Supplément d’information sur la famille de Pierre Hillard liée aux services secrets et la légende noire d’une contrée templière

Pierre Hillard est le fils de Didier Georges Hillard, né dans le 14ème arrondissement de Paris le 25/09/1935 et décédé le 28/12/2015 à Brest (Finistère).

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Le grand-père de Pierre Hillard, Philippe Charles Eugène Hillard, est né le 18/02/1904 à Paris dans le onzième arrondissement. [Geneanet]

Philippe Hillard fut le récipiendaire de l’Ordre d’Orange-Nassau, au grade de Chevalier.

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L’ordre d’Orange-Nassau est divisé en deux groupes, civil et militaire différenciés par une couronne de lauriers pour le premier et des sabres croisés pour le second à la fois sur les insignes et les médailles. L’ordre peut donc se comparer à l’ordre de l’Empire britannique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale (dont Philippe Hillard était contemporain, étant né en 1904-NDLR) l’Ordre a été accordé aussi bien à des membres des forces armées néerlandaises qu’à des membres des services secrets ayant contribué à la libération des Pays-Bas de l’occupation par l’Allemagne nazie.

[Wikipedia]

Nous savons que des familles impliquées dans la mouvance, séditieuse, du soi-disant traditionnalisme catholique, ont tissé des liens avec les services secrets occidentaux durant la seconde guerre mondiale, à l’instar de René Lefebvre, père de Monseigneur Marcel Lefebvre dirigeant un réseau d’espions britanniques dans le nord de la France :

Le Complot “Traditionnaliste” contre l’Eglise

Philippe Hillard exerçait la profession à Paris de représentant de la manufacture d’orgues Petitqueux-Hillard :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_d%27Orange-Nassau

En tant que tel, Philippe Hillard appartenait à l’Union Fraternelle du Commerce et de l’Industrie :

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Une organisation patronale faussement chrétienne et en réalité maçonnique bien connue pour ses liens avec la Fédération Républicaine et les briseurs de grèves du syndicalisme jaune. Organisation à laquelle appartenait d’ailleurs également son père Jean Hillard, architecte :

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L’arrière-grand-père de Pierre Hillard, Jean Pierre Eugène Hillard, est né le 21/07/1866 à Paris dans le onzième arrondissement. [Geneanet]

On retrouve un Eugène Hillard, quatrième de la liste « Comité Républicain Libéral Progressiste » pour les élections municipales en novembre 1902 à Bagnolet :

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Il s’agit bien de Jean Hillard, architecte et époux d’Eugénie Pélissier :

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Enfin, Pierre Hillard, l’arrière-arrière-grand-père de Pierre Hillard est né le 21/08/1828 à Kontz-Basse, près des frontières luxembourgeoise et allemande, en Moselle dans l’Est de la France.[Geneanet]

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Pierre Hillard est donc lié à la commune de Kontz-Basse par son arrière-arrière-grand-père éponyme. Une contrée de légendes noires, là où les Templiers se seraient implantés en premier-lieu dans le Saint-Empire-Romain-Germanique.

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KontzBasse (Contz-les-Bains depuis 1930) est une toute petite commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Le village fait partie du pays de Sierck.

Les Kontzois étaient jadis affublés du sobriquet peu aimable de Faux Dévots de Kontz (Die Kontzer Kwiseler).

Une légende du pays raconte qu’un ancien seigneur templier, Arnold VI de Sierck se serait rendu au lieu-dit du Ravin du Diable pour y passer un pacte satanique, vendant son âme au Démon afin d’achever la construction (1419-1434) du château de Meinsberg, appelé de nos jours le Château de Malbrouck.

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Sa première pierre a été posée en 1419, sur un éperon rocheux stratégique, pour permettre à Arnold VI seigneur de Sierck d’asseoir sa toute-puissance. Ce chevalier sulfureux, tantôt décrit comme Templier tantôt comme alchimiste pactisant avec le diable a œuvré à la renommée du château en lui léguant un héritage chargé en histoire et en légendes.

[Vosges Matin]

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Le château de Malbrouck construit par le chevalier déchu Arnold VI de Sierck, vu du Ravin du Diable.

Le lieu à l’époque était soumis à l’électorat de Trèves, état du Saint-Empire-Romain-Germanique.

Jadis appelé château de Meinsberg, le château de Malbrouck a été renommé ainsi en référence à John Churchill, premier duke de Malborough l’ayant occupé au 17è siècle, c’est l’ancêtre de l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill.

La Face du Christ serait apparue en 1985, sur une maison de Sierck-les-Bains, suscitant l’émotion dans la commune. Bien que l’apparition ne soit pas reconnue par l’Eglise, elle a de quoi faire jaser en ces terres templières. Les templiers ayant été accusés de vénérer Baphomet à travers la vénération du Visage du Christ.

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Un autre cliché pris dans le Pays de Sierck :

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La légende d’un templier satanique vendant son âme entoure l’édification du futur château de Malbrouck ainsi que d’un hôpital de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et d’un lieu de culte johannique, la Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Kontz.

Le Johannisme, gnose pédéraste des satanistes infiltrés dans l’Eglise (version non définitive)

Pierre de Cues, chevalier de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem y fonde un hôpital en 1425, soit durant la construction du château, il ne subsite de l’ancien édifice qu’une pierre ornée d’un écusson à ses armes et dâtée. [Wikipedia]

Arnold VI et cet ordre Johannique auquel il appartenait sans doute bâtiront aussi à Kontz une chapelle dédiée à Saint-Jean-Baptiste durant la même période.

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Les hospitaliers de Saint-Jean s’installent à Nierderkontz, l’ancien nom de Contz-les-Bains. Ils érigent une église paroissiale qu’ils placent sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. Les armes de Arnould VI de Sierck (1386-1454) provenant de la nef permettent de dater l’édifice à la première moitié du XVe siècle. [Wikipedia]

La légende d’un templier satanique vendant son âme entoure l’édification du futur château de Malbrouck ainsi que d’un hôpital de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et d’un lieu de culte johannique, la Chapelle Saint-Jean Baptiste de Kontz. Un nouveau lieu de culte dédié à Saint-Jean-Baptiste sera érigé dans la commune, quatre siècles plus tard.

L’église néo-gothique Saint-Jean-Baptiste de Kontz

Des témoignages de l’époque nous informent que la paroisse de Kontz était dans un sinistre état au début des années 1860, avec une chapelle complètement délabrée et des messes non tenues durant des années, suite à « l’abandon » des « faux dévots » par leur ancien curé :

L’abbé Clément, curé de Rettel, assurait l’intérim en attendant la désignation d’un prêtre titulaire. Le père François Hab, originaire de Basse-Kontz et pour lors missionnaire en Malaisie, a l’occasion d’évoquer ce problème dans les lettres qu’il adresse à sa famille au village. Ainsi note-t-il, le  : « Avez-vous enfin un nouveau curé, et quelles sont les nouvelles de la paroisse? »

Puis, en mai 1862 : « Même si vous n’avez pas de curé actuellement, ne croyez pas que vous êtes libres de ne plus avoir à vous préoccuper de Dieu et du salut de votre âme. C’est un grand malheur pour la paroisse, car là où il n’y a pas de service divin, le démon aura beau jeu. »

Enfin, le  : « Je suis heureux que vous ayez un nouveau curé. Faites en sorte que celui-là ne vous abandonne pas. »

[Wikipedia]

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Des éléments de l’ancienne chapelle laissée à l’abandon seront préservés puis transférés dans une nouvelle église, elle aussi consacrée à Saint-Jean-Baptiste et construite de 1869 à 1871, à la demande du conseil municipal de Kontz dont faisaient partie Pierre Hillard, premier du nom, et son père Nicolas :

« le conseil municipal de Basse-Kontz, réuni en séance extraordinaire sous la présidence de Monsieur le Maire, Présents: HILLARD Pierre, GEORGES Mathias, EVEN François, LANDZERT Jean, SCHANENTGEN Pierre, HILLARD Nicolas, LECHER Jean, SANDT Jean, RITTE Jean, SCHARFF Jacques et GENDT Jean. Monsieur le Maire fait lecture au conseil municipal d’une lettre par laquelle Mgr l’Évêque appelle l’attention de Monsieur le Préfet sur l’état de l’église et du presbytère de la commune de Basse-Kontz et lui propose de profiter de la vacance du titre pour faire exécuter à ces deux édifices les réparations dont ils ont besoin… Le conseil, après avoir sérieusement examiné cet état de choses, émet ce qui suit: La commune, en adoptant un plan inégal pour l’agrandissement de son église, avait probablement à cette époque des motifs fondés. Aujourd’hui, comme cet édifice ne menace ruine en aucune façon, la commune croit devoir en ajourner encore pendant quelques années les réparations signalées dans le rapport de Mgr l’Évêque, vu que la paroisse n’en profiterait jamais, attendu que l’église est trop petite et que ces réparations n’ajouteraient rien à sa surface. Il n’y en aurait donc pour résultat qu’une forte dépense. En outre, la commune qui est sans fonds et sans ressources, ne peut nullement compter sur la générosité des fidèles car il n’y en a que de pauvres dans la paroisse. Quant au presbytère, la commune est disposée à le faire réparer autant qu’il sera possible, avec les fonds disponibles en caisse et le produit du concours des fidèles. Si donc il y a lieu de déléguer un architecte pour ce dont il s’agit, le conseil laisse ce soin à l’administration qui voudra bien le faire dans l’intérêt de la commune. »

[Wikipedia]

C’est ainsi qu’en tout, deux édifices religieux sont dédiés à celui que les francs-maçons considèrent comme le Saint-Patron de leur ordre, dans le village dont sont originaires les ancêtres en droite lignée de Pierre Hillard.

Les amitiés pas très catholiques de Pierre Hillard

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