Tristan Mendès-France, sa famille de négriers kabbalistes amie des Rothschild – FX Rochette
Tristan Mendès-France, le dernier râle des Mendès, article paru dans Rivarol
Mais quelle mouche l’a piqué ? Le petit-fils de Pierre Mendès-France, qui n’existe que par son nom, Tristan Mendès-France, s’est cru intelligent dans sa séquence hebdomadaire ridicule (2 minutes maximum pendant lesquelles il lit un texte la plupart du temps pompé sur Wikipédia) que lui offre généreusement France Inter grâce à l’argent public dont ne manquent jamais les propagandistes du Système, de vomir sur le journal RIVAROL, sur Jérôme Bourbon, et d’appeler le gouvernement en convoquant Roselyne Bachelot, à retirer l’agrément de la Commission Paritaire des Publications et des Agences de Presse dont a droit comme 99,9% des parutions régulières le journal de l’opposition nationale et européenne. Après avoir pointé du doigt des titres qui avaient déjà subi un retrait d’agrément principalement pour des histoires de charlatanisme médical (et qui après avoir fait amende honorable ont recouvré leurs droits en la matière), Tristan Mendès-France s’est acharné sur RIVAROL en se disant effaré de constater que ce journal qui l’horrifie profite toujours d’une TVA à 2,1%, d’une exonération de taxe professionnelle et des tarifs postaux préférentiels.
Disons-le d’emblée, exhorter le pouvoir, comme l’a fait cet homme qui tire absolument tous ses revenus des impôts des Français, à punir ainsi notre journal pour déviance idéologique consiste concrètement à appeler à le tuer (la suppression de l’agrément lui serait en effet fatal à court terme). RIVAROL paraissant depuis plus de 70 ans, ne déversant jamais ni dans le charlatanisme ni dans l’astrologie, pourquoi cet animateur de troisième zone jouissant des micros de Radio France (il intervient également sur France Info) a-t-il saisi la première occasion pour nuire à notre hebdomadaire ?
Ce cancre qui a échoué dans tout ce qu’il a entrepris a certainement de bonnes raisons de détester personnellement RIVAROL mais il n’y a pas de raison que RIVAROL supporte les chaleurs de ce triste sire. Qu’est-il arrivé à ce nanti pour qu’il s’excite ainsi ? Quelle mouche l’a piqué ? A-t-il été chagriné par les derniers papiers objectifs que Bourbon et son équipe ont consacré à la brutalité de Tsahal sur les Palestiniens martyrs ? Certainement.
N’a-t-il que modérément goûté les croustillants papiers parus ici sur les accointances entre les Rothschild et une certaine presse ? C’est possible.
Tristan Mendès-France n’est pas qu’un Mendès, il est aussi membre par sa grand-mère paternelle (Lily) des fameux Cicurel, de cette dynastie israélite qui a fait fortune en Egypte en exploitant de grands magasins pour clients aisés. Grâce à Lily Cicurel, Tristan est le petit neveu de Raymond Cicurel, musicien et magicien kabbaliste, disciple de Monsieur Chichouni talmudiste sioniste se faisant passer pour un prophète. Et aujourd’hui toujours en contact avec le fils de Raymond, le redoutable Michel Cicurel (dont l’arrière-arrière grand oncle fut le fondateur de la banque d’Egypte et un militant sioniste), ancien directeur de la Compagnie financière Edmond de Rothschild nommé par feu Benjamin de Rothschild, administrateur de la Société Générale et membre du conseil de surveillance de Publicis d’Elisabeth Badinter. Notons que Michel est le demi-frère d’Ilana Cicurel, député européen et membre du bureau exécutif de La République en Marche (LREM) au sein duquel elle est déléguée chargée de l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche.
Tristan Mendès France, (toujours) l’ombre des Rothschild
Un détail particulièrement hilarant : le 9 avril dernier, le petit Tristan Mendès-France consacre ses quatre phrases hebdomadaires aux méchants et super dingos complotistes qui voient dans la famille Rothschild et ses affidés une entité dirigeante. Décidément, c’est de famille. Lorsque Pierre Mendès-France accède aux plus hautes fonctions de l’Etat grâce au soutien d’une certaine presse liée à la finance, Paul Rassinier écrivit trois articles épais dans la revue Contre-Courant de l’anarchiste Louis Jouvet (mais aujourd’hui, il faut qualifier Rassinier d’extrémiste parce que, entre temps, il devint révisionniste) où il présente les liens existant entre certains milieux d’affaires (notamment la banque Rothschild et la banque Gradis de Bordeaux d’où sont originaires les Mendès-France) et Pierre Mendès-France (notamment par le biais de la famille de Jean-Jacques Servan-Schreiber fondateur de L’Express). Rassinier est alors si convaincant que Mendès se sent obligé d’envoyer deux courriers des plus polis à son accusateur pour tenter de l’adoucir. L’auteur du Mensonge d’Ulysse meurt en 1967. En 1971, Mendès se remarie avec… Marie-Claire Servan-Schreiber. Un mariage d’amour entre la jeune et l’adonis, bien sûr.
Encore une coïncidence, Paul Rassinier, après trois ans de déportation d’où il revint en piteux état, entendit poursuivre ou reprendre ses activités politiques. Mais qui lui boucha toute perspective de s’implanter localement à Belfort où il évoluait ? Le Radical franc-maçon (qui, lui, put s’évader de chez les Allemands sans une seule égratignure) Pierre Dreyfus-Schmidt, le père de Michel Dreyfus-Schmidt, sénateur marathonien pour lequel Tristan Mendès-France fut l’attaché parlementaire durant 10 années… Jusqu’à la mort brutal du notable en 2008 !
Quelle mouche a donc piqué notre Tristan Mendès-France ?
La moutarde lui a-t-il monté au nez en apprenant que les ancêtres esclavagistes de Caroline Fourest avaient été poissés par votre serviteur ici même ? C’est probable, fort probable alors que la Fourest recevait quelques jours plus tard la Légion d’honneur des mains de Gérald Darmanin au milieu de dizaines de policiers décorés pour leurs services (mais pour quels services Caroline Guillemot-Fourest a-t-elle été décorée, pour quels services de police?) Et cela, pour plusieurs raisons.
D’abord, Caroline Fourest est une proche de Tristan, si proche qu’elle lui confia en toute confiance la gestion du site Internet de son magazine pro-avortement intitulé tout simplement Pro-Choix. Ensuite, bien qu’hétérosexuel ayant épousé une mademoiselle Trigano (c’est lui-même qui envoie ses lecteurs à sa généalogie), Tristan est un militant homosexualiste partisan de la PMA pour toutes à l’instar de son patron trépassé au super blaze, Michel Dreyfus-Schmidt. Enfin, Caroline Guillemot-Fourest est une descendante de négriers tout comme le postillon de France Inter. Ce dernier s’en défend et, pour ce faire, a fabriqué un abcès de fixation en faisant en sorte que toutes les attentions se focalisent sur le frère de l’un de ses ascendants directs, un certain Isaac Mendès-France, homonyme d’un autre Isaac Mendès-France, lui aïeul direct du dernier représentant masculin de la célèbre famille de Bordeaux.
Les ancêtres de Tristan Mendès-France : négociants, armateurs, planteurs, marchands, portugais, chocolatiers, riches, mais pas négriers ?
« Isaac Mendès France : Mon ancêtre juif négrier ? Étrange chose que la généalogie. Certains vous lisent à travers elle, d’autres instrumentalisent des informations incomplètes pour mieux charger la barque. De quoi s’agit-il ? Voilà : on m’a trouvé un ancêtre négrier. Un ancêtre très à la mode, puisque juif et négrier (vous savez le credo des pro-dieudo). Un ancêtre exceptionnel du nom de Mendès France comme PMF. Et qui trône là comme la preuve éclatante que les juifs, quand même, c’est vrai qu’ils sont responsables de la Traite des noirs. L’occasion pour moi de rétablir un peu de vérité et de nuance. Je dénonce bien sûr ce Isaac, possesseur de deux esclaves (et pas trafiquant mais bon…) d’il y a trois siècles. Cela dit, je souhaite que ceux qui évoquent cette histoire, le fassent correctement. D’abord, ce Isaac est issu d’une branche collatérale du 18e siècle. Et donc nous ne descendons pas de cet individu, ni n’en sommes les héritiers. » [source]
Mais la traite négrière et le trafic chez les Mendès ne se limitent pas à cet « oncle d’Amérique ». Sans fièvre antisémite, nous pensons que Tristan est le descendant d’une famille impliquée fortement dans le business caribéen hyper rentable grâce à sa main d’oeuvre au coût dérisoire . Le pauvre homme qui sue la honte invite les sceptiques déjà pris dans les rets de son piège, ceux tétant déjà son abcès, de faire un tour sur le site Geneanet pour qu’ils constatent que cet Isaac (un oncle qui tabassait ses esclaves) n’est pas son aïeul direct. Non, non, non.
Mais sur Roglo, nous découvrons aussi le travail immense de milliers de petites fourmis descendants des Mendès qui ont édifié l’arbre généalogique de Pierre Mendès-France et donc du petit-fils Tristan. Le premier ancêtre juif portugais établi à Bordeaux, Jean Mardochée Mendès-France est décrit, parfois pudiquement, comme « négociant, armateur, cultivateur » et, ailleurs, comme « négrier » ! (Mardochée Jean MENDÈS-FRANCE : Family tree by Base collaborative Pierfit (pierfit) – Geneanet )
[Depuis la parution de l’article dans Rivarol, il semble que le ménage a été fait sur Geneanet, mais pas sur le site ROGLO, fort heureusement (nécessite une inscription pour accéder à la base de données)-NDLR :]
Vincent Huyghes-Belrose, universitaire au trois doctorats s’échinant à relativiser la part des familles juives dans la traite négrière en la comparant à la responsabilité des Calvinistes (parfois aux origines très marranes), ne peut taire une certaine évidence :
« On sait que l’histoire du commerce antillais au XVIIIe siècle ne peut s’écrire sans y reconnaître la participation des négociants et marchands israélites installés en France. On connaît depuis longtemps les plus notables installés des deux côtés de l’Atlantique, tels les Gradis à la Martinique, ou les Mendès-France faisant fortune à Saint-Domingue ; d’autres familles ont été répertoriées depuis. »
(Huyghes-Belrose Vincent. Judéo-Portugais et non Blancs en Amérique tropicale française (XVIIe-XVIIIe siècles). In: Culture et modes de sociabilité méridionaux. Actes du 126e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Terres et hommes du Sud », Toulouse, 2001. Paris : Editions du CTHS, 2007. pp. 61-73. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 126-4)
L’abcès de fixation fabriqué autour de l’oncle Isaac est assurément une diversion. Parce que non seulement la famille Mendès-France était spécialisée dans la division du travail au sein même de son clan mais travaillait également en parfaite synergie avec d’autres familles, en particulier avec la plus puissante de toutes les familles négrières (toutes confessions réunies), la famille Gradis (à laquelle elle était liée d’ailleurs par le sang par les Peixotto, smala bien connue des lecteurs du terrible antisémite Drumont). C’est ce qu’écrit le professeur émérite spécialiste de Bordeaux Paul Butel dans son livre Histoire des Antilles françaises, disponible dans toutes les bonnes librairies. Où nous voyons, Page 141, que même au-delà de la traite négrière nous avons bel et bien affaire à un véritable consortium spécialisé dans l’exploitation d’esclaves, dans la plantation, l’armement des navires, la banque et même le management dans la flibuste !
« Les négociants de la métropole prenaient soin de trouver à Saint-Pierre un correspondant permanent, et ils firent de même, pour la plupart, au Cap-Français et à Port-au-Prince. Souvent ami ou parent du négociant du royaume, ce correspondant négociait avec les autres commissionnaires et les planteurs. (…) Des liaisons familiales associaient le négociant de la métropole et celui des Iles : les Gradis, Juifs portugais de Bordeaux, installèrent ainsi leurs neveux Mendès, l’un à Saint-Louis sur la côte sud de Saint-Domingue (certainement le fameux oncle Isaac), l’autre à Saint-Pierre de la Martinique (qui était ce second neveu Mendès? Moïse, l’ascendant direct de Pierre et Tristan ?). Le correspondant était capable de rassembler les denrées nécessaires à la composition d’une cargaison, de mieux contrôler les comptes passés avec les planteurs qu’un capitaine de navire livré à la fois aux hasards de la navigation et aux coûts toujours élevés de ses escales. (…) Le crédit des commissionnaires martiniquais était d’autant plus solide qu’ils retiraient des profits élevés de leurs échanges interlopes avec la côte espagnole de Terre-Ferme, ils y prolongeaient les trafics nés de la flibuste (piraterie des « juifs portugais » dans les Caraïbes s’attaquant aux navires espagnols pour se venger de l’expulsion de leurs ancêtres en 1492) y trouvant en particulier les piastres, monnaie forte si précieuse dans des colonies qui manquaient de numéraire. »
A Bordeaux, le père Gradis gérait la fortune de ce commerce énorme, en premier lieu réalisé grâce à la déportation d’Africains alignés en rangs d’oignons dans ses gros bateaux (Gradis seul aurait envoyé dans les Caraïbes 70 000 Africains raflés par des tiers). Au départ, c’est certainement les Gradis, qui ont fait leur trou à Bordeaux avant tous les autres Juifs portugais dont la plupart débarquent après 1600, qui mettent les pieds à l’étrier aux Mendès qui se spécialiseront progressivement dans le chocolat puis dans le tissu. Les Mendès jusqu’à Tristan n’ont jamais connu de problème d’argent. Bonheur s’expliquant d’abord par leur formidable talent atavique et ce charme insondable envoûtant les femmes distinguées de la haute. Mais une part de la fortune de cette famille haute en couleur ne découle-t-elle pas aussi, dans une certaine mesure, de l’enchaînement d’hommes qui pouvaient bien crever comme des mouches car ça ne coûtait rien ?
Au tout début des années 70, inquiet des informations qui pouvaient sortir du travail de curieux faisant des recherches historiques et généalogiques à Haïti, comme il fut inquiété 17 ans plus tôt par les articles fouillés écrits par Paul Rassinier dont la qualité de héros était reconnue de tous (il n’était pas encore révisionniste, restons calme), Pierre Mendès-France envoya un courrier à l’Institution Saint-Louis de Gonzague à Port au Prince pour être informé sur l’avancée des recherches concernant sa famille, dans une démarche « à caractère désintéressé » arguant qu’il ne voulait qu’amasser des documents qui, plus tard, pourraient « intéresser et amuser » ses enfants. Amusant de faire passer Mathurin Cailloux enraciné dans son Morvan, que défend RIVAROL, pour le descendant et le représentant d’un peuple esclavagiste alors qu’aucun de ses ancêtres n’a eu son mot à dire sur cette ignominie motivée d’abord et surtout par la cupidité infernale de quelques familles « portugaises », calvinistes, avignonnaises et initiées à l’ésotérisme pour 50% d’entre elles ?
François-Xavier Rochette.
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