La Vérité sur les Cathares
Les Cathares, une hérésie satanique combattue par l’héroïque Simon de Montfort.
Un rappel sur cette religion épouvantable qui revient à la mode :
“A la fin du XIIe siècle on grilla des milliers d’Albigeois qui pratiquaient cette doctrine. Vous dire maintenant que les manichééns n’aient pas abusé de ce culte qu’ils rendaient surtout au Diable, je n’oserais le soutenir ! […] Je puis vous raconter ce qu’ils faisaient. Un excellent homme appelé Psellus nous a révélé dans un livre intitulé De operatione Daemonium, qu’ils goûtaient, au commencement de leurs cérémonies, des excréments et qu’ils mêlaient de la semence humaine à leurs hosties.
-Quelle horreur ! s’écria Carhaix.
-Oh : comme ils communiaient sous les deux Espèces, ils faisaient mieux encore, reprit des Hermies, Ils égorgeaient des enfants, mélangeaient leur sang à de la cendre et cette pâte, délayée dans un breuvage, constituait le Vin Eucharistique.”
Joris Karl Huysmans, “Là-bas”
Le Manichéisme — issu du juif Manès — était partout. Sous les noms de Cathares dans les pays slaves, de Patarins en Italie, de Brabançons dans le nord de la France, d’Albigeois dans le midi, les Manichéens Pullulaient et répandaient leur foi mi-kabbalistique avec une ardeur incroyable. Partout ces sectaires étaient organisés en Sociétés secrètes. Ils avaient leurs écoles, leurs docteurs qui connaissaient à fond les textes bibliques, écrit M. Schmidt, et étaient très habiles à les interpréter, tantôt d’après la lettre, tantôt d’après l’allégorie, dit-il. Nous sommes donc ramenés encore au Juif, inventeur de la méthode allégorique par laquelle on fait dire aux Livres Saints tout ce qu’on veut.
Michelet — si clairvoyant quand son fanatisme anticatholique ne l’aveugle pas — a constaté que
“les docteurs des Brabançons enseignaient tout haut Aristote ; tout bas les Arabes et les Juifs avec le Panthéisme d’Averrhoës et les subtilités de la Kabbale. (Hist. de France, t. ii, p. 393.)”Cela revient à dire que la doctrine secrète, ésotérique des Brabançons (Albigeois, Patarins, etc.) n’était pas autre chose que le Judaïsme kabbalistique. De son côté, le grand historien juif Graëz a écrit : “C’est dans leurs relations avec les Juifs instruits ou dans des ouvrages juifs que les Albigeois… avaient puisé en partie la pensée de repousser l’autorité de la papauté. Il y eut même
parmi les Albigeois une secte qui déclarait hautement que « la doctrine des Juifs était préférable à celle des Chrétiens…»” (Graëtz, Hist. des Juifs, t. iv, p.163.)Entre le Juif Manès et les savants juifs qui, au XIIe siècle, excitaient les Albigeois manichéens contre l’Église, neuf siècles ont passé. Mais le Manichéisme est resté le même, immuable comme le Juif kabbaliste, son père, est immuable. L’âme des Sociétés secrètes albigeoises, c’était l’âme même du peuple juif, emplie de haine contre l’Église et les peuples chrétiens.
En ce jour du Seigneur, nous estimons utiles de rappeler, au peuple, la vérité à propos de la Croisade des Albigeois. Une oeuvre de salubrité publique menée avec succès par l’héroïque Simon de Montfort, jusqu’à sa mort, avant que le Roy de France Louis VIII le Lion prenne le relais et achève l’oeuvre salvatrice du chevalier illustre.
En effet, nous avons parfois maille à partir sur les réseaux sociaux avec des pseudo-héritiers de cette hérésie satanique. A les en croire, le grand nettoyage du Languedoc, de cette hérésie mortifère, par les Seigneurs du Nord au XIIIè siècle, serait en quelque sorte une “Shoah”. Un massacre sanguinaire et aveugle, mené par des seigneurs de guerre aussi avides qu’obscurantistes, contre d’innocents cathares, qui seraient en quelque sorte de gentils hippies moyen-âgeux.
Il faut rappeler que le catharisme est une religion satanique, enseignant que le dieu du mal ayant créé la matière, il aurait rendu nos âmes prisonnières de nos corps et qu’il conviendrait par conséquent de mettre un terme au cycle des réincarnations en détruisant les enveloppes corporelles. Le suicide était pour eux une délivrance de l’âme et la venue au monde d’un nouveau-né, une abomination. Paradoxalement, l’horreur éprouvée quant à la chair humaine permettait une grande libéralité des mœurs, et c’est pourquoi cette croyance, héritée du manichéisme oriental, poussa sur un fumier de débauche généralisée.
Le Royaume Franc ne pouvait tolérer que le Salut des Âmes et l’unité du royaume soient menacés par une religion diabolique et dégénérée, les tentatives de l’Eglise de convertir les âmes perdues du sud-ouest ne portant pas ses fruits, la solution violente fut prise et ainsi débuta la Croisade des Albigeois.
Si comme toute guerre, elle fit couler le sang, il ne s’agit en rien d’un “génocide” car comme le dit le chercheur spécialiste des cathares Michel Roquebert :
“La croisade victorieuse n’a pas été un génocide, économiquement et socialement, elle n’a pas mis le pays à genoux”
Michel Roquebert, Histoire des Cathares, Perrin 1999.
Quant aux nostalgiques de cette hérésie diabolique, qu’ils se rassurent car cette religion n’a pas disparu à notre époque, on peut même considérer qu’elle a triomphé (pour le moment …) puisque les croyances républicaines et ses rites maçonniques sont en réalité très proches de la théosophie cathare.
Notamment à Toulouse où les adeptes se réunissent dans le secret de leurs loges, il existe d’ailleurs un témoignage passionnant, de la part des enfants d’un défunt thuriféraire néo-cathare :
Si vous avez un doute là-dessus, réfléchissez, si vous en êtes capables, les néo-cathares : qui est derrière cette espèce de renouveau artificiel du catharisme, promu par les services culturels de l’Etat ? Indice : la réponse est dans la question.
Conférence (en français) de Bernard Faÿ sur la Croisade des Albigeois :