Les vraies valeurs de la Nouvelle Droite : Sodomie initiatique, esclavage, pédophilie, suicide, folie…

Nous nous sommes précédemment concentré sur la religiosité « cosmique » des indo-européens dont se revendiquent les membres du G.R.E.C.E. et de la Nouvelle Droite païenne. La plupart d’entre eux ont souvent éprouvé une certaine difficulté à aborder ce sujet avec franchise, préférant en effet se consacrer à des travaux historiques très politiquement corrects ou à des ouvrages « philosophiques » souvent ennuyeux et inconsistants. Nous allons maintenant étudier l’évolution des mœurs religieuses des peuples « indo-européens », qui constituent aux yeux des néo-droitiers des valeurs insurpassables. Ces mœurs incluent principalement l’esclavage sexuel, et les amours pédérastiques ou « l’amour à la grecque » :

Roger Gougenot des Mousseaux

« Enfin, ce Dieu, renonçant à la forme obscène dont ses adorateurs avaient fait le caractère expressif de sa dégradation, s’idéalisa sous le souffle du double génie de la sculpture et de la poésie. Statue gracieuse, on le vit alors présider élégamment aux joute du corps et aux exercices raffinés de l’esprit. Mais au moment où le culte priapique de l’Amour laissa la main aux Grâces métamorphoser son cynique emblème, il ne faut point s’imaginer que cet acte de condescendance se soit opéré devant un sentiment de chasteté vertueuse. Non, l’homme se poliçait, mais on ne se civilisait point, car le catholicisme était absent de ses conseils. Le sensualisme brutal, chassé du domaine public, où sa vue devenait blessante pour l’orgueil des philosophes, ne se retira du grand jour que pour céder l’empire à une volupté savante, dont les leçons unissaient par des nœuds étroits le libertinage de l’esprit aux facultés érotiques du corps. Dès que l’Amour eut subi cette transformation, les sages de ce temps-là l’appelèrent sagesse. Mais cette sagesse, baissons la tête en la nommant : car elle attachait par des liens aussi honteux que sacrés non-seulement un sexe à l’autre, ce que la nature eût permis, mais chaque sexe à son semblable ».

Roger Gougenot des Mousseaux, Dieu et les Dieux, (ESR), p 245.

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« Il y a, il est vrai, dans tout amour homosexuel, un élément d’adoration envers l’icône mâle de la beauté comme idéal sexuel, comme dieu grec ; derrière l’acte se cachent indéniablement des thèmes puissants d’amour et de désir païens« .

Colin Spencer, Histoire de l’homosexualité de l’Antiquité à nos jours, (Le Pré aux Clercs), 1998, p 460.

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Alain de Benoist

Sous couvert d’une exaltation, fort décevante au demeurant, de cet « esprit païen » qu’il n’a jamais été en mesure de clairement définir, Alain de Benoist, repris au fil des ans par ses continuateurs, proclamait la chose suivante dans ce qui demeure encore aujourd’hui son « maître ouvrage » :

« Le paganisme aujourd’hui ne consiste pas à dresser des autels à Apollon ou à ressusciter le culte d’Odhinn. Il implique par contre de rechercher, derrière la religion, et selon une démarche désormais classique, l’outillage mental dont elle est le produit, à quel univers intérieur elle renvoie, quelle forme d’appréhension du monde elle dénote. Bref, il implique de considérer les dieux comme des « centres de valeur » (H. Richard Niehbur), et les croyances dont ils font l’objet comme des synthèses de valeurs : les dieux et les croyances passent, mais les valeurs demeurent. »

Alain de Benoist, Comment peut-on être païen ?, (Albin Michel), 1981, p 31.

Tout en donnant libre cours à son antichristianisme outrancier et rébarbatif, De Benoist se prêtait déjà à son exercice favori qui consiste à mélanger les concepts de manière frénétique en noyant son lecteur dans une espèce de bouillie intellectuelle sans grand intérêt. Dédié à son protecteur Louis Pauwels, on ne trouve pas l’once d’une pensée originale dans ce brûlot incohérent qu’il est impossible de prendre au sérieux. Tout y est confus et exagéré. On retiendra cette formule : « L’homme n’est pas Dieu. Mais il peut participer de Dieu, tout comme Dieu peut participer de lui. L’homme ne doit pas avoir pour ambition de devenir Dieu, mais de devenir comme les dieux. » p 249.

Laissons Saint Athanase nous éclairer au préalable sur les « valeurs » que ces « dieux » incarnaient :

« Mais maintenant qu’ils racontent les amours et les débauches de Zeus, la pédérastie des autres, leurs jalousies dans leur passion pour les femmes, leurs meurtres, leur lâcheté et tous leurs autres vices, ils ne font que démontrer que non seulement ils ne parlent pas de dieux, mais même pas de personnages respectables et qu’ils racontent des fables honteuses sans aucun rapport avec le bien. »

Saint Athanase, Contre les païens, (Cerf), 1983, p 101.

Saint Athanase

Un spécialiste des peuples indo-européens auquel nous ferons régulièrement référence disait à propos des « dieux » grecs :

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Bernard Sergent

« La mythologie grecque connait un nombre important d’histoires pédérastiques. Il n’est pas difficile de voir que chacune est originaire d’une région précise, et il est souvent clair qu’il s’agit du mythe d’origine de l’homosexualité dans la province ou la ville considérée. Ce sont des mythes fondateurs d’un comportement social« .

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 75.

On peut ainsi deviner pourquoi les néo-droitiers vouent aux dieux païens une si vive admiration. Les propos lamentables qui vont suivre auraient pu être proférés par n’importe quel gourou gnostique des premiers siècles :

« Dieu, au sens païen du moins, c’est Celui qui est libéré des inhibitions humaines, qui peut tout sans honte et sans entraves, sans regret ni culpabilité. La passion la plus pure livrée à elle-même« .

Jacques Marlaud, Le renouveau païen dans la pensée française, (Dualpha), 2018, p 101.

Les « dieux » Apollon et Dionysos étaient des divinités phalliques et homosexuelles :

« Deuxièmement : nous, hommes de toutes les nations, qui autrefois avons adoré Dionysos, fils de Sémélé, et Apollon, fils de Léto, dont ce serait une honte de raconter seulement les actions qu’ils ont commises par amour des garçons. »

Saint Justin, Apologie pour les chrétiens, (Cerf), 2006, p 197.

Saint Justin

Ces deux divinités ont été portées aux nues par de nombreux auteurs comme Frédéric Nietzsche, Henry de Montherlant, Bernard Marillier, Miguel Serrano ou encore Jean-Christophe Mathelin (dont l’ouvrage Le Soleil et la Lumière est disponible chez les diffuseurs de littérature cannibale, satanique et scatophile du Camion Noir). Dans son essai intitulé A propos des dieux, le néo-droitier Jean-François Gauthier nous expliquait que Dionysos et Apollon étaient les deux pôles complémentaires de l’existence et du destin des peuples. A ces divagations inutilement allégoriques et ambiguës nous préférerons les  indications de Lactance :

« La passion qu’Apollon eut pour Hyacinthe ne fut pas moins funeste à lui-même et à ce beau garçon qu’elle était criminelle : il l’aime, et il en abuse, il joue avec lui et il lui donne la mort. »

Lactance, Recueil d’œuvres, (La Caverne du Pèlerin), 2022, p 34.

Le rhéteur chrétien nous fournissait par la même occasion quelques informations sur Jupiter/Zeus. Ce « dieu suprême » se transforma un jour en aigle pour capturer l’enfant dont il était tombé fou amoureux et en faire son esclave sexuel :

« Mais ce qui fit rougir la nature, et ce qui devait intéresser tous les rois dans un même ressentiment, fut lorsqu’on vit sa passion furieuse et brutale monter sur le trône, et arracher un enfant royal (Ganymède), d’entre les bras de son père, pour le faire servir à ses infâmes plaisirs. C’était peu pour lui d’avoir déshonoré tout un sexe, s’il n’achevait de déshonorer toute la nature, en rendant son propre sexe complice de ses horribles excès. Si celui qui a commis tant de crimes est très grand, du moins il faut avouer qu’il n’est pas très bon : on ne mérita jamais ce nom par l’inceste et l’adultère. »

Lactance, Recueil d’œuvres, (La Caverne du Pèlerin), 2022, p 35.

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Clément d’Alexandrie

Clément d’Alexandrie ajoutait :

« Je ne rappellerai ni ses adultères, ni ses turpitudes avec de jeunes enfants : l’énumération nous mènerait trop loin. Vous saurez que la lubricité de vos dieux n’a pas même épargné l’enfance : l’un aima Hylas, l’autre Hyacinthe; celui-ci Pélops, celui-là Chrysippe, cet autre Ganymède. »

Clément d’Alexandrie, Recueil d’Œuvres, (La Caverne du Pèlerin), 2022, p 40.

Quant à Dionysos (dont l’équivalent hindou est le « dieu » Shiva), il était en réalité le dieu de la pédophilie, de la folie cannibale et de la transe orgasmique. Nietzsche lui avait rendu hommage en le considérant comme le dieu de la libération finale envers lequel il fallait vouer un nouveau culte pour mettre fin au règne morbide du « Crucifié de Nazareth ». Il fut évidemment repris par Alain de Benoist :

« En posant le bien et le mal comme absolus, c’est-à-dire en substituant au monde réel un monde théorique, le christianisme, comme Platon et Socrate, s’est posé lui-même en antagoniste de l’élan dionysiaque qui pousse l’âme humaine à s’affirmer comme un « dire oui » à la vie. »

Alain de Benoist, Comment peut-on être païen, (Albin Michel), 1981, p 262.

Ce « dire oui » à la vie a été analysé par l’historien Henri Jeanmaire dans un ouvrage monumental consacré à la religion dionysiaque :

« Mais on y retrouvera aussi la conception, fondamentale dans le dionysisme, qui veut que la thiase mystique du dieu, auquel s’adjoignent ses fidèles, soit à la fois le chœur que mène le dieu et la ruée furieuse des démons et des âmes qui accompagnent sa course. On ne sera pas moins attentif (parce qu’on y peut reconnaître aussi quelques-unes des doctrines essentielles du dionysisme ou des cultes orgiaques analogues), d’une part, à l’insistance mise sur le mania divine, à la fois sagesse supérieure et folie aux yeux du commun des hommes, – comme Euripide, – et, d’autre part, à cette affirmation, qu’on transcende la condition vulgaire de l’humanité, non seulement en vénérant, à l’égal d’une image sainte (agalma), ceux en qui l’on a reconnu l’image de la divinité sous laquelle on s’est enrôlé, mais en se rapprochant du dieu dont il a été fait élection, jusqu’à l’identification, par le moyen de l’imitation et de la possession démoniaque à laquelle l’imitation ouvre une voie d’accès« .

Henri Jeanmaire, Dionysos : histoire du culte de Bacchus, (Payot), 1985, p 297.

Malgré un style aride et plutôt indigeste, nous avons fait l’effort de lire cet ouvrage car il est d’une richesse documentaire exceptionnelle. Signalons qu’Henri Jeanmaire est mort suicidé par pendaison en 1960.

Le franc-maçon Michel Maffesoli, surnommé « l’intellectuel réfractaire », avait également participé à la réhabilitation du dieu fou (Dionysos était surnommé Anthrporrhaistès – déchireur d’hommes – ou Brephoktonos – tueur de nourrissons) en signant une « sociologie de l’orgie », qui est en fait une apologie de la débauche. Il nous y expliquait que seule une « orgie cosmique planétaire » pouvait sauver l’humanité de la dictature matérialiste engendrée par le judéo-christianisme. Cet essai illisible est très apprécié par Alain de Benoist. Le passage suivant nous a laissé assez perplexe. Il y est question de meurtre rituel (la vraie finalité du culte à Bacchus/Dionysos). Maffesoli semble justifier cette barbarie :

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Michel Maffesoli

« Dieu de la fécondité, dieu débordant de vie frénétique, dieu de l’orgie, il est aussi le dieu des bacchantes meurtrières. Et quand Agavé, sous son inspiration, tue son fils Penthée au plus fort d’une célébration orgiaque, elle ne fait que pousser jusqu’au bout une certaine logique. Dieu de la flore, Dionysos est aussi connu sous le nom de Zagreus le dieu des enfers. A l’entrée de ceux-ci est souvent représenté un phallus énorme. »

Michel Maffesoli, L’ombre de Dionysos, (Méridien/Anthropos), 1982, p 106.

[NDLR:même si Soral s’est payé Maffesoli, n’oublions pas sa scandaleuse défense du scribouillard pédomane Gabriel Matzneff, ici en photo avec Maffesoli -ainsi que sa charmante épouse- et le pédocriminel israhellite René Scherer :]

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Laissons maintenant Clément d’Alexandrie nous expliquer pourquoi les néo-droitiers souhaitent ardemment le retour de Dionysos/Bacchus à travers un récit mettant en scène cette divinité :

« Bacchus désirait descendre aux enfers ; mais comment y descendre ? Il n’en sait pas le chemin. Un certain Prosymnus s’offrit de l’indiquer, moyennant une récompense, honteuse en elle-même, mais belle aux yeux de Bacchus. C’est une turpitude infâme qu’il lui demandait. Le dieu ne rejette pas la proposition : il s’engage par serment à accomplir les conditions voulues, s’il échappe aux dangers du voyage. Instruit du chemin, il part et revient ; mais il ne retrouve plus Prosymnus, il était mort. Bacchus, pour s’acquitter envers lui, se rend à son tombeau, taille un rameau de figuier en forme de membre viril, et remplit sa promesse par une obscénité qu’on n’ose nommer. Les phallus, érigés en l’honneur de Bacchus dans toutes les villes, sont un monument mystérieux de cette infamie« .

Clément d’Alexandrie, Recueil d’Œuvres, (La Caverne du Pèlerin), 2022,  p 41.

Mentionnons brièvement Hercule (Hèraklès), le héros indo-européen. On lui préférera le Samson biblique, qui tomba pour une femme, ce qui ne fut pas vraiment le cas du demi-dieu gréco-romain :

« Dans son Erôtikos, Plutarque – auteur de basse époque cela se voit ici – prétend que les amours homosexuelles d’Hèraklès ont été si nombreuses qu’il est impossible d’en faire la liste.« *

*Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 173.

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Georges Dumézil

Si nous avions déjà évoqué Jean Haudry au cours de notre étude, il y a un autre spécialiste des peuples « indo-européens » qu’il serait bon de mentionner. Il s’agit du franc-maçon homosexuel Georges Dumézil. Il fut l’auteur d’une œuvre considérable que l’on peut consulter avec intérêt. Ses travaux et sa réflexion visant à réhabiliter sur un plan essentiellement anthropologique une soi-disant origine « indo-européenne » (et non plus judéo-chrétienne) des peuples occidentaux furent brillamment synthétisés par l’un des co-fondateurs du G.R.E.C.E., le philologue Jean-Claude Rivière, dans un ouvrage collectif : Georges Dumézil à la découverte des Indo-Européens (Copernic). Concernant l’éminent linguiste, il nous paraît évident que c’est son homosexualité qui motiva ses recherches universitaires, comme elle motiva auparavant son enthousiasme pour le IIIème Reich nazi, si l’on se fie au témoignage, certes un peu évasif, de son ami l’historien Jean Pierre Vernant :

« Ce qui est vrai, sans doute, c’est que cette idéologie un peu guerrière et virile devait exercer une certaine fascination intellectuelle. Ce ne voulait pas dire qu’il en était proche. Bien entendu, il y avait peut-être à l’arrière-plan l’idée que son homosexualité était aussi un élément qui jouait son rôle. »*

[Source]

Dumézil préfaça une étude importante publiée en 1984 intitulée L’homosexualité dans la mythologie grecque (Payot). Elle fut rédigée par l’un de ses élèves, le chercheur Bernard Sergent. Celui-ci publia deux ans plus  tard un ouvrage tout aussi documenté : L’homosexualité initiatique dans l’Europe ancienne (Payot). Ces deux études très érudites furent rééditées et couplées dans un même livre sorti en 1996 : Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens (Payot et Rivages). L’historien Bernard Sergent est un spécialiste reconnu et réputé du monde indo-européen. Des auteurs comme Dominique Venner ou plus récemment Henri Levavasseur n’ont pas hésité à s’y référer dans leurs ouvrages, mais ils ont omis la plupart du temps de citer cette étude qui constitue pourtant, selon ses propres termes, son travail le plus important. Bernard Sergent y abordait le véritable point central de la mentalité « indo-européenne » :

« Les travaux ethnologiques menés depuis un siècle ont révélé la fréquence d’une institution initiatique qui s’oppose aux conceptions dominantes dans la civilisation occidentale à l’heure actuelle : l’existence d’un rapport homosexuel, socialement obligatoire, entre le maître, ou l’initiateur, et les candidats à l’initiation. »

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 14.

« Chez les Indo-européens occidentaux – Celtes, Germains, Grecs et Albanais – une institution originale a longtemps survécu ; l’homosexualité pédagogique : l’éducateur, lorsqu’il est distinct du père, a des relations sexuelles avec l’enseigné. Comme dans les autres sociétés où elle s’observe, la pédérastie guerrière signifie que le non-initié, n’étant pas homme au sens plein du terme, est un non-homme, c’est à dire symboliquement une femme. »

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 628.

Philippe Randa, dans une perspective toute néo-païenne, avait également abordé la question dans une courte étude :

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Philippe Randa

« En revanche, il est permis, et même favorisé, qu’un adulte (amant adulte = éraste) entretienne des relations avec un mineur (mineur à peine pubère = éromène), afin de le conduire par son savoir, son expérience et sa sagesse à l’âge viril. Les rapports sexuels étaient alors admis. C’est une homosexualité de type pédérastique qui repose sur un rite social : l’émancipation de l’enfant.« 

Philippa Randa, B.A-BA : Homosexualité, (Pardès), 2004, p 9.

« Il est assez facile de voir pourquoi Socrate devait présenter sa théorie de l’éros surtout en termes homosexuels. Dans son milieu, c’était dans une relation homosexuelle plutôt que dans une relation hétérosexuelle qu’on pouvait faire l’expérience d’un éros passionné, et il allait absolument de soi qu’un contact étroit avec un jeune homme plein de beauté, de reconnaissance et d’admiration était une tentation pratiquement irrésistible.« 

Kenneth J. Dover, Homosexualité grecque, (La Pensée Sauvage), 2004, p 201.

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Il en allait bien entendu de même à Sparte, que l’Institut Iliade nous présente comme un modèle à suivre, tant sur le plan politique que sur celui des mœurs :

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Alain Daniélou

« En Crète, et plus tard dans la société dorienne à Sparte, le désir érotique joue un rôle important dans l’organisation de la société. Il se présente surtout sous la forme de l’amour pédérastique, expression du désir sans arrière-pensée procréatrice. Cette forme de l’éros est la source des vertus civiques. C’est en effet par l’attachement érotique que l’aîné peut conduire le plus jeune sur la voie de la sagesse, de la vertu, du courage. La « délinquance juvénile » n’existe pas là où l’amour pédérastique est la règle. Les Grecs avaient parfaitement compris le rôle social et éducatif de cet aspect de l’éros. »

Alain Daniélou, Shiva et Dionysos, (Fayard), 1979, p 205.

Dans un court essai publié récemment, le spécialiste en « géopolitique de la mer », Frédéric Eparvier, a abordé furtivement cet aspect fondamental de la société spartiate. Il se permettait néanmoins d’insister sur le côté supposément « viril » et « guerrier » de la sodomie initiatique à laquelle étaient obligés de s’adonner les neuf mille membres de cette fameuse cité homosexuelle :

« Les paides s’entrainaient entre eux dans un esprit de compétition parfois violent, participaient aux fêtes votives, et il semble qu’il régnait une certaine forme de tolérance, voire d’encouragement, à des relations homosexuelles avec les anciens, dans le but de resserrer les liens entre les futurs guerriers« .

Fréderic Eparvier, Sparte et l’idée spartiate, (La Nouvelle Librairie), 2024, p 31.

On comprend peut-être mieux pourquoi un autre membre de l’Institut Iliade nous affirmait dernièrement, très sûr de lui :

« Les Grecs de l’époque classique nous proposent également un modèle d’homme accompli, qualifié de « beau » et de « bon », capable d’agir comme il convient sous le regard des dieux et de ses pairs, afin de remplir de manière exemplaire ses devoirs envers la cité. »

Henri Levavasseur, L’identité, socle de la cité, (La Nouvelle Librairie), 2021, p 72.

Pour devenir un homme, un vrai, chez les Indo-européens, il fallait donc qu’un jeune garçon se fasse sodomiser par un initiateur dans le cadre d’un rituel traumatique. C’est tout simplement la culture du viol sur mineur institutionnalisée dans un cadre aristocratique. L’humiliation suprême sous couvert d’éducation. Ce rituel indispensable était souvent accompagné de tortures et autres sévices :

«Tourmenter les néophytes en leur infligeant humiliation, souffrance ou même de sérieuses blessures est une pratique courante dans les initiations, depuis celles des aborigènes australiens jusqu’à celles des universités américaines – du moins jusqu’à une époque récente. Cette expérience troublante a pour effet d’ébranler les fondements de la personnalité et de la disposer à recevoir de nouvelles identités. Il existe des témoignages de cette sorte pour les mystères de Mithra : des remarques (…) de Grégoire de Nazianze, des détails supplémentaires fournis par son scholiaste et un texte du Pseudo-Ambroise appelé Ambrosiaster. »

Walter Burkert, Les cultes à mystères dans l’antiquité, (Belles Lettres), 2021, p 100.

Tout cela se faisait évidemment sous le regard bienveillant des « dieux » qui transmettaient leurs « valeurs » aux hommes par le biais d’initiateurs sodomites, disciples de Zeus/Jupiter ou du « dieu » solaire Apollon :

« Or, cette coutume de serments homosexuels en un lieu consacré, on la retrouvera à Théra, à Mégare avec Dioklès, à Khalkis, avec Kléomakhos : elle est un rite. Sous sa forme la plus archaïque, à Théra, antérieurement à l’évolution des mœurs qui transforma les éromènes en objets sexuels convoités et disputés par les hommes adultes, il n’est point question de « serments de fidélité » des érastes aux éromènes, mais l’on proclame aux dieux que le rite homosexuel a été accompli. Ici se comprend la présence de la divinité, ou du héros modèle : l’éraste et l’éromène témoignent de l’exacte exécution du rituel dont le héros ou dieu ont la responsabilité. »

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996 p 183.

On ne pourra qu’apprécier la franchise du néo-païen Alexandre Maupertuis (Philippe Camby) qui abordait la question sans détour :

« On accordait à la sodomie une rare valeur religieuse, parce que ce sens du phallus ne se limitait pas à la sexualité : il était le symbole d’une virilité transcendante, l’expression et l’incarnation de la vertu d’un homme. Une inscription a été retrouvée dans le temple d’Apollon à Théra, en Sicile, dans laquelle Crimon remercie le dieu d’avoir sodomisé Bathycles. Il lui a transféré sa vertu par l’intermédiaire de son phallus. Le sperme de Crimon administré per anum transfère à Bathycles son courage. Chez les peuples doriens, le système éducatif tout entier était organisé autour de la paidérasteia. Le jeune Crétois n’était inséré dans la société adulte qu’à la condition d’avoir trouvé un amant. Celui-ci feignait de l’enlever. Ils vivaient deux mois ensemble, au terme desquels l’aîné lui remettait ses armes. Le jeune homme qui n’avait pas trouvé d’amant était couvert de honte. Au Ve siècle encore, le bataillon d’élite de l’armée thébaine n’était constitué que d’amants et d’aimés. On pensait que leur attachement réciproque les entraînait à accomplir les plus hauts faits d’armes : on l’appelait le Bataillon Sacré. »

Alexandre Maupertuis, Le sexe et le plaisir avant le christianisme : l’érotisme sacré, 1997, (Retz), p 64.

La Nouvelle Droite ayant été en partie parrainée par plusieurs nazis exfiltrés comme l’italien Giorgio Locchi ou le nationaliste breton Olier Mordrelle, on ne sortira pas du contexte de notre étude en nous référant au néo-nazi Michael Kühnen. Il prenait lui aussi Sparte comme un modèle de civilisation indépassable. Nous allons vite comprendre pourquoi :

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Michael Kühnen

« Sparte a interdit toute relation hétérosexuelle à ses citoyens mâles de moins de 35 ans. Une disposition qui devait contraindre ses combattants à plus de concentration pour le bien commun. En revanche, Sparte autorisait, favorisait même les rapports homosexuels entre les combattants : le jeune Spartiate et son partenaire plus âgé formaient un couple, vivant ensemble, combattant ensemble et s’il le fallait mourant côte à côte. Plus que tout, ces principes ont permis de faire de l’armée spartiate cette armée légendaire, tout à la fois valeureuse et crainte de ses ennemis. La sexualité a été délibérément orientée vers un approfondissement des rapports humains au service de la confrérie. La raison? Les Spartiates savaient que face à son amant, aucun guerrier ne pouvait faillir ni faire acte de trahison.« 

Michael Kühnen, National-socialisme et homosexualité, (Ars Magna), 2004, p 13.

Michael Kühnen est mort du sida à l’âge de 36 ans. Celui-ci expliquait bien dans ses écrits que l’ennemi absolu de la race blanche était le judéo-christianisme, auquel il reprochait avant tout d’être une force de destruction homophobe et intolérante, ennemie de l’humanité. Ironie assez cocasse, le transhumaniste et super-mondialiste sodomite israélien Yuval Noah Harari tient, à sa façon, exactement le même discours. On croirait lire un auteur du G.R.E.C.E :

« Quand j’emploie le mot « Dieu », je pense au Dieu de l’État islamique, des croisades, de l’Inquisition et aux banderoles du style « Dieu hait les pédés ». Quand je pense au mystère de l’existence, je préfère employer d’autres mots afin d’éviter toute confusion« .

Yuval Noah Harari, 21 leçons pour le XXIème siècle, (Albin Michel), 2018, p 217.

Un autre intellectuel néo-païen nous a livré de précieuses explications  sur cette noble tradition pédérastique « virile » :

« L’homosexualité et le sport sont intimement liés. Ce lien n’a toutefois jamais eu un caractère général. Si certaines cités grecques l’autorisent (Sparte), tout en le limitant et en le contrôlant, désirant lui conserver sa pureté, d’autres l’interdisent totalement. Au-delà de son aspect moral, l’homosexualité de la Grèce antique apparaît très différente, pour ne pas dire à l’opposé, de celle du monde moderne où elle est essentiellement une pratique pervertie et vicieuse d’un ancien rite au contenu positif. Elle est la satisfaction bestiale, passionnelle et névrotique d’un plaisir matérialiste coupé de toute référence à quelque chose de supérieur. En revanche, l’homosexualité sportive grecque, dépourvue d’efféminement de mœurs, fut une pratique virile et initiatique visant à normaliser un être et à le faire accéder à un niveau supérieur. Le sujet central en est l’adolescent qui n’est pas perçu comme un être fini, c’est-à-dire un adulte, un homme achevé apte à prendre part aux affaires spirituelles, politiques et militaires de la cité. Il est symboliquement un être « asexué » ou encore une « femme » – et utilisé comme telle – à qui l’éducateur « révélait », par la pratique sportivo-sexuelle, sa vraie nature et assumait ainsi son « passage » dans l’univers des êtres complets, des adultes mâles. Ce rite initiatique est donc d’importance. »

Bernard Marillier, B.A.-BA Jeux olympiques, (Pardès), 2000, p 18-19.

Certains objecteront que ce phénomène ne concernait que la Grèce, contrairement à la Rome guerrière et pudique. Cet argument n’est pas recevable :

« L’homosexualité masculine était courante dans la Rome ancienne. Elle ne choquait pas. Les allusions abondent, dans Catulle, Juvénal, Martial, Pétrone, qui attestent la banalité du fait ; Valère Maxime raconte une série d’histoires pédérastiques couvrant toute l’histoire de la République depuis le IVe siècle ; de Caton à Auguste, l’homosexualité est générale dans l’aristocratie romaine.« 

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 538.

« Les histoires concernant les empereurs romains et leurs frasques sexuelles illicites et souvent bizarres sont légion. L’historien Suétone rend publiques certaines de ces anecdotes, depuis celle de Tibère à Capri nageant entouré de petits garçons qui le mordillent, jusqu’à celle relatant le travestisme et la cruauté meurtrière de Caligula et de Néron, qui se complaisaient dans l’inceste et la copulation avec hommes et garçons. Il y avait Galba, qui aimait les hommes mûrs et vigoureux ; Othon, qui se massait le visage avec des boulettes de pain pour empêcher sa barbe de pousser ; et Commode, dont on disait que « chaque partie de son corps, même sa bouche, avait été souillée de rapports avec femmes et hommes, et qui tenait à ses côtés un petit garçon nu paré de bijoux. Tatien écrit que les Romains collectionnaient les garçons comme d’autres les troupeaux de chevaux dans un pré. »

Colin Spencer, Histoire de l’homosexualité de l’Antiquité à nos jours, (Le Pré aux Clercs), 1998, p 83.

« Enfin, Rome est une société esclavagiste où le maître exerce le droit de cuissage, si bien que les esclaves avaient fait de nécessité vertu dans un proverbe : « Il n’y a pas de honte à faire ce que le maître commande. » Aussi l’homophilie, pour laquelle on avait toutes les indulgences, consistait-elle en relations actives d’un maître avec son jeune esclave, son mignon. »

Paul Veyne, Sexe et pouvoir à Rome, (Tallandier, poche), 2016, p 202-203.

On peut en l’occurrence évoquer brièvement la figure du célèbre Cicéron :

Cicéron

«Le même Cicéron, qui exprime la peur des Romains de voir le modèle pédérastique grec s’insinuer dans l’éducation des jeunes Romains libres, compose des vers érotiques pour son secrétaire, le jeune affranchi Tiron et s’y plaint, d’après Pline le Jeune, que Tiron lui ait refusé, la nuit venue, les quelques baisers qu’il lui devait après le dîner. »

Géraldine Puccini-Delbey, La vie sexuelle à Rome, (Tallandier), 2007, p 145.

L’homme qui mit fin à la révolte des Juifs dans l’empire romain fut Hadrien. Il est connu pour avoir voué un culte idolâtrique à son jeune amant Antinoüs dont il était éperdument  amoureux. Se faire anéantir et réduire en esclavage par un sodomite constitue d’après nous la preuve que les Juifs, ayant sciemment rompu leur alliance avec Dieu, furent punis en conséquence de la plus humiliante des manières. Le païen Celse, héros de la Nouvelle Droite, se plut à comparer le culte que les chrétiens rendaient au Christ à celui rendu à Antinoüs par Hadrien :

« Il parle ensuite de l’amour dont s’éprit l’empereur Hadrien pour un jeune homme nommé Antinoüs et du culte qu’il lui fit rendre dans la ville d’Egypte Antinopolis qui tire de lui son nom; et il prétend que ce culte ne diffère en rien de celui que nous rendons à Jésus. Mais voyez combien la haine l’aveugle : quel rapport y a-t-il entre la vie d’Antinoüs, souillée par les vices les plus infects et par des crimes contre nature, et la vie de Jésus, dont l’innocence et la modestie ont désarmé la calomnie la plus envenimée?« 

Origène, Contre Celse : Livre II, (La Caverne du Pèlerin), 2023, p 102.

Rappelons que le philosophe chrétien du IIème siècle Athénagore, à la fin de sa Supplique au sujet des chrétiens adressée à Marc Aurèle, reprochait également aux païens leurs mœurs pédérastiques.

Pour ce qui est des Celtes, on se fiera au témoignage de Diodore de Sicile :

« Ils ont de jolies femmes, mais ils approchent d’elles rarement; ils ont une préférence passionnée pour les embrasements immoraux des mâles. Chose incompréhensible ! Leur habitude est de dormir par terre sur des peaux de bêtes sauvages, et de s’ébattre avec deux partenaires, un de chaque côté. Et la chose la plus étonnante, c’est que, n’ayant aucun respect pour leur propre dignité, ils livrent sans résistance leurs beaux corps à d’autres hommes, et ils ne considèrent pas cette pratique comme honteuse ; au contraire, ils proposent leurs faveurs, et quand on ne les accepte pas, ils considèrent ce refus comme une injure« .

Cité par Bernard Sergent dans Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996,  p 507.

Une autre coutume à laquelle certains païens accordaient une grande importance dans le cadre de leurs cérémonies religieuses était le travestissement. Il était parfois suivi par la castration. La figure de l’androgyne jouait un rôle fondamental dans la religion païenne. Il était considéré comme l’entité parfaite par excellence, comme l’avait expliqué Platon dans son célèbre Banquet :

« De fait, ils exècrent la pureté au point qu’ils trouvent même du charme aux efféminés ; ils sont soumis au commandement de ces gens qui, s’ils ne sont pas invertis, sont impropres à cette religion, s’il faut lui donner ce nom. En effet, ils se châtrent et changent leur physique, afin que d’hommes ils deviennent comme des femmes et que, soumis contre nature, ils endossent un rôle féminin, si bien qu’ils sont à ce moment-là seulement des prêtres appropriés et dignes de leur superstition (…) Que penser, donc, de ces mystères, où d’honnête on devient déshonoré et de pur on devient débauché, alors que la véritable pratique de la religion est chez nous telle qu’elle rend honnêtes les indignes et vertueux les gens dissolus?« 

Ambrosiaster, Contre les païens/Sur le destin, (Cerf), 2007, p 124-125.

Saint Jean Chrysostome fustigeait en ces termes les pauvres hères qui s’adonnaient à ces pratiques étranges :

«Car je ne dirai pas seulement que vous êtes devenu femme ; mais j’ajouterai que vous avez cessé d’être homme, que vous avez perdu votre nature sans prendre l’autre, que vous les avez trahies toutes les deux, et que vous méritez d’être chassé, lapidé par les hommes et par les femmes, puisque vous avez déshonoré l’un et l’autre sexe. Et pour vous faire bien comprendre l’énormité de votre crime : Si quelqu’un vous proposait de vous changer d’homme en chien, ne le fuiriez-vous pas comme un malfaiteur ? Et voilà que vous vous êtes vous-même changé, non pas en chien, mais en animal bien plus vil : car un chien est utile, tandis que l’infâme n’est bon à rien (…) Car nulle part chez les animaux on ne voit de telles unions ; là, la nature reconnaît ses limites ; mais vous, en déshonorant ainsi votre espèce, vous le placez au-dessous de celle des brutes. Encore une fois, quelle est la source de ces maux ? La volupté, l’oubli de Dieu ; car dès qu’on a perdu la crainte de Dieu, tous les biens s’envolent à la fin. »

Saint Jean Chrysostome, Homélies sur les épitres de Saint Paul : tome 2, (François-Xavier de Guibert), 2009, p 32-33.

Voilà les mœurs de ces « Anciens » dont se revendiquent si fièrement les auteurs néo-droitiers. Ils affirment en effet que l’on peut être un sodomite « viril », puisqu’ il a toujours existé une homosexualité « respectable », réservée qui plus est à des « âmes d’élite. » Tout cela est absolument ridicule mais ces gens-là sont visiblement persuadés du bien-fondé de leur étrange conception de la masculinité. On comprend mieux Mgr Freppel lorsque celui-ci faisait le bilan de la civilisation gréco-romaine :

« Sparte a péri, parce qu’en cherchant la force dans la dureté d’un civisme inhumain, elle foulait aux pieds dans sa constitution les lois les plus sacrées de la nature. Athènes a péri, parce qu’au lieu de mettre son génie au service d’une civilisation morale, elle a initié les peuples aux raffinements d’une corruption élégante. Rome a péri, parce qu’elle a outragé la dignité humaine par l’abus le plus révoltant de la force. »

Mgr Freppel Les Pères apostoliques et leur époque, (La Caverne du Pèlerin), 2025, p 86-87.

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Henri de Montherlant

L’un des représentants de ce paganisme pédérastique fut incontestablement l’écrivain Henry de Montherlant. Nous avons vu qu’il contribua grandement au renouveau païen dans la pensée française aux yeux du théoricien Jacques Marlaud qui ne tarissait pas d’éloge à son égard : « son œuvre est sans doute le plus grand monument de la pensée néo-païenne en France« .* Il est également porté aux nues par les auteurs de La Nouvelle Librairie comme François Bousquet ou Xavier Eman qui le considèrent comme un poète guerrier et « l’une des plus remarquables créations de l’esprit européen au XXème siècle ». La réalité est un peu plus sordide. À l’instar d’un Frédéric Nietzsche par exemple, qui n’était qu’un psychotique impuissant consumé par sa propre faiblesse et obnubilé par une volonté de puissance fantasmatique dont il était absolument dépourvu, Henry de Montherlant n’était qu’un satyre homosexuel obsédé par les jeunes garçons dont il n’aspirait, avec son complice Roger Peyrefitte, qu’à vampiriser l’énergie vitale. C’était là sa raison d’être. C’est même ce qui inspira toute son œuvre littéraire tourmentée :

« L’écrivain Pierre Sipriot a écrit un livre sur la vie de Montherlant, qui s’appuie principalement sur la correspondance de celui-ci avec Roger Peyrefitte, où il reporte que Peyrefitte et Montherlant faisaient des virées ensemble à Paris pour draguer des gamins dans les foires ou au cinéma et les ramener dans leur lit, et que Montherlant payait certaines mères de famille complaisantes… Il lui arriva plusieurs fois d’être dénoncé par des garçons qu’il avait dragués mais lorsqu’il se retrouvait devant le commissaire de police, sa notoriété d’Immortel faisait, le plus souvent, étouffer l’affaire. »

[Source]

On appréciera la morgue pour le moins gênante dont faisait preuve Jacques Marlaud pour justifier les irrésistibles penchants sodomites de son maître à penser : « La plèbe est impuissante à s’élever jusqu’à de tels critères de vie, et ceux qui jugent Montherlant avec les œillères de la morale vulgaire confondent les niveaux d’humanité. » p 99.

Ne soyons pas étonnés d’apprendre que Montherlant était un grand admirateur de Julien l’Apostat, l’adorateur de phallus solaire et massacreur de chrétiens :

« Je ne puis vaincre cette sympathie que j’ai toujours eue pour Julien l’Apostat. Si la métempsycose existe, j’ai été cet homme. C’est l’homme dont le rôle, la vie, le caractère m’eussent le mieux convenu dans l’histoire. »

Henry de Montherlant, Carnets 1930-1944, (Gallimard), 1957.

Car après tout, comme l’expliquait fort bien l’ancien président du G.R.E.C.E :

« Montherlant, incroyant notoire, n’était pas un athée. Il méprisait ce qu’il appelait « le poison chrétien », comme Nietzsche, parce que la divinité y recouvre tout ce qui est petit, mesquin, impuissance, dépendance, ressentiment, envie, irréalisme (…) Sous le paganisme littéraire exprimé verbalement dans ses livres, il y a le paganisme profond, inexprimé, mais qui base tout l’éthique du guerrier et qui en est le soutien le plus sûr. Cette éthique est essentiellement antichrétienne. »

Jacques Marlaud, Le renouveau païen dans la pensée française, (Dualpha), 2018, p 102.

Jacques Benoist-Méchin

Un autre homosexuel auquel nous avons déjà fait brièvement allusion, Jacques Benoist-Méchin s’était livré à un éloge de Julien l’Apostat. L’empereur avait visiblement trouvé des apologètes dignes de son rang. Rappelons que ce synarque, amoureux du monde arabe, finit par « adopter » son amant algérien, réalisant ainsi cette alliance fusionnelle entre l’Orient et l’Occident à laquelle il avait aspiré toute sa vie, et qu’il avait joliment appelée son « rêve le plus long ». Comme André Gide ou Henry de Montherlant, il décida d’aller en Afrique du Nord pour pratiquer plus librement sa pédérastie. Benoist-Méchin rédigea la biographie d’un autre sodomite païen, le conquérant Alexandre le Grand, qui mourut probablement de ses débauches dans un état de pourrissement avancé.

Alexandre Le Grand, Fils du Dragon [VIDEOS]

Revenons à Montherlant. N’étant plus en mesure de satisfaire physiquement ses penchants sodomites, il tenta, en véritable chantre du néo-paganisme, de se suicider en avalant une capsule d’acide. Il se rata. Il prit finalement un revolver et se fit éclater la cervelle. Geste admirable repris quelques décennies plus tard par un autre super païen bien connu : Dominique Venner. Nous allons d’ailleurs rendre hommage à celui-ci en procédant à quelques rappels assez significatifs.

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Dominique Venner

Dominique Venner prétendait être un samouraï. Il différait en cela de son ami Jean Mabire, qui avait choisi d’être un barde viking, ou d’Alain de Benoist, qui a opté pour un rôle plus complexe, celui de druide heideggérien (il en faut pour tous les goûts). Nous évoquerons donc brièvement le nom de l’écrivain japonais Yukio Mishima, faux guerrier mais vrai pédéraste, auteur de romans étranges, (Le Pavillon d’or, Une Soif d’amour…). S’étant ouvert le ventre (suicide rituel) soi-disant pour lutter contre la décadence du monde moderne, il aura vraisemblablement servi de modèle au « samouraï d’Occident » pour commettre son geste tragique et sacrilège dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Nous citerons pour l’occasion ces belles paroles de Saint Augustin, que Dominique Venner méprisait : « La mort volontaire n’est jamais la preuve d’une grandeur d’âme. »

Yukio Mishima

Les samouraïs, guerriers intrépides et impitoyables, ont toujours été connus pour être de féroces massacreurs de chrétiens. Mais il y a un deuxième point qui semble les avoir caractérisés :

« Que l’homosexualité guerrière soit d’origine préhistorique, ou qu’elle ait été introduite par les moines bouddhistes venus dans l’archipel vers 600 de notre ère, elle s’atteste en tout cas à partir de 1200, de manière croissante, chez les Samouraï. Parmi eux, paraît-il, l’amour entre hommes était considéré comme plus viril que l’amour hétérosexuel, comme corrélé à la guerre et au courage. Chaque chevalier cherchait un jeune amant, digne de sa propre valeur, et lui donnait son éducation militaire. Il s’établissait entre eux une émulation et une fraternité…dont la Grèce offre des parallèles rigoureux. Là encore les éromènes faisaient l’objet de rivalités, qui se résolvaient dans le duel.« 

Bernard Sergent, Homosexualité et initiation chez les peuples indo-européens, (Payot), 1996, p 62.

« Au XVIIe siècle, les prêtres bouddhiques entretenaient d’intimes relations avec de jeunes pages qui deviendraient prêtres à leur tour. Les contes d’amour de Saïkakou Ebara (1641-1693) reflètent l’esprit samouraï : Les samouraïs estiment que l’amour d’une femme rend l’homme lâche et efféminé et que l’amour pour un garçon est viril et honorable.« 

Philippe Randa, B.A-BA : Homosexualité, (Pardès), 2004, p 11.

L’homosexuel militant Colin Spencer, dans un ouvrage instructif mais ô combien indigeste, narrait l’anecdote suivante. Elle concerne saint François Xavier qui fut confronté aux guerriers du Soleil Levant :

« Il visita, avec ses compagnons, un grand monastère zen, et découvrit l’abominable vice contre nature, si répandu qu’ils le pratiquent sans aucun sentiment de honte. Ils ont beaucoup de jeunes garçons avec lesquels ils commettent leurs horribles actes. Les Japonais furent très surpris et se moquèrent de lui. François-Xavier s’en fut sans dire un mot. Les jésuites s’aperçurent également que le péché de Sodome était fréquent chez les samouraïs, pour tout dire, ils le rencontraient partout où ils posaient le pied! Ils s’efforcèrent de faire passer leur message chrétien à leurs hôtes en le décrivant comme un crime si abominable qu’il est plus impur que le cochon et plus bas que le chien. Les seigneurs japonais étaient parfois très courroucés de ces commentaires, et leur demandaient de partir ; d’autres fois, l’émoi des jésuites amusait (…) Le Japon s’installa dans un ordre nouveau, à l’écart du monde ; les grandes villes étaient prospères, le bouddhisme largement répandu, et la coutume d’homosexualité devint populaire, sous le nom de shudo, non seulement chez les samouraïs et les moines, mais aussi dans la bourgeoisie.« 

Colin Spencer, Histoire de l’homosexualité de l’Antiquité à nos jours, (Le Pré aux Clercs), 1998, p 160-161.

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Un autre grand représentant de ce paganisme pédérastique décomplexé est le célèbre Gabriel Matzneff, grand ami d’Alain de Benoist. Nous ne nous attarderons pas outre mesure sur ce pédophile authentique et homme de réseaux  que le journaliste François-Xavier Rochette dénonce depuis des années dans ses très bons articles parus dans Rivarol. Nous nous contenterons de quelques remarques assez fameuses faites par ce prédateur sexuel fort respecté dans certains milieux d’extrême-droite dégénérés :

« Mes amis pédophiles peuvent témoigner que ce n’est qu’exceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses, et où l’unique séduction est celle du portefeuille qui joue de façon ou d’autre un rôle d’importance dans les relations sexuelles entre adultes et enfants, où la frontière qui sépare l’amour de la vénalité n’est jamais tracée. »

Cité par Anne-Claude Ambroise-Rendu dans Histoire de la pédophilie, (Fayard), 2014, p 180.

La philosophie mystique du pédosataniste Gabriel Matzneff

« Matzneff est un homme du sérail, un écrivain possédant une chronique au Monde, qui s’inscrit, comme le note Sollers, dans un tradition, celle de Gide ou de Montherlant, revisitée et actualisée. Avec lui on est passé de l’euphémisme à l’explicite pour le plus grand plaisir d’un certain nombre de lecteurs. Du coup, l’aveu qu’il fait de son recours à des enfants prostitués en Asie ne semble troubler personne. En 1990, dans Mes amours décomposées, il se plaint des fatigues que lui occasionne sa vie amoureuse et note : Quel repos la prostitution ! Les gamines et les gamins qui couchent avec moi sans m’aimer, c’est-à-dire sans prétendre dévorer mon énergie et mon temps, quelle sinécure! Oui, dès que possible, repartir pour l’Asie! »

Anne-Claude Ambroise-Rendu, Histoire de la pédophilie, (Fayard), 2014, p 182.

Alain de Benoist s’est plusieurs fois vanté d’être un admirateur inconditionnel de Matzneff. Il faut bien comprendre que pour ce grand intellectuel, vomir sur le Christ et insulter la Bienheureuse Vierge Marie, tout en faisant l’éloge d’un immonde pédophile connu de tout le gratin parisiano-mondain, c’est lutter contre le système mondialiste. Nous avouons ne pas avoir été très emballé par cette curieuse leçon de « métapolitique » :

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Alain de Benoist

« Gabriel Matzneff est un grand écrivain français, mais aussi un homme qui est instinctivement au-delà des modes éphémères, de la pensée toute faite, des sermons des lignes de vertus. J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire dans le volume d’hommages qui lui a été consacré l’an dernier : les gens qui n’aiment pas Matzneff me sont immédiatement antipathiques. »

Alain de Benoist, Contre l’esprit du Temps, (La Nouvelle Librairie), 2022, p 243.

Lorsque l’on demanda à l’éditeur François Bousquet la raison pour laquelle il comptait publier le dernier ouvrage du prédateur sadique Gabriel Matzneff, il répondit : « Mais parce que je suis éditeur voyons ! »

On insistera sur un point important :

« L’éros enfant ou adolescent est placé par Gabriel Matzneff sous les auspices d’une esthétique et d’une pédagogie qui prennent en partie leur origine dans la pédérastie de la Grèce antique. »*

Anne-Claude Ambroise-Rendu, Histoire de la pédophilie, (Fayard), 2014, p 178.

Mentionnons aussi la grande vedette des éditions de La Nouvelle Librairie, le sodomite Renaud Camus. Il fut pendant un demi-siècle un militant actif de la cause homosexuelle, avant de devenir un auteur « réactionnaire viril » parti en croisade contre le Grand Remplacement.  Ce « grand écrivain défenseur des valeurs européennes » nous expliquait d’ailleurs dans ses Notes achriennes (Hachette, 1982), que la raison de sa présumée aversion pour les Arabes s’expliquait par le fait qu’ils étaient la plupart du temps des amants trop brutaux, incapables de le satisfaire sexuellement.

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L’indigne Renaud Camus

Il n’est pas inutile de mentionner aussi  le chef de fil du néo-paganisme américain, le druide sodomite Jack Donovan. Cet « ancien » membre de l’Église de Satan publia en 2006 un manifeste intitulé Androphilia. Il est considéré comme un modèle de virilité par le survivaliste Piero San Giorgio qui préface ses ouvrages aux éditions Cultures et Racines (qui diffuse notamment les travaux de Pierre Hillard). Androphilia n’a toujours pas été publié en français…

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Jack Donovan, sodomite et adorateur de Belzébuth, l’un des pères du mouvement MGTOW…

Les amitiés pas très catholiques de Pierre Hillard

Alain de Benoist avait courageusement exprimé sa position au sujet du vice sodomite :

« L’homosexualité est une tendance qui a toujours existé et sous toutes les latitudes. Elle n’est pas une orientation « normale » au sens de la norme statistique, puisqu’elle est toujours très minoritaire, mais elle n’est pas moins aussi « naturelle » que l’hétérosexualité. Elle n’est ni une perversion ni une maladie, ni un « comportement gravement désordonné » comme disent les catholiques (…) J’ai fréquenté au cours de ma vie beaucoup d’homosexuels, de Jacques Benoist-Méchin et Montherlant jusqu’à Pierre Gripari ou Guy Hocquenghem, pour ne citer que des morts, assez pour constater qu’ils n’étaient ni meilleurs ni pires que les hétéros« .

Alain de Benoist, Contre l’esprit du temps, (La Nouvelle Librairie), 2022, p 332.

Même s’il n’est pas officiellement affilié à la Nouvelle Droite,  nous citerons le pédéraste militant Dominique Fernandez, fils du collaborationniste Ramon Fernandez, défenseur inconditionnel de Gabriel Matzneff et membre de l’Académie française. Il s’est fait graver l’effigie de Ganymède sur le pommeau de son épée d’Immortel. Ganymède est l’égérie par excellence des pédophiles. En fin connaisseur, il justifiait les pratiques de cette initiation homosexuelle « pédagogique » de la manière suivante :

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Dominique Fernandez,

« L’homosexualité, dans ces conditions, n’était pas vécue comme une activité marginale, mais comme une préparation normale à l’hétérosexualité, comme un prélude au mariage. Avant le séjour en brousse, le jeune garçon était considéré comme un non-homme. L’initiation n’avait pour but que d’expulser sa moitié féminine, et de le rendre prêt pour la vie conjugale (…) Le couple Apollon-Hyacinthe peut être considéré comme le modèle fondateur du rapport éraste-éromène (…) Ces couples mythologiques, avec plusieurs autres (Apollon et Narcisse, Héraklès et Hylas, Zeus et Ganymède), ont servi de modèles à l’institution historique de l’homosexualité en Crète et dans les autres régions de l’Hellade. L’amour grec, partout, était codifié selon les règles minutieuses et à l’intérieur d’un cadre institutionnel très étroit ».

Dominique Fernandez, Le rapt de Ganymède, (Grasset), 1989, p 138.

Un autre ami de Gabriel Matzneff et d’Alain de Benoist, le néo-païen Christopher Gérard, n’a pas manqué dernièrement de vanter le modèle grec. Il s’est bien évidemment gardé d’aborder l’essentiel :

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Christopher Gérard

« La paideaia classique comme principe éducatif et comme idéal de communauté civilisationnelle consiste donc en une discipline progressive qui transforme l’enfant, l’adolescent et même l’adulte sur les plans physique et moral ; elle est un élan créateur et directeur qui s’oppose à la pulsion morbide consistant à refuser de préserver ses traditions. »

Cité par Philippe Conrad dans Ce que nous sommes, (La Nouvelle Librairie), 2023, p 119.

On complétera ces propos hypocrites avec l’aide de Dominique Fernandez : « Il était admis que l’éraste ne dominait sexuellement l’éromène que pour faire, d’un androgyne encore pétri de féminité, un homme pleinement viril« .* Pensons à tous les jeunes hommes détruits au fil des siècles par cette abomination considérée par la Nouvelle Droite comme un élément admirable de notre patrimoine « indo-européen ».

*Dominique Fernandez, Le rapt de Ganymède, (Grasset), 1989, p 139.

La sodomie initiatique, vraie valeur néo-païenne, constitue à n’en point douter le point central de la religion de la Contre-église. Il nous paraît évident que  tous les initiés doivent passer par cette étape pour rejoindre ses rangs. La tradition catholique n’a jamais été assez sévère à l’encontre de cette abominable flétrissure :

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Saint Bernardin de Sienne

« La passion pour des formes illégitimes est proche de la folie ; ce vice perturbe l’intellect, brise l’âme élevée et généreuse, mène des grandes idées aux infimes, rend pusillanimes, irascibles, obstinés et endurcis, servilement inconstants et incapables de tout ; en outre, étant l’âme agitée par une insatiable convoitise de jouir, elle ne suit pas la raison mais la fureur (…) La cause de cela est qu’ils sont aveuglés et si leurs pensées vont aux choses hautes et grandes, ainsi que les ont les âmes magnanimes, la fureur les rompt et les fracasses et les réduit à de viles choses, inutiles, pourries et corrompues et ces hommes ne se contenteront jamais (…) Si celui qui a vécu avec ce vice de la sodomie éprouve plus de peine qu’un autre, c’est parce que ce vice est le plus grand qui soit. »

Saint Bernardin de Sienne cité dans Eglise et Homosexualité, (Téqui), 2000, p 15.

Saint Jean Chrysostome rappelait que « Toutes les passions sont ignominieuses, mais surtout la sodomie : car l’âme souffre plus, est plus déshonorée par les péchés que le corps par les infirmités ».

Citons aussi  Saint Pierre Damien qui fustigeait en son temps ce vice abominable que la Nouvelle Droite païenne considère comme faisant partie intégrante de son système de valeurs :

« On ne peut sainement comparer ce vice à aucun autre, car il surpasse tous les vices en barbarie. Il est la mort des corps, la destruction des âmes, la pollution de la chair, l’extinction de la lumière de l’esprit. Il chasse le Saint Esprit du temple de la poitrine humaine, introduit le diable incitateur de luxure, induit en erreur et soutire à l’âme trompée toute connaissance de la vérité (…) Ce vice éloigne de la participation à l’assemblée ecclésiastique, et contraint à prier avec les démoniaques, et avec ceux qui sont tourmentés par des démons. Il sépare l’âme de Dieu et la réunit aux diables. Cette très infecte reine de Sodome rend celui qui se soumet à ses lois tyranniques méprisables aux hommes, et odieux à Dieu. Elle ordonne d’entreprendre des guerres impies contre Dieu, et de s’enrôler dans la milice du plus méchant esprit. Elle sépare des chœurs des anges. Elle rend captive l’âme malheureuse en la privant de sa noblesse native, sous le joug de sa propre domination. »

Saint Pierre Damien, Le livre de Gomorrhe, (ACRF), 2018, p 34.

Les paroles qui vont suivre sont d’autant plus admirables qu’elles sont tenues par une sainte femme (même si c’est Notre Seigneur qui s’exprime à travers elle). Elles jettent le blâme sur les prêtres catholiques qui osent s’adonner à ce vice abominable. Ces  gens représentent, selon nous, l’engeance la plus exécrable de tous les temps :

Saint Catherine de Sienne

«Comme des insensés, puisque la lumière de leur jugement s’est obscurcie, ils ne sont plus incommodés par cette puanteur et par tant de misère ! Non seulement je l’ai en horreur, moi suprême et éternelle pureté (je l’abomine tellement que mon divin jugement a englouti cinq villes uniquement à cause de ce pêché) mais que les démons eux-mêmes, les démons que ces misérables se sont donnés pour maîtres, ne peuvent le supporter. Non pas que le mal ne leur déplaise, ils n’aiment aucun bien, mais leur nature a été une nature angélique et c’est pourquoi elle répugne à voir commettre cet énorme pêché. Ils ont bien su décocher le dard empoisonné de la concupiscence, mais au moment de voir ce pêché se réaliser, ils s’enfuient pour la raison que je viens de te dire. »

Saint Catherine de Sienne, Le Livre des Dialogues,  (Seuil, poche), 2002, p 401-402.

L’ex-Illuminati Svali, au sujet  de la secte luciférienne élitiste dont elle faisait partie, avait rappelé que : « La plupart des responsables que j’ai connus étaient des homosexuels. C’était mon cas également. C’est accepté comme un style de vie dans ces milieux, et même encouragé. » (p 167).

Citons également Fritz Springmeier qui nous donnait un aperçu des mœurs de l’élite mondiale. Ce passage ne surprendra pas les personnes qui ont déjà étudié l’occultisme, les sociétés secrètes, le gnosticisme ou les réseaux de pouvoir de manière plus générale, bref tout ce qui à trait de près ou de loin au satanisme :

Fritz Springmeier

« Les Illuminati croient pouvoir aspirer l’esprit vital d’une personne au moyen de rapports sexuels avec ce qu’ils appellent « l’Œil d’Horus », l’anus. C’est pour cela que les dirigeants de l’Ordre Mondial (comme Georges Bush, Bill Clinton et des dizaines de milliers d’autres) pratiquent la sodomie : ils essaient de vampiriser toutes les années de vie de leurs victimes pour avoir une vie plus longue. Certaines des pauvres enfants victimes, que l’on réservait précisément dans ce but, semblent avoir été dépouillés de leur force vitale. »

Fritz Springmeier, La Formule Illuminati, (Ethos), 2023, p 663.

Une autre des « valeurs » primordiales de la société gréco-romaine était bien évidemment l’esclavage, considéré comme allant de soi. Sans cette immonde pratique, avec laquelle semble vouloir renouer la Nouvelle Droite, le monde gréco-romain n’aurait jamais pu assurer ni sa prospérité, ni sa pérennité. Il incluait logiquement, comme le rappelait saint Justin, l’esclavage sexuel :

« Quant à nous, pour nous garder de toute injustice et de toute impiété, nous avons appris qu’il est criminel d’exposer les nouveau-nés, d’abord parce que nous les voyons presque tous, non seulement les filles mais aussi les garçons, prendre le chemin de la prostitution. Et de même que les Anciens, à ce que l’on dit, élevaient des troupeaux de bœufs, de chèvres, de moutons ou de chevaux, ainsi, de nos jours, on élève des enfants, uniquement pour les vouer à la débauche et de même, dans toutes les nations, on tient en réserve en vue de ses turpitudes une foule d’efféminés, d’androgynes et de gens préparés à commettre toutes les infamies sur lesquels vous percevez des redevances, des impôts et des taxes. De plus, parmi ceux qui se livrent à ces débauches, outre le fait qu’il s’agit d’unions sacrilèges, impies et abjectes, peut-être s’en trouve-t-il qui abusent d’un enfant, d’un parent, d’un frère. »

Saint Justin, Apologie pour les chrétiens, (Cerf), 2006, p 203.

On peut évoquer brièvement une autre des « valeurs sublimantes » incarnés par les dieux païens, à savoir la zoophilie :

« Les relations sexuelles entre dieux, êtres humains et animaux sont familières à l’imaginaire des Romains, car elles sont nombreuses dans la mythologie. Et l’art les a souvent représentées. Certains médaillons d’appliques représentent ainsi des femmes qui s’offrent de dos à la monte d’un quadrupède dressé sur ses sabots arrière. »

Géralidne Puccini-Delbey, La vie sexuelle à Rome, (Tallandier), 2007, p 208.

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On peut à ce sujet rappeler la figure du « dieu » nordique Loki auquel Geroges Dumézil consacra une étude hagiographique en 1948. Loki est connu pour avoir été joyeusement sodomisé par Svadilfari, le cheval de Thor. Mentionnons encore le « dieu » préféré de Montherlant, Pan,  pédophile aux pieds de bouc qui aimait copuler avec des chèvres. Evoquons pour finir la jeune Europe, que Zeus enleva et déflora après s’être transformé en taureau…

Odin était une fiotte !

On comprend mieux Dominique Venner lorsque celui-ci affirmait, toujours aussi sentencieux et arrogant :

« Les Romains n’avaient besoin de personne, hors de leur propre regard, pour savoir comment se comporter et borner leurs désirs. Leur morale tolérante était en quelque sorte sui generis. Comme chez les autres peuples boréens, elle était étrangère à toute idée de péché, notamment pour ce qui touche à la sexualité. Elle coïncidait avec le salut de la cité, la pérennité de la famille et avec ce trait marquant du tempérament romain qu’est la gravitas, une austérité naturelle, exempte de tout puritanisme« .

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d’identité, (Du Rocher), 2011, p 127.

On laissera le mot de la fin à l’historienne Catherine Salles. Dans un ouvrage intéressant paru en 1982, elle se livrait à une description autrement plus véridique du monde romain :

« Issu de la violence, générateur de violences, le plaisir dans l’Antiquité n’existe que grâce aux milliers d’individus misérables et exploités, végétant dans les bas-quartiers des villes. Plaisir et violence, richesse et misère, constituent l’image contradictoire d’un monde où l’homme n’est exalté qu’au mépris d’autres hommes. L’idéal que représente pour beaucoup l’humanisme antique repose en fait sur la négation de toute une partie de l’humanité ravalée au rang d’outil. Scandaleux ou pitoyable à nos yeux de modernes, ce monde parallèle reste celui du désespoir absolu. »

Catherine Salles, Les bas-fonds de l’antiquité, (Robert Laffont), 1982, p 230.

Il est vrai que les néo-droitiers ne se formalisent pas outre-mesure concernant la problématique du mal. A l’image de leur chef de file, ils s’en tirent souvent avec des pirouettes dialectiques d’une puérilité affligeante lorsqu’il est question de sens moral. Ce relativisme philosophique est aux antipodes d’une pensée droite et profonde :

« L’éthique est une donnée fondamentale dans le paganisme, mais il n’y a pas de moralisation universelle. Ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de valeurs dans le monde autres que celles résultant de nos initiatives et de nos interprétations ».

Alain de Benoist, Comment peut-on être païen ?, (Albin Michel), 1981, p 260.

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