pierre et Paul. […] »
Cela se passe de commentaires, pourtant c’est bien aux Templiers que les francs-maçons se réfèrent pour leur rituel le plus important.
Au passage, tous ceux qui affichent aujourd’hui ostensiblement la croix des Templiers, ne savent pas qu’ils utilisent un symbole et un habit qui a été interdit par l’Église catholique, mais repris et utilisé par la franc-maçonnerie.
3. La franc-maçonnerie gnostique fonde des Églises pseudo-chrétiennes
La franc-maçonnerie, qui s’est d’abord développée dans le monde anglo-saxon, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, donc dans le monde protestant, a fourni des leaders religieux qui ont fondé des Églises reprenant, sous un vernis chrétien, les enseignements gnostiques qui nient la Trinité et qui nient que Jésus est le Dieu unique, infini, éternel et tout-puissant. Ces Églises reprennent aussi des symboles maçonniques, que nous retrouverons dans le film de Mel Gibson.
Que ces Églises soient minoritaires et comptent relativement peu de fidèles n’est pas la question : elles existent, et sont des exemples décisifs qui démontrent que le gnosticisme peut se présenter fallacieusement sous l’apparence du christianisme, un christianisme de façade.

Le Mouvement des saints des derniers jours, connu sous le nom de Mormonisme, est fondé dans les années 1820 par Joseph Smith. Il est à l’origine un « magicien » qui prétendait trouver des trésors à l’aide de « pierres magiques » dans les propriétés des fermiers en échange d’une rémunération : une activité qui rappelle les pratiques de l’alchimie gnostique. Accusé en son temps d’avoir appartenu à la franc-maçonnerie, voici ce qu’il enseigne lors d’un discours public, repris sur le site web officiel de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la principale Église du mormonisme :
« […] J’ai toujours dit que Dieu [le Père] est un personnage distinct, Jésus-Christ un personnage séparé et distinct de Dieu le Père, et l’Esprit Saint un personnage séparé et un Esprit : et ces trois-là constituent trois personnages distincts et trois Dieux […] »

En plus de nier le dogme de la Trinité, et de reprendre la conception gnostique du fractionnement du divin, voici ce qu’enseigne Joseph Smith :
« […] Le premier principe de l’Évangile est de connaître avec certitude le caractère de Dieu [le Père], de savoir que nous pouvons converser avec lui comme un homme converse avec un autre, et qu’il fut autrefois un homme comme nous […] »
Cela va de pair avec une autre doctrine de la théologie mormone : l’Exaltation (Endowment). Selon cette doctrine, très officielle ici aussi, les couples mormons mariés par la cérémonie du « mariage céleste » sont envoyés après leur mort sur une planète où ils deviennent des dieux ; dans ce « paradis », ils donnent naissance par la reproduction sexuelle à d’autres dieux qui à leur tour créent de nouvelles planètes qu’ils organisent et dont ils sont les « architectes », sur le modèle de l’Adam déifié de Brigham Young, successeur de Joseph Smith.

Le Mouvement des étudiants de la Bible, qui a donné aujourd’hui l’appellation « Témoins de Jéhovah », a été fondé dans les années 1870 par Charles Taze Russell à qui l’on doit cette déclaration :
« […] Le Logos, qui devint Christ Jésus, a reçu de Jéhovah la direction des armées angéliques, et c’est ainsi qu’il est identifié comme étant Michel, l’archange. […] », (Études Écritures, V)
Article à propos des églises gnostiques en France et aux USA :
Rappel de la doctrine catholique.
Face à toutes ces erreurs illogiques, rappelons la doctrine catholique, donnée par les Apôtres :
– le dogme de la Trinité enseigne que le Père, le Fils (c’est-à-dire Jésus-Christ) et le Saint-Esprit sont un seul et même Dieu unique, et que ce Dieu est infini, éternel et tout-puissant ; ces Trois Personnes sont de même Substance Divine, sans distinction, division ou séparation.
– Jésus-Christ est engendré et non pas créé ; l’engendrement est un état et non une action, et cet engendrement est éternel, sans commencement ni fin.
– Jésus-Christ est donc le Dieu unique, infini, éternel et tout-puissant, qui s’est offert en sacrifice parfait à Dieu le Père pour racheter les hommes du péché originel et de tous leurs péchés.
– l’âme et le corps, bien qu’ayant des fonctions distinctes, sont indissolublement liés ; et à la fin des temps, les corps des morts seront ressuscités ; il n’y aura ni « réincarnation » dans un autre corps, ni séparation de l’âme et du corps.
– Satan et les démons sont des esprits créés par Dieu et qui sont à l’origine bons dans leur nature et attachés à servir Dieu ; étant des créatures dotées du libre-arbitre, elles ont librement décidées de ne plus servir Dieu et ont été condamnées à l’enfer.
L’Arrestation de Jésus réécrite pour nier sa divinité.
Dans la Sainte Écriture, Jésus démontre qu’il est de nature divine par des paroles, des signes et des miracles, mais comme nous l’avons vu précédemment, cette nature divine doit être précisée : il est le Dieu unique, infini, éternel et tout-puissant. Cela est démontré par une parole qu’il dit à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament : « EGO EIMI » en grec, qui signifie « JE SUIS ».
Jésus reprend l’expression que Dieu le Père utilise pour se définir dans le Livre de l’Exode :
« […] (13) Moïse dit à Dieu : J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. Mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur répondrai-je ? (14) Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Voici, ajouta-t-il, ce que vous direz aux enfants d’Israël : CELUI QUI EST m’a envoyé vers vous. […] » (Exode, III, 14)
Il ne s’agit pas ici d’un simple nom divin, mais de paroles qui décrivent en elles-mêmes la nature de cette divinité : Dieu est la plénitude de l’Être, une plénitude ontologique qui requiert la toute-puissance, donc l’infinité et l’éternité.
Les pharisiens comprenaient très bien que ces paroles se référaient à l’Éternel. Lorsque Jésus les prononça lors de sa prédication, ils tentèrent, furieux, de le lapider pour blasphème :
« […] (57) Les Juifs lui dirent : Vous n’avez pas encore cinquante ans, et vous avez vu Abraham ! (58) Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous le dis, avant qu’Abraham fût né, JE SUIS. (59) Là-dessus ils prirent des pierres pour les lui jeter […] » (Jean, VIII, 57-59)
A Gethsémani, lorsque les hommes envoyés par le Sanhédrin viennent arrêter Jésus, voici la réponse qu’il leur fait :
« (3) Judas, ayant donc pris une compagnie de soldats et des gens envoyés par les princes des prêtres et par les pharisiens, vint en ce lieu avec des lanternes, des flambeaux et des armes. (4) Mais Jésus, qui savait tout ce qui devait lui arriver, s’avança et leur dit : Qui cherchez-vous ? (5) Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : JE SUIS. Or Judas, qui le trahissait, se tenait avec eux. (6) Lors donc que Jésus leur dit : JE SUIS, ils reculèrent, et tombèrent à terre. […] » (Jean, XVIII, 3-6)
Voyons tout d’abord, pour ces versets, la traduction réalisée et approuvée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) ; elle date de 1970, et est donc rejetée par le traditionaliste Mel Gibson :
« […] (5) They answered him, “Jesus the Nazorean.” He said to them, “I AM.” Judas his betrayer was also with them. (6) When he said to them, “I AM,” they turned away and fell to the ground. […] »
La USCCB a parfaitement restituée la doctrine catholique, en traduisant « EGO EIMI » par « I AM », elle signale aussi au lecteur l’importance et la sacralité de ces paroles en utilisant des majuscules.
Maintenant voyons comment les Églises pseudo-chrétiennes fondées par des gnostiques traduisent cette expression.
La traduction réalisée par les Mormons : « […] (5) They answered him, Jesus of Nazareth. Jesus saith unto them, I am he. And Judas also, which betrayed him, stood with them. 6 As soon then as he had said unto them, I am he, they went backward, and fell to the ground. […] »
La traduction réalisée par les Témoins de Jéhovah : « […] (5) They answered him: “Jesus the Nazarene.” He said to them: “I am he.” Now Judas, his betrayer, was also standing with them. (6) However, when Jesus said to them, “I am he” they drew back and fell to the ground
La traduction « I am he » signifie « Je suis lui » ; le sens originel en a été altéré par l’intrusion du démonstratif « lui ». Alors que Jésus disait « Je suis » de manière absolue et sans complément, l’adjonction de « lui » dénature la sacralité et la référence de la formule initiale : notre Seigneur n’est plus la plénitude de l’être, mais un simple accusé qui répond à la convocation des flics.
Maintenant, devinez quelle traduction a choisi Mel Gibson…
Bien que certaines bibles catholiques utilisent aussi le « I’m he », l’inverse n’est pas vrai : la traduction « I AM » n’est jamais utilisée par ceux qui rejettent le dogme de la Trinité. Ici aussi, on ne voit pas pourquoi Mel Gibson, le soi-disant « super-tradi » si prompt à dénoncer les prétendues ambiguïtés des papes post-Vatican II, choisirait à son tour une traduction ambiguë (« I am he ») utilisée par des hérétiques. Cela, tout en sachant qu’une traduction catholique officielle, celle de l’USCCB, restitue parfaitement la doctrine catholique sur la toute-puissance de Jésus et sa conaturalité vis-à-vis du Père.
Mais cela va beaucoup plus loin, car la scène qui suit ces paroles, et qui confirme la divinité que Jésus vient de proclament, a été purement supprimée par Mel Gibson. Comme nous venons de le lire, après que Jésus ait dit « JE SUIS », les soldats ont reculé et son tombés au sol. Pour cause, ils venaient de comprendre que Jésus revendiquait être le même Dieu que celui qui a parlé à Moïse dans le désert : le choc devait être terrible et les a terrifié, déstabilisé. L’Écriture nous donne deux actions physiques : reculer et tomber ; or, dans le film de Mel Gibson, il n’en est rien. Les soldats demandent où est Jésus, il répond : « Je suis lui », et ces mêmes soldats attendent passivement et tranquillement le baiser de Judas pour procéder à l’arrestation, comme si rien d’extraordinaire ne venait d’être dit.
Cette réécriture est une falsification de l’Évangile. En effet, l’Église catholique enseigne que la Sainte Écriture ne contient pas d’erreurs en matière de foi et de mœurs : les récits évangéliques se complètent mais ne s’opposent pas. Ainsi, si l’Évangile de Jean rapporte cette scène des soldats qui reculent et tombent, fondamentale en matière de foi, c’est que cela a eu lieu : il n’existe pas de version alternative.
Une nouvelle fois, il n’est pas de raison objective et rationnelle qui explique pourquoi Mel Gibson a choisi de supprimer cette courte scène si importante pour la foi, si ce n’est pour nier la divinité de Jésus et correspondre aux visions gnostiques.

Inversion satanique des Anges, de la Femme et des Enfants
Dans le film, dès la première scène, quelque chose cloche puisqu’à la place de l’Ange qui réconforte Jésus, c’est le diable qui se manifeste à Lui, sous les traits d’une femme, ce qui est contraire aux Saintes Ecritures :
En fait, c’est un serpent qui vient enlacer Jésus dans le film !
Dans le livre de la Genèse, la Femme est opposé au Serpent (Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon-Genèse 3:15), mais Mel Gibson préfère représenter à la place d’un Ange qui réconforte Jésus, Satan sous des traits féminins qui vient le tourmenter :
Pareillement, alors que Jésus élève dans l’Evangile l’enfant comme un modèle absolu de Sainteté à imiter (Laissez les enfants venir à moi. Le Royaume de Dieu est pour les enfants et pour ceux qui leur ressemblent. Amen , je vous le dis : il faut accueillir le Royaume de Dieu comme un enfant pour y entrer. -Marc 10:13-16), dans La Passion de Mel Gibson, c’est sous des traits enfantins que les démons viennent hanter Judas pour le pousser au suicide :
Diabolisation de la Femme et de l’Enfant, symboles bibliques du Bien subissant une inversion véritablement satanique dans le film de Mel Gibson.
La croix des Templiers sur le sceptre de Caïphe dans La Passion du Christ de Mel Gibson
Il s’agit bien de la croix des Templiers, et non d’une forme banale qui rappellerait vaguement une croix quelconque : nous pouvons voir que les bords extérieurs des quatre branches sont plus larges que les bords intérieurs, et ces quatre branches sont de même longueur. Cela ne correspond qu’à un seul type de croix dans l’iconographie : celle des Templiers.
Tout au long du film, Caïphe conserve systématiquement ce même sceptre, ce n’est donc pas un « hasard. »
La Mitre de Caïphe évoque celle d’un évêque catholique
Jésus est représenté avec une corde autour du cou, ce qui ne correspond à aucun verset de la Bible …
… mais évoque plutôt la tenue d’un récipiendaire d’une initiation maçonnique :
Altération et suppression de deux paroles qui prouvent que Jésus est le Dieu unique et éternel, falsification de la formule de consécration du vin instituée lors de la Cène le Jeudi Saint et négation de Jésus en tant que Souverain Prêtre.
Un flash-back représente une version mutilée et inversée de l’institution de la Sainte Messe lors du Jeudi Saint, voici un extrait du script de Mel Gibson :
Les mots les plus importants, qui signifient la finalité de cette Institution, ont été supprimés par Mel Gibson ; considérez ce que nous rapportent les saints évangélistes et saint Paul de Tarse :
« […] (27) Et, prenant le calice, il rendit grâces, et il le leur donna, en disant : Buvez-en tous ; (28) car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour beaucoup en rémission des péchés. (29) Or je vous le dis : Je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. […] » (Matthieu, XXVI, 27-29).
« […] (23) Et ayant pris le calice, rendant grâces, il le leur donna, et ils en burent tous ; (24) Et il leur dit : ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour beaucoup.
(25) Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai de nouveau dans le royaume de Dieu. […] » (Marc, XIV, 23-25).
« […] Il prit de même le calice après la cène, en disant : c’est le calice, la nouvelle alliance de mon sang, qui sera répandu pour vous. […] », (Luc, XXII, 20)
« […] De même il prit le calice après qu’il eut soupé, en disant : Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous le boirez. […] », (1 Corinthiens, XI, 25).
Mel Gibson a supprimé la référence à la Nouvelle Alliance. La Nouvelle Alliance signifie que les hommes, par le sacrifice de Jésus-Christ à Dieu le Père, sont rachetés du péché originel, or c’est précisément ce que les gnostiques nient.
Pour les gnostiques et les francs-maçons, Adam et Eve n’ont pas péché mais ont eu raison de vouloir connaître le mal (recevoir la gnose) : il n’y a donc selon eux rien à racheter. De même, la Nouvelle Alliance signifie que la dette des hommes pour leurs autres péchés est soldée vis-à-vis de Dieu le Père, or pour les gnostiques les hommes n’ont pas de dette envers Dieu.
Mel Gibson a également supprimé l’expression « répandu pour beaucoup », qui signifie le Corps Mystique du Christ qui est l’Église. En effet, Jésus-Christ a institué l’Eucharistie en tant que Sacrifice de la Nouvelle Alliance confié à son Église, ainsi les grâces reçues par l’Eucharistie le sont par la médiation de l’Église. Or, tous les hommes n’étant pas membres de l’Église, le « répandu pour beaucoup » signifie bien que les grâces ne sont données qu’à la seule Église Catholique, et non pas à tous les hommes de manière indistincte et relative.
Mais il y a bien pire : la formule de consécration du vin n’a pas été dite pendant que Jésus tenait le calice dans ses mains, mais pendant que Saint Jean tenait le calice dans les siennes (dans le script original, dans le film « Jésus » récite la formule en passant le calice dans les mains de Saint Jean).
En effet, le script est très clair : Jésus tient le calice dans les mains et dit : «Je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai de nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père. » En contradiction totale avec les textes de la Sainte Écriture cités ci-dessus, Mel Gibson a inversé l’ordre des paroles du Jeudi Saint, en mettant « Je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je le boirai de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » avant la formule de consécration du vin « Ceci est mon sang, donné pour vous ».
C’est une négation absolue de la doctrine catholique de la Messe : en effet lors de la Messe, le vin devient le Vrai Sang de Jésus-Christ parce que le prêtre, disant la formule de consécration, tient le vin dans ses mains et réalise l’action in persona Christi, c’est-à-dire que ce n’est pas un homme mais Jésus-Christ lui-même, directement, qui opère ce changement de substance (transubstantiation), et ce en vertu du Sacerdoce catholique.
En effet, Jésus-Christ est Souverain Prêtre, et fait participer certains hommes à ce Sacerdoce souverain par le sacrement de l’Ordre, qui donne la prêtrise. Si les paroles de la consécration sont dites pendant que quelqu’un d’autre tient le calice (l’Église ayant été fondée à la Pentecôte, les saints Apôtres n’étaient pas encore prêtres lors de la Cène), cela veut dire qu’il y a dissociation de l’acte en deux personnes distinctes. Lorsqu’une messe est concélébrée, c’est toujours le même prêtre qui tient le calice dans ses mains et prononce la formule de consécration.
Que des sous-titres posés ultérieurement tentent de rectifier cela ne change rien au fait que c’est ce qui est présent dans le script officiel, qui a été traduit en araméen et qui est dit par Jim Caviezel lors du tournage du film.
Ici encore, il n’y a aucune raison objective d’avoir mutilé ainsi la formule de consécration du vin, et de l’avoir inversé, si ce n’est pour se conformer à la vision des gnostiques sur Jésus, qui rejettent les sacrements, le principe d’Église, et considèrent que les hommes n’ont aucune dette envers Dieu.
Le Johannisme, gnose pédéraste des satanistes infiltrés dans l’Eglise (version non définitive)
Le fait que Saint Jean tienne le Calice lors de cette représentation corrompue de la Cène est en résonnance avec la gnose johannique de la franc-maçonnerie selon laquelle Saint Jean est le fondateur de la véritable église par opposition à celle de Saint Pierre, c’est à dire l’Eglise Catholique.
Une hostilité prétendue entre les deux apôtres d’ailleurs représentée dans le fameux tableau de l’alchimiste Léonard de Vinci où Saint Pierre place sa main sous la gorge de Saint Jean tout en tenant un couteau dans l’autre.
Hostilité évoquée également dans la scène de la Cène, quand Jésus tend le Calice à Saint Jean et non à Saint Pierre qui apparaît jaloux et dépité.
Inversion kabbalistique des Polarités Droite/Gauche sur le Visage du Christ et lors de la Crucifixion
La (s)Cène de l’Eucharistie précède celle de la Crucifixion dans le film, sur le mode du flash-back. A la droite de Jésus est assis Saint Pierre, à sa gauche, Saint Jean. C’est intéressant car dans la scène suivante la représentation traditionnelle de la mort du Christ sur le Golgotha n’a pas été respectée, en voici une classique : le Bon Larron Dismas est à la droite de Jésus qui pousse son dernier soupir le visage tourné vers lui et le Mauvais Larron Gesmas est à sa gauche.
La Droite du Christ symbolise l’Amour, la Rédemption, le Pardon, à tel point que sur le tableau de Mantegna ci-dessus, les Saints sont situés sur la droite également. La Gauche quant à elle représente le Jugement, le Châtiment, la Loi, c’est pour ça que les soldats romains représentant l’autorité sont aux pieds de Gesmas.
Cette conception de deux piliers opposés représentant respectivement la Droite/Miséricorde de Dieu et Sa Gauche/Rigueur est présent dans l’Arbre de Vie de la Kabbale.
Cette représentation étant la plus traditionnelle qui soit, on se demande pourquoi le « catholique traditionnaliste » Mel Gibson a jugé utile d’inverser cette symbolique.

Ceci aurait tendance à conforter l’auteur de ces lignes sur sa propre théorie de l’inversion des polarités kabbalistique qui réalisé par les ennemis de l’Eglise se prétendant traditionnalistes à l’instar de Mel Gibson. Ceux-ci estimant que la Loi de Jésus est supérieure à Son Amour. Or Notre Seigneur a bien affirmé que « Dieu est Amour » (Jean 4:8).
Sainte Faustine Kowalska ayant préché à propos de la supériorité de l’Amour de Dieu sur Sa Loi, on retrouve sans grande surprise des hérétiques sédévacantistes comme Adrien Abauzit (grand fan de Mel Gibson) pour s’attaquer honteusement à cette grande sainte, la qualifiant même de « diabolique » :
Cet enseignement se trouve au centre du mystère des deux larrons, c’est pour cela que Saint Dismas est crucifié à la Droite de Jésus et que Celui-Ci lui annonce le pardon de ses fautes et son accession au Royaume de Dieu à ses côtés pour avoir exprimé de l’Amour et de la Compassion à la Droite de Jésus/Dieu qui meurt le visage tourné vers lui, sur Sa Droite, donc.
Mais dans le film de Mel Gibson, c’est bien Gesmas le Mauvais Larron qui est représenté à la Droite de Notre Seigneur et non Saint Dismas, le Bon Larron. Le film ne laisse aucun doute là-dessus car une emphase est faite sur ce personnage des Saintes Ecritures.
Gesmas est représenté sur sa croix avec un calice pendant accroché dessus, un symbole qui n’est pas là par hasard, puisque seule sa croix en est équipée. Je suppose que c’est un choix du réalisateur pour faire le parallèle avec la (s)cène précédente et que ce calice se rapporte au calice employé par les prêtres catholiques à la suite de Saint Pierre, à la droite du Christ tout comme Gesmas dans le film. Car aucune référence dans les Saintes Ecritures n’est fait à un calice attaché à la croix du mauvais larron.
Mel Gibson prend une grande liberté avec l’Evangile, puisque Gesmas est attaqué par un corbeau qui entreprend de l’éborgner en lui énucléant son oeil droit, qui apparaît même en gros plan avant de se faire dévorer par le volatile. Ce qui n’apparait jamais dans les Saintes Ecritures.
C’est d’ailleurs le centurion romain (le futur Saint) Longin qui défend Gesmas en chassant le corbeau du bout de sa fameuse Lance du Destin. Ce passage est peut-être destiné à insister sur le lien entre un Gesmas symbolisant Saint Pierre et l’Empire Romain.
Pour parachever l’inversion symbolique des polarités, même le Titulus, le panneau mentionnant I.N.R.I. (Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, c’est-à-dire « Jésus le Nazaréen roi des Juifs »), penche lui aussi vers la gauche :
Un détail, même après la mort de Jésus, alors que normalement ses muscles doivent être relâchés, ses doigts continuent illogiquement d’être contractés pour faire le signe des mains de Baphomet :
Sur la réprésentation d’Eliphas Lévi, les doigts de Baphomet désignent le haut et le bas, la lumière et l’ombre, la droite et la gauche :
Et bien sûr, Baphomet est cette idole immonde que les Templiers ont été accusés de vénérer.
La scène s’achève d’ailleurs par un plan photo sur la couronne ensanglantée disposée à côtés des clous et d’une pince qui forment à l’image un pentacle inversé, à côté du maillet, autre symbole maçonnique :
Négation de la nature propitiatoire du sacrifice du Christ
Voici la seconde image qui apparaît dans le film, une citation extraite de l’Écriture Sainte qui prophétise la Passion de Jésus. Cependant Mel Gibson a supprimé une partie du verset, la plus importante, celle qui indique la nature et la finalité des actions décrites. Voici le verset complet :
« […] Et cependant il a été couvert de blessures pour nos iniquités ; il a été brisé à cause de nos crimes. Le châtiment qui devait nous procurer la paix est tombé sur lui, et nous avons été guéris par ses meurtrissures. […] » (Ésaïe, LIII, 5)
Le châtiment est donné à cause d’une offense, définit par la justice et réalisé pour réparer. Ce mot définit bien que le Christ, obéissant à Dieu le Père, s’est chargé de tous nos péchés (passés, présents et à venir) et s’est offert en sacrifice de propitiation à Dieu le Père, c’est-à-dire pour que Dieu le Père soit propice et solde la dette des pécheurs par sa miséricorde. De plus, dans la théologie catholique, la « paix » signifie l’état de réconciliation du pécheur avec Dieu le Père : la dette du pécheur a été soldée.
Ce passage ayant été supprimé, les mots restants dans le verset ne signifient plus la même chose. La nouvelle version du verset mutilé par Mel Gibson peut s’appliquer à n’importe quel opposant politique qui a été injustement persécuté et torturé par un pouvoir despotique avec la complicité passive d’un peuple pusillanime, la « guérison par les blessures » peut s’appliquer symboliquement aux bienfaits de commémorer le martyre d’un tel opposant, par une œuvre mémorielle par exemple. De nombreuses interprétations sont possibles, mais aucune n’indique le Saint Sacrifice de Notre Seigneur.
Il n’existe aucune raison objective et rationnelle qui justifie la suppression de ces quelques brefs mots par Mel Gibson. Le verset ainsi mutilé n’indique plus la doctrine catholique. En revanche, il correspond parfaitement à une lecture gnostique, selon laquelle Jésus a été tué non pas pour s’offrir en sacrifice de propitiation à Dieu le Père, mais seulement du fait de la bêtise des hyliques qui n’ont pas compris sa gnose.
Braveheart, le Rite Ecossais de William Wallace
Le film Braveheart de Mel Gibson narre l’histoire de l’écossais William Wallace et de sa lutte contre l’Angleterre, lors de la guerre d’indépendance écossaise (fin du XIIIème siècle).
Dans le film, Wallace séduit la princesse Isabelle de France, épouse de l’héritier du roi d’Angleterre Edouard I le Sec et la met enceinte, détruisant ainsi la lignée royale du roi.
Le jeune Wallace au début du film est adopté par son oncle après l’assassinat de son père, celui-ci est borgne, symbole de l’oeil unique synonyme d’initiation.
Dans le rite ECOSSAIS de la franc-maçonnerie, le rituel le plus important est celui du 30ème degré, dit du « Chevalier Kadosh ».
Lors de ce rite, l’initié piétine symboliquement les représentations du Pape Clément V et du roi Philippe le Bel, pour venger l’Ordre du Temple et son grand maître Jacques de Molay, identifié à l’architecte Hiram dans le Rite Ecossais.
Dans Braveheart, le chevalier écossais William Wallace détruit la lignée royale en inséminant la fille de Philippe le Bel, une sorte d’hommage au scandale de la Tour de Nesle où les templiers s’en sont pris à l’honneur des belles-filles de Philippe le Bel pour l’atteindre moralement.
Toutes ces informations nous permettent ainsi de mieux saisir la psyché de l’hérétique crypto-juif Mel Gibson, connu pour son instabilité psychiatrique lourde et son soutien aux tendances hérétiques d’un clergé prétendument catholique, en réalité séditieux hostile à Rome et au Pape successeur de Saint Pierre, à l’instar de l’évêque excommunié Carlo Vigano, limogé de son poste de nonce apostolique américain, en raison de la protection de prêtres pédérastes aux USA, désormais entré dans le schisme sédévacantiste depuis son sacre dans l’église johannite de feu Mgr Williamson :
S’attaquer aux figures royale et papale pour atteindre le Bon Dieu est en effet au coeur même du Rite Ecossais.
Quand la société de Mel Gibson distribue un documentaire hagiographique à la gloire de l’avorteuse ashkénaze Ruth Bader Ginsburg.

La société Icon Production a été cofondée par Mel Gibson et l’Australien Bruce Davey en 1989 en Californie. Elle est chargée de produire la plupart des films dont Mel Gibson est le réalisateur. L’une de ses composantes est Icon Distribution, qui a pour fonction de distribuer des films (qui ne sont pas tous exclusivement produits par Gibson). Les affaires étant fructueuses, les deux hommes rachètent en 2008 la chaîne de salles de cinéma australienne Dendy Cinemas. Dès lors, une filiale australienne d’Icon Distribution est créée pour ce pays, en lien avec les opportunités du réseau de cinémas qui vient d’être acquis. Toutes ces filiales australiennes ont été regroupées dans une société-mère, Dendy Icon Group, codétenue par Gibson et Davey.

En 2018 paraît le film documentaire américain RBG, produit et réalisé par Betsy West et Julie Cohen, en partenariat avec la société de production CNN Films (de la chaîne d’information gauchiste CNN), auquel participe un certain Bill Clinton… Il s’agit d’un film hagiographique à la gloire de Ruth Bader Ginsburg : fille d’immigrés ashkénazes, elle est nommée en 1993 par le président Bill Clinton comme juge à la Cour Suprême des États-Unis, dont elle devient l’un des membres les plus progressistes. Elle s’engage notamment en faveur de la protection constitutionnelle de l’avortement et de la reconnaissance civile des homosexuels. Ce documentaire, produit par des gauchistes et pour des gauchistes, fait l’éloge d’une femme qui a combattu toute sa vie contre les valeurs et le message du Christ.
Pourtant, la filiale de distribution australienne d’Icon Production, qui appartient à Mel Gibson, assure la distribution de la version physique du film pour ce pays, comme le montre les descriptions de ces pages Amazon :
En effet, la projection du film dans les salles de cinéma en Australie est assurée par Dendy Cinemas et Icon Film Distribution Australia, toutes deux propriété de Mel Gibson, composantes de Dendy Icon Group. Le consulat américain de Sydney, alors bourré de chieuses progressistes nommées par Biden, n’est pas en reste et remercie sur son compte Facebook officiel la société de Mel de diffuser auprès du public australien les hauts faits de l’avorteuse :
« La consule générale par intérim Linda Daetwyler était ravie d’accueillir (et de regarder !) une projection en avant-première de RBG au Dendy Cinemas Newtown [salle de cinéma à Sydney, propriété de Dendy Icon Group], avec un immense merci à Icon Film Distribution Australia ! Laissez-vous inspirer par la juge de la Cour suprême des États-Unis Ruth Bader Ginsburg – l’une des plus remarquables actrices du changement des mentalités juridiques en Amérique – à partir du 26 juillet ! #USwithAUS »
Pour cause, Icon Film Distribution Australia a organisé dans l’une de ses salles une petite projection privée bien chic pour les haut-fonctionnaires américains du consulat de Sydney :
Côté pédagogie, Dendy Cinemas (propriété de Mel Gibson) a également organisé un événement culturel autour du documentaire dans l’une de ses salles à Canberra, voici la description pour le moins flatteuse que l’on peut lire :
« Projection de RBG pour les seniors le mercredi 25 juillet à 10 h. Avec thé au déjeuner.
À 85 ans, Ruth Bader Ginsburg, juge associée à la Cour suprême des États-Unis, a bâti un héritage juridique impressionnant en tant que pionnière de l’égalité des sexes. RBG explore le parcours personnel inspirant et unique de cette petite guerrière silencieuse jusqu’à la plus haute cour des États-Unis – et son impact tout au long de son parcours – changeant les règles, façonnant les lois et devenant une icône inattendue de la culture pop. »
Le lien renvoie à une billetterie sur le site officiel de Dendy Cinemas (dendy.com.au) avec le nom de l’événement, ce qui démontre bien l’implication directe de cette société dans son organisation.
Comme si cela ne suffisait pas, la page Facebook officielle d’Icon Film Distribution Australia New Zealand (ANZ) relaye un autre événement lié au film. En 2018 (date de sortie du documentaire) un théâtre de gauchistes à Sydney représente sur scène une adaptation louangeuse de la vie de l’avorteuse, inspirée du documentaire qui venait de sortir :
Icon Production est une société familiale fructueuse mais de taille limitée, sous l’étroite surveillance de ses deux cofondateurs et copropriétaires : Mel Gibson a forcément eu sous les yeux la liste des films distribués en salle par sa société cette année-là, avec les contrats afférents. De plus, on ne peut pas l’excuser sous prétexte d’une naïve « erreur de jeunesse », puisque les faits se déroulent 2018, époque où Mel Gibson est depuis longtemps un producteur aguerri, militant publiquement comme étant un « super-tradi. »
Icon Film distribue également le film Breaking Habits sur une religieuse dévouée à … cultiver et vendre du canabis.
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