La philosophie mystique du pédosataniste Gabriel Matzneff, par François-Xavier Rochette [RIVAROL]

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
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Matzneff, sa religion

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile

Depuis des mois parle-t-on de l’affaire Matzneff qui a éclaté grâce à la publication de l’ouvrage de l’ancienne adolescente, Vanessa Springora, victime de l’écrivain pervers, en exerçant un véritable travail de réinformation tel Sisyphe face à la machine à déblatérer que sont les media aux ordres. Des media qui tentent en bavardant incessamment sur les seules chasses aux Lolitas de faire oublier les viols de petits garçons qu’a commis, par centaines certainement, cet épouvantable criminel.

Du côté de la dissidence ou d’un clan maquillé pour lui ressembler, on maintient une position équivoque qui ressemble à une défense de la bête poisseuse, la tactique consistant là aussi à ne parler que des relations que Matzneff a entretenues avec de jeunes adolescentes, et en en parlant abondamment, en saturant le sujet de phrases évoquant le « moins grave » de sa carrière criminelle.

Le but de ces palabres est donc de noyer le poisson. Tous ses défenseurs qui se défendent souvent eux-mêmes parce qu’ils ont souvent dans le passé relayé Matzneff ont dans un premier temps minimisé la pédomanie de Matzneff en la transformant dans leur discours en éphébophilie puis en simple libertinage. Ils devaient convaincre leur auditoire de leurs propres mensonges. Dans le même temps d’aucuns faisaient mine de s’offusquer de tous ces journalistes impudiques qui, finalement, se mêlaient, des affaires des autres. Matzneff lui-même évoquait cet argument de l’intimité en toisant ses contempteurs par un « et vous, comment couchez-vous ?! ».

Ce cinéma est ignoble. C’est du camouflage. D’autant plus ignoble qu’il est aussi le moyen d’injecter leur poison dans les esprits qu’ils ont su capter avec leur incontinence orale. Et de développer l’idée de l’enfant aguicheur, du petit dragueur, de l’adolescente lubrique, qui, dans certaines situations, seraient responsables d’un jeu de séduction imparable…

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
Tony Duvert, photo prise au Maroc

Tony Duvert, l’écrivain pédomane (dont un livre, L’Île Atlantique au contenu pédomane explicite, fut porté à l’écran-heureusement sans scène pédopornographique- il y a quelques années sur une chaîne publique dans un téléfilm dans lequel on retrouva comme acteur l’inénarrable Franck de Lapersonne) osait dire qu’un garçonnet de 6 ans était un homme (un homme accompli oui) dans le but de participer à la propagande sur la suppression de toutes lois restreignant la liberté sexuelle des pédophiles.

Gabriel Matzneff Satanisme Religion
Franck de Lapersonne dans l’adaptation cinéma de “l’Île Atlantique” de Tony Duvert.

Bref, la défense de Matzneff, même précautionneuse, consiste dans les faits à défendre la pédomanie en la dédiabolisant. On peut aussi se demander si certains prosélytes pervers ne s’emparent pas de l’actualité pour militer malignement pour la pédomanie décomplexée comme le faisait feu l’avocat Thierry Lévy, grand ami de Matzneff d’ailleurs. Une hypothèse ou un sentiment qui nous renvoie encore à l’oeuvre de Gabriel Matzneff dont l’art consiste depuis plusieurs décennies à banaliser la souillure de l’enfance, à être accepter en tant que pédophile là où il va, aussi bien dans un dîner mondain où les convives se disent catholiques et royalistes que dans des émissions radio ou de télévision.

Et il n’y a pas que Bernard Pivot qui s’est entretenu avec l’animal, mais beaucoup d’autres animateurs de télévision, y compris le célèbre Thierry Ardisson que l’on voit rire en jalousant un Matzneff prêt à aller rejoindre une gamine de 12 ans. Un Ardisson qui joue à l’animateur branché, sexe drogue et rock n’roll tout en entretenant un côté mystérieux avec son prétendu royalisme d’élite underground. Un Ardisson qui s’amusait régulièrement dans ses émissions nocturnes à demander à ses invités de crier devant lui et à la face de tous ces abrutis de téléspectateurs un effrayant « Gloire à Satan ! ».

Oseriez-vous crier « Gloire à Satan ? ». Doit-il être lui-même convaincu pour, à l’âge de 50 ou 60 ans, demander à ses invités de hurler ce genre de chose. Pour glorifier un énergumène comme Matzneff, il faut certainement être habité, en effet. Et partager l’esprit du bouc cornu, l’esprit de Matzneff, cet initié d’une certaine « philosophie ».

Le dictionnaire de Gabriel Matzneff

La pédomanie de Gabriel Matzneff s’inscrit en effet dans une vilaine « philosophie » qui procure au vice de ce petit démon et de ses amis un vernis servant en quelque sorte à le légitimer. Pour saisir la pensée du malveillant, du moins ses arguments, il faut lire en priorité un ouvrage en particulier. Le Dictionnaire philosophique de Gabriel Matzneff intitulé Le Taureau de Phalaris (Editions de La Table Ronde, 1987). Là, trouve-t-on un résumé de sa pensée. Certaines voix de la dissidence avancent l’idée selon laquelle Matzneff aurait été attaqué pour la seule raison qu’il ne serait pas du tout juif et plutôt de droite, parce qu’il défendrait des valeurs et des principes. Cette assertion est fausse, son Dictionnaire philosophique l’attestant à lui seul.

Premier point : Matzneff est un porc.

« Ce qui me gêne le plus chez les adversaires de l’avortement, c’est que dans le secret de leur cœur ils sont aussi des adversaires de la pilule. Leur fille de quinze ans, ils ne supportent pas l’idée qu’un amant la rende heureuse. Ce qu’ils nomment leur respect de la vie n’est en réalité que la haine de la vie, c’est-à-dire du bonheur et de la liberté. L’hypocrisie de notre bourgeoisie bien-pensante me fait furieusement horreur. »

De l’avortement « qui rend libre » à l’apologie du suicide

Matzneff est également un laudateur du suicide qu’il trouve bien joli.

« L’idée du suicide ne manque pas de charme ; mais celle d’être assassiné par une amante est incomparablement plus délicieuse. L’amour, c’est la mise à mort. Une passion n’est jamais si bien authentifiée que par le meurtre. »

Pour le mot « euthanasie », Gaby la Rafale écrit et cite ce passage estomaquant :

« Dans une page de ses Carnets inédits qu’il m’avait communiquée quelques mois avant sa mort, Montherlant écrit à propos de l’euthanasie : « La société moderne étant ce qu’elle est, nous ne pouvons pas exposer un ami aux tourments judiciaires qui l’accableraient s’il vous donnait le coup de grâce, pourtant bien souhaitable pour nous épargner une interminable agonie ou une horrible survie, si nous nous sommes ratés un peu ou tout à fait. Si j’avais du me suicider, j’aurais souhaité que ce fut Gabriel Matzneff, familier de ces choses, qui me donnât le coup de grâce. Mais comme nous venons de le voir il n’en est pas question. »

Nous avons bien lu « Gabriel Matzneff, familier de ces choses » ; que signifie cela, comment peut-il être familier de ces choses ? Il est vrai que la mort pour la mort semble intensément l’exciter :

« Les kamikazes ne parlent jamais du sacrifice qu’ils s’apprêtent à faire de leur vie comme d’un suicide, et pourtant c’est bien d’un suicide qu’il s’agit, de même que dans les premiers siècles de l’ère chrétienne les baptisés qui allaient délibérément à la mort, et qui souvent la provoquaient en confessant, au plus vif des persécutions, leur foi en Christ, commettaient eux aussi un suicide sacrificiel, un suicide d’accomplissement ».

Dans une vidéo de décembre 2019 de Matzneff (peut-être sa dernière vidéo d’avant la tempête médiatique) tournée pour les Clochards Célestes dans un appartement cossu, l’euthanasiaque glorifie le suicide et insulte en furie ceux ne partageant pas son point de vue sur le sujet allant jusqu’à qualifier ces derniers « d’ordures humaines ». Ca ne manque pas de piquant de la part d’un homme qui fait du mal à des petits garçons pour assouvir ses pulsions.

Une lucidité luciférienne

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
Caricature en référence à sa rubrique éditoriale “un Diable dans le Bénitier” qui paraissait encore dans Le Point juste avant le scandale –et dont les articles sont toujours disponibles.

Les idées de Matzneff sur l’avortement et sur le suicide qu’il magnifie font entrevoir à ses lecteurs les croyances noires auxquelles il se réfère, auxquelles il s’agrippe.  « La lucidité est la vertu infernale par excellence, écrit-il : le plus beau des anges est Luci-fer, le porteur de la lumière. Folie, lucidité, damnation, la boucle est bouclée. » Rien de plus dangereux qu’un narcissique de son espèce qui loue l’inversion des valeurs tout en faisant profession de lucidité. Ainsi à l’article qu’il consacre au mot Femme, ce luciférien patenté se plaît à blasphémer, à salir, à profaner à l’instar d’un adolescent sataniste imbécile :

« Captivé par le mythe de l’androgyne et voyant dans le Christ l’icône parfaite de l’adolescent-jeune fille, je devrais me refuser à diviser les êtres en hommes et femmes, ainsi qu’à opposer l’une à l’autre ces catégories. Nous sommes tous, à des degrés divers, bissexuels et, plutôt que de l’homme et de la femme, je devrais parler, comme Weininger, du masculin et du féminin qui sont en chacun de nous. »

Matzneff théoricien des genres avant l’heure, mais ce n’est guère étonnant pour ceux qui ont su cerner sa pensée profonde, souterraine, magmatique. Disciple de Montherlant, du Montherlant privé, du Montherlant fasciné par les sectes noires, diaboliques, Matzneff livre à ses lecteurs une étrange « définition » de la bonne éducation qu’il faudrait délivrer aux petits enfants. Là se réfère-t-il à l’abbé de Saint-Cyran, janséniste prêcheur à Port-Royal qui avait une drôle de manière d’enseigner :

« L’abbé de Saint-Cyran réduisait ordinairement ce qu’il fallait faire auprès des enfants à ces trois choses : parler peu, beaucoup tolérer, et prier encore davantage. Son ami Lancelot précise, dans ses Mémoires touchant la vie de M. de Saint-Cyran, que celui-ci ‘avait soin d’avertir que pour bien conduire les enfants, il fallait plus prier que crier, et plus parler d’eux que leur parler de Dieu. Ce respect de la liberté spirituelle de l’enfant et ce refus de l’école coercitive sont admirables. On comprend mieux, en lisant de semblables textes, que Saint-Cyran ait été enfermé par le cardinal de Richelieu au donjon de Vincennes- où son unique plaisir était de jouer au ping-pong (sic) (‘à la balle sur une table’ dit Lancelot) avec des enfants de sept ou huit ans. »

Espérons qu’il ne s’agit pas là d’une métaphore horrible, mais nous en doutons. Nous comprenons que « la théologie officielle » le « captive peu » et qu’il la laisse « à d’autres ». Elle n’est pas son « lot. » Et « être traité de gnostique ne » le  « trouble pas ». Nous ne mettrons pas en doute sa sincérité sur cette question. Matzneff étant en guerre contre la Création tout simplement, comme en atteste son article sur le mot Nature :

« la contre-nature, elle aussi, ne laisse pas d’avoir du bon. ‘Je suis votre petite fille, et je suis aussi votre petit garçon’, murmure à son amant la jeune amoureuse qui, quoique débutante et toute neuve dans les mystères de Vénus, accepte, avec cet enthousiasme sensuel que confère aux âmes bien nées la passion, les plus extraordinaires initiatives ; qui apprend dès ses premières leçons l’art de donner du plaisir à l’homme qu’elle aime, et d’en recevoir. »

La pédomanie de Matzneff est d’essence sataniste. Il est désormais impossible d’en douter. Ses propos sur la Prostitution en disent encore bien long :

« Les filles et les garçons qui, à Bangkok, à Colombo ou à Manille, se prostituent aux riches étrangers, y prennent rarement un vrai plaisir ; mais ils préfèrent cela à travailler douze heures par jour dans des rizières ou des plantations de canne à sucre. Seigneur, délivre-nous du mal ! Je veux dire : Seigneur, délivre-nous des jugements moraux ! ».

« Lucidité » matznévienne qui donne au monstre chauve un goût immodéré pour les voyages (il se déclare d’ailleurs nomade et cosmopolite) :

« Chaque fois que je prends l’avion pour Manille, c’est-à-dire pour le bout du monde, je suis envahi par un exquis sentiment d’invulnérabilité. Sensation absurde (car le malheur frappe n’importe où), mais toute-puissante, d’être hors d’atteinte. »

On aura compris ici la raison de sa joie quand il part pour le tiers-monde. Une euphorie à l’idée de rejoindre son hôtel et son lit, unique meuble indispensable à ses yeux :

« Le lit a toujours été le meuble essentiel, souvent l’unique, de mes domiciles parisiens : c’est mon terrain de chasse, fatal à l’innocence des petites perdrix dont, comme chacun sait, le sort est d’être mangées sur canapé. »

Ouf, Matzneff ne milite pas pour la pédophilie de masse, car il s’agirait d’une sorte de droit aristocratique :

« c’est le grand nombre qui pourrit tout. Le libertinage, dès qu’il cesse d’être aristocratique, réservé à un petit nombre d’hommes, dès qu’il se démocratise, c’est la fin des haricots. Le mal, c’est la promiscuité. »

La promiscuité manque de charme et le charme c’est important.

« L’un des charmes d’une liaison avec un gamin ou une gamine, c’est précisément que la famille et l’école occupant une grande partie de son temps,…,que ces brefs instants sont consacrés entièrement à l’amour,et que l’on échappe ainsi à la pesanteur du tête-à-tête permanent ».

C’est ça la droite ? C’est ça l’esprit aristocratique ? Voyons ! Ce monstre qui se tient bien à table représente l’inverse de ce qu’est un homme de droite, et ce n’est pas son individualisme et ses dîners chez Lipp qui le droitisent. Nous savons d’ailleurs que Matzneff apprécie le Barrès d’avant Barrès, le Barrès cosmopolite, le Barrès individualiste apprécié de Blum, le Barrès ami de Stanislas de Guaita, alchimiste azimuté. Cette admiration matznévienne pour Barrès nous inquiète (« j’ai toujours eu un faible, et plus qu’un faible pour Barrès »), tant l’écrivain chauve en connaît un rayon sur les faiblesses et les turpitudes récurrentes ou éphémères des plumes d’antan. En revanche, la véritable haine qu’il cultive à l’endroit de Charles Maurras (même si on n’est pas obligé d’admirer ses théorèmes) nous rassure. Dans son chapitre précisément consacré au Nationalisme, Matzneff semble craindre l’intransigeance du Martégal :

« On observe que Maurras fut dès sa jeunesse un excité qui ne rêvait que de règlements de comptes, d’épuration des traîtres, et chez qui la haine des métèques était une obsession. Moi qui, dès mes premiers balbutiements de plume, dans le Défi, ai soutenu que la vérité a toujours un pied dans le camp adverse, une telle frénésie d’ex-communication m’est déterminément étrangère. »

On ne saurait et on ne voudrait être familier de l’œuvre de Matzneff, mais les livres de cette vermine que nous avons lus sont suffisants pour saisir sa mentalité, en particulier le fonctionnement de sa monomanie perverse l’incitant à insulter comme le fou qu’il est tous ceux considérant la pédomanie comme une horreur absolue. Les grognements d’un petit démon.

François-Xavier Rochette.

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