Roy Cohn, mentor pédocriminel de Donald Trump et prédecesseur d’Epstein
Les services de Police des deux côtés de l’Atlantique se sont toujours opposés au bon déroulement des enquêtes concernant les réseaux pédocriminels d’élite. Telle est la situation depuis des décennies.
Le mentor de Donald Trump, Roy Cohn, était un pédophile qui maltraitait des garçons des deux côtés de l’Atlantique, dont un nommé Richard Kerr, pioché dans le foyer pour garçon de Kincora à Belfast (Kincora Boys’ Home, tristement célèbre au Royaume-Uni pour des scandales pédocriminels) et emmené à Venise pour être abusé sexuellement.
Les preuves de cette excursion à Venise suffisent à discréditer 40 ans de manipulations pour couvrir, non seulement les abus ayant eu lieu à Kincora, mais aussi le réseau international d’élite pédocriminel. Manipulations se perpétuant jusqu’à ce jour.
Richard Kerr était prêt à fournir toutes les informations contenues dans cet article – y compris les photographies et les dossiers financiers – à l’enquête indépendante sur les abus sexuels commis sur les enfants (IICSA) à Londres, mais cela ne l’intéressait pas .
Il y a un fil conducteur entre l’affaire Kerr, les activités de Roy Cohn, plus récemment, celles du prince Andrew, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell: un refus inquiétant des autorités britanniques et américaines d’enquêter correctement sur leur cas.
Il se pourrait que Roy Cohn ait fait partie d’un réseau de chantage sexuel lié à la mafia et aux services de renseignements dont la succession aurait été assurée par Epstein et Maxwell.
Roy Cohn était si corrompu qu’il a fini par être rayé du barreau de New York City, suite à quoi Donald Trump l’a largué. Lorsque Roy Cohn est mort du sida en 1986, Donald Trump a commencé à s’afficher aux côtés de Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell.
Aux États-Unis, le FBI couvrait un service de renseignement occulte dans lequel Epstein et Maxwell mettaient en place des honey pot («pièges à miel»). Les victimes pouvaient s’attendre à être encore trompées par le FBI s’étant jusque là comporté de manière si lamentable …
En août dernier, la police métropolitaine de Londres (Met) a annoncé qu’elle n’allait pas enquêter sur le prince Andrew pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineur. Leur porte-parole a annoncé qu’il avait enquêté sur des allégations selon lesquelles il aurait «eu des relations sexuelles avec Virginia Roberts Giuffre âgée de 17 ans dans les toilettes de Ghislaine Maxwell» à Londres et a confirmé que bien qu’ils aient reçu «une allégation ancienne de trafic à des fins d’exploitation sexuelle», aucune autre mesure ne serait prise ».
Il est peu probable que les officiers du Met aient même parlé au prince Andrew ou à Ghislaine Maxwell. Pour eux, l’affaire est «close».
Pendant ce temps, les médias traditionnels continuent d’ignorer le fait que le célèbre pédophile et ami de la famille royale, Lord Greville Janner, a présenté un adolescent prostitué au prince Andrew.
ROY COHN, l’ancien chef du réseau
Roy Cohn était un avocat new-yorkais verreux et cocaïnomane, lié à la mafia, persécutant les homosexuels. Il a agi en faveur de Donald Trump et a été la source d’inspiration du livre de Trump, “ The Art of the Deal ”, publié en 1987 peu de temps après la mort de Cohn. Avec l’élection de Trump à la présidence des États-Unis, la principale signification historique de Cohn est qu’il a inculqué au jeune Trump ses méthodes impitoyable, son approche amorale et trompeuse de la vie.
Cohn était un pédophile ayant des liens avec le réseau pédocriminel Anglo-Irlandais basé à Londres. Une connexion établie auprès du Texan vivant à Londres, Fred Ferguson, également pédophile et du Docteur Morris Fraser, un psychiatre d’Irlande du Nord qui était une figure clé de ce réseau. Quoi qu’il en soit, en 1977, lui et Ferguson ont pu se procurer garçon d’Irlande du Nord via ce réseau.
Le garçon faisait partie d’un groupe de garçons de 14 ans qui résidaient à Williamson House à Belfast jusqu’à ce qu’ils soient transférés au foyer de garçon de Kincora en 1975. Jusqu’à présent, Kincora avait principalement accueilli des adolescents de 16-18 ans. Certains ou tous les garçons de Williamson House avaient été victimes d’abus horribles, de violence et d’intimidation par l’un des membres du personnel de la maison, Eric Witchell et ses associés de l’extérieur, à tel point qu’ils étaient devenus de craintives et dociles marionnettes sexuelles.
Witchell vit maintenant à Londres. L’enquête indépendante sur les abus sexuels sur les enfants (IICSA) à Londres n’a montré aucun intérêt à prendre une forme de contact avec lui malgré son rôle clé dans le cercle vicieux anglo-irlandais, un réseau pédophile qui – comme cette histoire le démontrera – s’enchevêtrait avec des affaires similaires aux États-Unis.
Le magazine Village a publié un livre en ligne de 80000 mots intitulé “ The Anglo-Irish Vice Ring ‘‘ décrivant l’histoire de la branche irlandaise de ce réseau pédocriminel ainsi que ses liens avec le MI6 et son exploitation par le Commonwealth Office et le MI5 (rattaché au Home Office -ministère de l’intérieur- britannique).
La maltraitance des enfants à Williamson House, à Kincora et ailleurs en Irlande du Nord, a été menée avec la connaissance et la connivence du MI5 et du MI6. Au moment du transfert des garçons de Williamson House à Kincora, le MI5 était le principal service de renseignement britannique opérant en Irlande du Nord. Il était commandé par le Directeur général Sir Michael Hanley. Son principal officier sur le terrain en Irlande du Nord était Ian Cameron, qui a été évoqué dans les médias comme candidat au poste de directeur général du MI5 à la fin des années 1980.
Cameron aurait bien pu accéder au poste sans le scandale Kincora qui a éclaté en 1980 et la crainte que des députés comme le redoutable Ken Livingstone aient soulevé la question à la Chambre des Communes. Il est profondément troublant que Livingstone ait été hué et raillé par des députés conservateurs lorsqu’il a soulevé ce type de question à la Chambre des Communes.
L’un des garçons transférés à Kincora sera familier aux lecteurs du Village , Richard Kerr. Il a été transféré en août 1975. Les autres garçons étaient «F», qui est toujours en vie; «B», qui s’est tiré une balle dans la tête,«S», Steven Waring, qui s’est suicidé en novembre 1977. Il avait été abus par Lord Louis Mountbatten (Windsor) au mois d’août précédent (Voir le livre en ligne pour plus de détails). Un autre jeune garçon, «D», toujours vivant.
Le garçon maltraité par Cohn, Richard Kerr, était le premier des enfants de Williamson House à arriver à Kincora. En apparence, il n’y avait aucune raison logique pour le transfert des nouveaux résidents. Cameron et le MI5, cependant, ont été les bénéficiaires du nouvel arrangement, car il leur a permis de reconstituer leurs opérations de chantage avec ce “piège à miel ” à Belfast, Bangor et ailleurs avec de jeunes adolescents qui étaient brisés, terrifiés et sexuellement dociles. De plus, le MI5 contrôlait totalement Kincora, une maison individuelle à un carrefour avec une entrée latérale. Le bâtiment était également plus petit et plus facile à gérer que Williamson House, qui se composait de deux structures. Il était idéalement situé à proximité d’un certain nombre de lieux fréquentés par des groupes terroristes loyalistes (groupes paramilitaires opposés à l’indépendance de l’Irlande du Nord) dont au moins l’un, le Park Avenue Hotel, disposait d’une salle d’opérations MI5/6 pour enregistrer ce qui se passait dans les chambres.
Un personnage très haut placé du DUP (Parti Unioniste Démocrate) a été filmé dans l’une des pièces. Il est toujours vivant et a une forte influence sur le parti. Plus important que tout cela, Kincora était contrôlé par trois hommes, tous pédophiles: Joe Mains, William McGrath et Raymond Semple. En comparaison, Witchell est le seul pédophile dont on peut dire avec certitude qu’il était employé à Williamson House à ce moment-là. Le reste du personnel au début des années 70 n’était pas impliqué dans la violence sexuelle envers les enfants et beaucoup d’anciens résidents se souviennent avec affection de beaucoup. Witchell a cependant laissé d’autres pédophiles entrer dans la maison pour maltraiter les enfants vulnérables dont il avait la garde.
Après le transfert de ce groupe de garçons sans défense à Kincora en 1975, le MI5 était en mesure de les déplacer à volonté.
De manière honteuse, des personnalités du renseignement du bureau de l’Irlande du Nord, telles que Peter England et John Imrie, ont pu exploiter les garçons comme un avantage désagréable de leur travail.
Certaines de ces victimes ont été trafiquées en Angleterre et en Écosse par Mains sur les ordres de Joss Cardwell, un politicien loyaliste influent et ami de hauts députés de Westminster, comme le chef du Parti unioniste officiel, le député James Molyneaux.
Un de ceux qui avaient accès à des garçons de Kincora à Londres était un député de haut niveau et un ami de Molyneaux. Un autre agresseur était un acteur célèbre du divertissement . Non seulement ces deux hommes sont-ils en vie, mais l’un d’eux a une longue histoire d’implication dans des œuvres caritatives pour enfants. L’IICSA a été curieusement apathique à leur sujet. Richard Kerr – qui a été maltraité par les deux – est cependant toujours prêt à leur procurer son témoignage.
En 1977, Richard Kerr a été conduit par Joe Mains, le directeur de Kincora, et Raymond Semple, un membre du personnel de Kincora, au bar Whip and Saddle de l’Europa Hotel à Belfast. Kerr connaissait bien l’Europa où il avait été maltraité depuis l’âge de 14 ans. L’un de ses agresseurs à l’hôtel était le député Enoch Powell.
À cette occasion particulière, Kerr a été présenté à certains Américains dans le bar. L’un d’eux n’a pas donné son nom correct mais était en fait Roy Cohn, peut-être l’avocat américain le plus célèbre de la seconde moitié du XXe siècle et le mentor du jeune tyro Donald Trump.
Il était là avec deux autres Américains, Fred Ferguson et Daniel S.
Le père de Daniel S était propriétaire d’une entreprise à Wichita Falls, au Texas, qui fournissait des pièces à l’industrie pétrolière.
La rencontre à l’Europa avait d’une évaluation de Cohn et Ferguson pour voir si le jeune adolescent irlandais excitait leurs appétits sexuels. Il avait 15 ans ou venait peut-être d’avoir 16 ans, étant né en mai 1961. Selon Kerr, «il ne s’est rien passé avec [Cohn] à l’hôtel Europa».
Cohn et Ferguson prévoyaient de visiter Venise deux semaines plus tard et ils cherchaient un adolescent docile pour le sexe. Kerr a clairement réussi le test et des dispositions ont été prises pour qu’il se joigne à eux et à Daniel S. lors de leur voyage.
Deux semaines plus tard, Mains ordonna à Kerr de prendre un ferry pour Liverpool – vraisemblablement sur le «Ulster Monarch» – où Ferguson et Daniel S l’attendaient. Ils ont pris un train pour Londres. Ferguson a laissé Kerr avec Daniel S qui l’a emmené au restaurant Bonaparte du Napoleon Club, sur Lanchashire Place à Londres. Kerr a été gardé à Londres pendant la nuit ou peut-être deux nuits dans une maison d’hôtes.
Les trafiquants étaient maintenant rejoints par deux vice-exécuteurs du réseau : Mike Anderson, de Manchester et Stephen Jackson.
Ferguson a rejoint le groupe qui était finalement composé de Kerr, Ferguson, Daniel S, Anderson et Jackson. Ils se sont dirigés vers la côte en train, vraisemblablement à Douvres d’où il a traversé la Manche par bateau. Après cela, «j’ai été mis dans un autre train et [nous] avons traversé l’Europe puis je me suis retrouvé à Venise».
Malgré le fait que le trafic de Kerr à travers la Grande-Bretagne et l’Europe et inversement impliquait à nouveau quatre hommes adultes, le juge Hart a nié l’existence d’un cercle vicieux de quelque sorte que ce soit dans son rapport exécrable de 2017 sur Kincora.
Cohn attendait Kerr à Venise au prestigieux Gritti Palace Hotel, à une table en verre. Richard Kerr a été frappé par le sol en marbre et les majestueux piliers près de la salle de bal. Cohn «n’a pas trop parlé [et] m’a juste emmené dans la salle et nous avons eu une rencontre». Il a appris son nom correct plus tard. «Je crois que j’y étais trois ou quatre jours».
Ferguson a également abusé de Kerr à Venise.
Kerr n’a pu voir aucun des sites touristiques de la ville avec les Américains. Ils n’avaient qu’un seul objectif en tête pour lui : le violer.
Les deux forces de l’ordre britanniques étaient présentes pour s’assurer qu’il ne causait aucun problème, c’est-à-dire qu’il ne s’était pas enfui, ne parlait pas à des inconnus ou n’allait pas à la police.
Vraisemblablement, les deux exécutants britanniques menaçaient Kerr d violence physique s’il refusait de se soumettre aux demandes sexuelles de Cohn et Ferguson. Cependant, Kerr avait été conditionné aux abus sexuels au cours des sept années précédentes. Son premier viol ayant eu lieu en pleine nuit alors qu’il tenait le jouet d’un enfant dans son lit à Williamson House.
À peu près au moment du voyage à Venise, Kerr avait été menacé de mort par Joe Mains. La nature de cette menace est si horrible que Kerr est toujours incapable de s’ouvrir complètement à ce sujet en public. La menace faisait référence au meurtre d’un garçon de Belfast qui était tombé entre les griffes du réseau.
Kerr a également été abusé par une série d’hommes terrifiants et violents. Le plus important d’entre eux était John McKeague, le célèbre terroriste et tueur en série UVF/Red Hand Commando (groupe terroriste loyaliste. McKeague était un ami de Mains et un agresseur sexuel sadique.
Kerr avait également été victime d’intimidation par des garçons plus âgés à Kincora.
Dans le cas où la violence n’était pas nécessaire pour le forcer à se soumettre aux demandes de Cohn et Ferguson et il était soumis des jours durant à des viols incessants chaque fois que le caprice prenait les Américains.
Le sexe était clairement satisfaisant pour les deux hommes. À la fin de la visite, Cohn lui a dit: «Je serais prêt à te revoir».
Ferguson deviendra une figure importante dans la vie de Richard Kerr après avoir quitté l’Irlande du Nord et être parti vivre à Londres pendant quelques années avant de déménager à nouveau au Texas.
Pendant le voyage à Venise, Kerr a traversé la Suisse où le groupe de voyageurs s’est arrêté pendant environ quatre heures. Il semble qu’ils se soient séparés à Genève, bien que ce ne soit pas certain. Une photographie prise lors de l’arrêt en Suisse est reproduite ci-dessous. Richard est accroupi au bord d’un lac, peut-être une partie du lac Léman.
Malheureusement, les noms de destination sur le signe sur la lampe ne sont pas lisibles, du moins pas dans cette copie de la photographie. Il est possible qu’un lecteur de celui-ci reconnaisse l’emplacement.
Une série de rapports officiels douteux sur le scandale Kincora peut maintenant être écartée, à savoir {i} Enquête Terry (échec en raison de la tromperie); {ii} Enquête Hughes (les termes de référence ont été secrètement stérilisés par le secrétaire NI de Thatcher, James Prior); {iii} la Hart Inquiry / HIA (dirigée par un juge partial et crédule qui était dépassé et inattentif aux détails); et maintenant {iv} la farce stérile Jay / IICSA (en cours mais avec un manque d’intérêt inexplicable pour l’examen des preuves pertinentes). Aucune de ces enquêtes futiles ne se sont intéressées à Richard Kerr ou à d’autres témoins clés.
Si vous lisiez le rapport Hart semé d’erreurs, vous seriez amené à croire que Kerr était à Kincora tout au long de 1975-1977 et n’a jamais mis les pieds en Grande-Bretagne, et encore moins à Venise. À cet égard, le lecteur est dirigé vers la photographie de Kerr devant Westminster, Londres, qui a également été prise alors qu’il était censé avoir traversé la mer d’Irlande à Belfast.
L’image de Westminster a été diffusée à la télévision avant que Hart ne produise son rapport. Il l’a simplement ignoré car cela ne convenait pas à son programme, c’est-à-dire que le seul abus subi par les garçons de Kincora était celui perpétré à la maison par les trois membres du personnel.
La photographie en noir et blanc ci-dessus a également été prise à Londres par l’un des agresseurs de Kerr, une personnalité politique toujours bien connue du public en Grande-Bretagne.
Fred Ferguson, pédophile, trafiquant d’enfants, ami de Roy Cohn et millionaire
Clarence Fred Ferguson est l’homme sur les photos ci-dessus et ci-dessous. Celle ci-dessous a été pris à Venise lors du voyage de Richard Kerr en 1977 dans la ville.
Il est né en mars 1926 et avait donc 51 ans au moment du voyage à Venise. Il est allé au lycée de Breckenridge au Texas et a servi plus tard dans l’armée américaine. Il a obtenu un diplôme d’ingénieur chimiste de la Texas Tech University. En 1952, il est allé travailler pour Marathon Oil Company et a déménagé à Houston, Michigan, Ohio et en Alaska. Après être devenu le directeur de l’ingénierie britannique de Marathon, il a résidé à Londres.
Encore une fois, certains lecteurs en sauront peut-être plus sur sa vie privée, en particulier sur son amitié avec Cohn et sa relation avec des personnalités des partis conservateur et travailliste pendant son séjour au Royaume-Uni dans les années 1970 à 1990, y compris s’il leur a fait des dons au nom de Marathon Oil.
Dans les années 1980, Ferguson installa Kerr dans un appartement à Londres au 44 Baker Street. Pour éviter toute confusion, c’était après que Kerr eut quitté Kincora et vivait à Londres.
Kerr a également rencontré Cohn à nouveau à Londres. À une occasion, il a été impressionné par une veste que Cohn portait. Cohn lui en a acheté une version en cachemire comme cadeau dans un magasin Austin Reid près de l’hôtel Piccadilly à Londres. Kerr a identifié la veste que portait Cohn – ou une veste similaire – à partir d’une photographie de Cohn disponible sur Internet.
À ce stade de sa vie, Richard en était venu à voir ses agresseurs comme des «requins» et des «dauphins». Il avait abandonné tout espoir d’une vie normale et résolut maintenant qu’après avoir été jeté à l’eau, il allait nager avec les «dauphins» plutôt qu’avec les requins. C’est un triste acte d’accusation sur le monde dans lequel il a vécu qu’il ait vu Ferguson sous un jour bienveillant, un «dauphin».
Ferguson a pris sa retraite en 1986 et est retourné au Texas. Richard l’a suivi après avoir décidé que Dallas ressemblait à un endroit attrayant pour vivre grâce au feuilleton télévisé «Dallas», en particulier les scènes où les Ewings élevaient des chevaux. Cohn a aidé à organiser sa réinstallation. Cohn a conseillé à Ferguson d’obtenir l’aide du cabinet d’avocats de Richard S. Goldstein, un spécialiste de l’immigration à New York. Goldstein et ses associés étaient des professionnels qui n’avaient aucun lien avec les actes répréhensibles décrits dans cet article et qui ne faisaient que fournir un service d’expert d’une manière parfaitement appropriée.
Kerr a été transporté de Londres à New York pendant deux semaines pour s’occuper de la paperasse nécessaire.
Un membre du cabinet de Margaret Thatcher, Leon Brittan, a été directement impliqué en aidant Kerr à obtenir des documents pour se rendre aux États-Unis.
Après New York, Kerr est retourné à Londres où il a été chargé de rencontrer quelqu’un à l’arrière de l’ambassade américaine. Il a ensuite reçu ses papiers d’immigration à l’ambassade américaine à Londres.
Kerr est allé vivre à Dallas. Ferguson et Daniel S sont devenus des incontournables dans la vie de Richard. Richard était avec Daniel S lorsqu’il est décédé au Royal Hospital de Dallas. Il ne s’est jamais marié.
Roy Cohn, décédé du sida en 1986, a été une figure d’une énorme notoriété au cours de sa vie. Son histoire était redevenue d’un grand intérêt pour le public en raison d’un certain nombre de développements: {i} l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016, {ii} un récent documentaire Netflix Original, “Where’s My Roy Cohn?” , {iii} le documentaire; ‘Bully, Coward, Victim” et peut-être le plus sinistre de tous, ses liens avec le scandale Jeffrey Epstein-Ghislaine Maxwell.
Cohn était un avocat impitoyable et amoral. Il a été diplômé de la faculté de droit à l’âge de 20 ans. Il a été impliqué dans la poursuite des époux Rosenberg. Après les avoir fait condamner, il a demandé à la Cour de prononcer une condamnation à mort. Ils ont tous deux été électrocutés. L’un de ses stratagèmes avait été de poursuivre Ethel Rosenberg bien qu’il savait qu’elle était innocente. Il a parié qu’il pouvait utiliser sa vie comme monnaie d’échange pour amener son mari à dénoncer d’autres personnes impliquées dans ses actions. Cohn savait très bien qu’Ethel Rosenberg n’était pas une espionne russe.
En d’autres termes, une femme parfaitement innocente a été électrocutée à cause de ses machinations. Il est apparu depuis que Cohn a également déployé des faux documents, des parjures et d’autres méthodes de corruption pour obtenir sa fausse condamnation.
Cohn a également travaillé avec John Edgar Hoover, directeur du FBI qui l’a recommandé auprès de Joseph McCarthy pour rejoindre sa commission auprès du Sénat où il a participé à des chasses aux sorcières agressives d’activistes de gauche et d’homosexuels. En effet, tout au long de sa vie, Cohn s’est opposé à toutes les réformes des droits civiques dans le domaine de l’homosexualité.
Après que sa collaboration avec McCarthy se soit terminée dans le ridicule à cause du comportement de Cohn lorsque son petit ami a été enrôlé dans l’armée américaine, Cohn a établi une compagnie juridique privée dans sa ville natale de New York. Là, il a collaboré avec Donald Trump. Cohn considéraitTrump comme «un génie». À un moment donné, il voulait qu’il devienne le principal négociateur américain sur les armes nucléaires avec l’Union Soviétique. Beaucoup de ses tactiques agressives peuvent être discernées dans le modus operandi présidentiel de Trump. Cohn était également un partisan des dirigeants républicains tels que le futur président Ronald Reagan.
Cohn était l’avocat de choix de la mafia et des cartels de la drogue opérant en Amérique du Nord. Ses liens avec la mafia ont permis à Donald Trump de construire la Trump Tower en béton coulé au lieu de construire une structure à base de métal. De nombreux concurrents de Trump n’utilisaient pas de béton coulé parce que l’industrie était contrôlée par le crime organisé qui imposait une taxe sur le métal. Les liens de Cohn avec les gangsters ont permis à Trump de conclure un accord avec eux.
Cohn a nié lors d’entretiens télévisés qu’il souffrait du sida et a continué à profiter de la compagnie de ses amants.
Les deux documentaires mentionnés plus tôt méritent d’être visionnés pour comprendre l’homme. Dans la séquence sur ses moeurs sexuelles dans «Where’s My Roy Cohn», il est révélé qu’il «y avait des rumeurs selon lesquelles il ramassait des prostitués de sexe masculin dans toute la ville [de New York]».
Le documentaire est sorti en 2019. Richard Kerr avait raconté au Village son expérience avec Cohn bien avant la diffusion de ce documentaire.
Il est fort possible que Cohn ait été mis en contact avec Joe Mains, le directeur de Kincora, ou du moins informé des enfants disponibles à la maison, par le Dr Morris Fraser, membre d’un certain nombre de réseaux pédophiles dont au moins un à New York. En outre, Cohn était peut-être au courant de l’existence du réseau d’abus en Irlande du Nord grâce à ses relations avec les services de renseignement (voir plus bas). Une troisième possibilité est que son ami Fred Ferguson a entendu parler des garçons disponibles à Belfast par un membre du réseau anglo-irlandais de Londres et a organisé le voyage à Belfast.
Dans les années 1970, Fraser jouissait d’une grande notoriété en tant que pédopsychiatre très respecté à Belfast. Il a publié un livre analysant l’effet des traumatismes sur les enfants, «Children in Conflict». Sous le radar, il a abusé de garçons en Irlande, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Fraser faisait partie d’un réseau pédophile incroyablement puissant qui avait sous la main de nombreux enfants pris en charge en Irlande du Nord. Le conseiller Joss Cardwell, ancien député de Stormont, était président du département de la protection sociale de Belfast, qui dirigeait toutes les maisons de la ville et était en mesure d’y placer des pédophiles. Nul doute qu’il avait des homologues en Irlande du Nord. Cardwell s’est suicidé après avoir été interrogé par la police au sujet de la maltraitance des enfants.
À un niveau politique plus élevé, le député James Molyneaux (le chef du parti unioniste officiel dominant), le député Enoch Powell (ancien candidat à la direction du parti conservateur) et une série d’autres députés à Westminster étaient impliqués. L’un des députés conservateurs avait été un sérieux prétendant à la direction du Parti conservateur alors que l’étoile de Ted Heath déclinait. Cet homme avait une influence intellectuelle hypnotique sur Margaret Thatcher et a servi dans son cabinet dans un département qui s’occupait largement des enfants.
La branche irlandaise du réseau de prostituion infantile pouvait également compter sur le Northern Ireland Office (NIO) pour intervenir en cas de problème. Les responsables du NIO – du côté de la sécurité – étaient des officiers du MI5 et du MI6 qui contrôlaient la Royal Ulster Constabulary et entretenaient de multiples liens avec des groupes terroristes loyalistes. Ces terroristes étaient engagés dans des assassinats d’indépendantiste irlandais avec l’armée britannique et le MI5. En d’autres termes, s’il devenait nécessaire de faire menacer ou même assassiner quelqu’un, l’appareil était en place au NIO pour y parvenir. L’un de leurs agents était John McKeague, un terroriste qui avait beaucoup de sang sur les mains. Ironiquement, il a été assassiné par des agents du MI5 au sein de l’INLA, une organisation paramilitaire indépendantiste, après avoir menacé de dévoiler ce qu’il savait sur le réseau.
Le rôle de Fraser dans la protection du réseau était plus subtil. Lorsque des enfants maltraités se plaignaient ou commençaient à se comporter de manière troublée, ils lui étaient envoyés. Au lieu de témoigner sur leurs abus, il couvrait les accusations. Fraser était le mauvais homme au mauvais endroit au mauvais moment. Si les enquêteurs Terry, Hughes ou Hart avaient mené leurs enquêtes correctement, nous pourrions savoir combien de victimes ont subi des abus. Celles qui ont rencontré Fraser se sont vu refuser l’intervention appropriée et, pire encore, combien se sont suicidées.
Fraser a même maltraité les enfants qui le soignaient en tant que patients. Lorsque Richard Kerr avait environ 10 ans en 1971 et résidait à Williamson House, il a été emmené à la clinique de Fraser à l’hôpital Royal Victoria avec sa sœur. Lors d’une deuxième visite, il était seul. «Il m’a demandé de me lever et de retirer mon short. Pour une raison quelconque, en moins d’une minute, il avait une sorte d’appareil photo Polaroid. Il a commencé à prendre des photos. Il a dit de ne pas s’inquiéter – c’est un médecin. Mais je me sentais gêné ».
L’erreur de Fraser a été de maltraiter les enfants à l’extérieur de l’Irlande du Nord. Peut-être que le filet de sécurité NIO-MI5 / 6-RUC de Belfast lui a donné un sentiment de confiance. Il a été arrêté pour maltraitance d’enfants à Londres en mai 1972. Cependant, sa peine était légère (3 ans de sursis) et lui a permis de reprendre sa carrière sans interruption.
Il a été de nouveau arrêté à New York en mai 1973 dans le cadre d’un réseau de huit hommes pour maltraitance d’enfants. Il a plaidé coupable des mauvais traitements infligés à trois garçons en février 1974 dans le comté de Suffolk, New York. Encore une fois, il a été libéré sous condition et expulsé. Là encore, les hautes parties contractantes du MI5 et leurs associés semblent être intervenues pour le sauver. Fraser aurait dû être renvoyé devant un tribunal britannique, mais ne l’a pas été, après avoir enfreint les conditions de son sursis de trois ans en mai 1972.
Fraser vit maintenant aux Pays-Bas Il a peut-être encore en sa possession les photographies du jeune Richard Kerr dans une collection de clichés pédopornographique sur laquelle s’exciter tel le pervers qu’il est. On se souviendra de lui comme d’un agresseur d’enfants membre d’une pègre pédophile violente ayant détruit d’innombrables vies, certaines par suicide ou par le meurtre, comme celui de Brian McDermott, 10 ans, en 1973.
En 2016, le profil de Fraser était si élevé que même le juge Hart était incapable d’ignorer son existence. Au lieu de cela, Hart a inclus ce qui était censé être un commentaire sur Fraser dans son rapport risible de 2017. Il était basé sur diverses sources documentaires et comprenait une série d’erreurs factuelles fondamentales. Le Dr Niall Meehan du Griffith College a effectué une analyse pointue de l’analyse bâclée de Hart de Fraser. Il a souligné que Hart «n’avait pas tenu compte des éléments de preuve selon lesquels, de 1971 à 1973, un accusé, puis condamné, un agresseur d’enfants en série, le Dr Morris Fraser, a continué à travailler avec des enfants vulnérables placés en établissement. L’enquête [Hart] a également refusé d’examiner comment et pourquoi la police avait protégé le pédopsychiatre de renommée internationale contre la dénonciation et la censure professionnelle, pendant un an après avoir été reconnu coupable d’abus ».
La critique par le Dr Meehan du «commentaire parsemé d’erreurs» de Hart sur Fraser peut être lue à l’ adresse suivante : https://villagemagazine.ie/stormont-should-correct-hiai-report-to-reflect-police-paedophile-delinquency/
Une grande partie de la vérité sur le réseau anglo-irlandais – et son enchvêtrement avec les réseaux pédophiles américains – aurait pu être établie par le juge Hart s’il avait jugé bon de parler à Fraser Witchell, le député “ sadique ” (voir le livre en ligne pour détails) et le ‘mari violent’. Malheureusement, il a négligé de le faire. Au lieu de cela, il a utilisé son rapport pour diffamer une série de dénonciateurs et de victimes d’abus sexuels.
Fraser et les autres mentionnés ci-dessus sont toujours en vie. Le professeur Jay de l’IICSA ne semble pas non plus vouloir les interroger. L’hypothèse de l’existence d’unr réseau pédophile anglo-irlandais élitiste ne semble pas les intéresser, sans parler de son exploitation par les services de renseignement du Royaume-Uni malgré une montagne de preuves disponibles. Tous les éléments de cet article, plus particulièrement les photographies et les documents financiers, auraient pu être mis à sa disposition. Malheureusement, il n’y a maintenant aucune chance qu’ils se découvrent un intérêt pour les preuves extraordinairement pertinentes et cruciales que Richard Kerr pourrait fournir quant à l’exstence d’un réseau d’abus VIP qui comprenait Roy Cohn, le député d’Enoch Powell, Eric Witchell, un membre senior du DUP (le ‘mari violent’), d’autres députés, dont un membre du cabinet Thatcher et le terroriste John McKeague.[Pour éviter toute confustion: le ministre du Cabinet n’était pas Léon Brittan. Kerr n’a jamais fait d’allégation d’inconduite sexuelle contre lui, il l’a simplement aidé à obtenir des documents de voyage lorsque Cohn et Ferguson le transféraient aux États-Unis.]
Si le professeur Jay s’était engagé dans le processus d’enquête de manière appropriée, elle aurait reçu des documents financiers montrant le niveau de financement stupéfiant investi sur Kerr par Ferguson, peut-être avec les contributions d’autres membres du réseau après qu’il soit allé à Dallas. Ferguson lui a également acheté une maison et a commencé à transférer des sommes considérables sur son compte bancaire, peut-être avec les contributions d’autres membres du réseau. Les sommes dispersées étaient vraiment époustouflantes. Malheureusement, Kerr et ses amis ont pratiquement tout perdu au jeu. Pourtant, les registres des transferts et des dépôts existent.
Ferguson a continué à financer Kerr jusqu’à sa mort au Texas le 26 août 1995. Tout cela est traçable.
En résumé, un garçon pris en charge par l’assistance publique a été victime de traite sexuelle par un homme riche qui était sans aucun doute bien connu des plus hauts responsables politiques et officiels de Londres; un homme qui, avec Cohn, avait fait abusé sexuellement le garçon à Venise; un homme qui a financé plus tard le train de vie du garçon. Pourtant, rien de tout cela n’intéresse le professeur Jay, dont le mandat est spécifiquement de vérifier s’il y avait un réseau VIP de maltraitance d’enfants avec des liens avec Westminster. Son apathie est stupéfiante à la lumière des preuves disponibles.
Le matériel qu’elle a produit jusqu’à présent concernant les abus sexuels de VIP et Westminster manque de perspicacité, de détails ou d’analyse sérieuse.
Vous trouverez ci-dessous un échantillon des états financiers qui auraient pu être fournis à son enquête pour analyse par des juricomptables:
Ferguson était un homme riche qui ne s’est jamais marié ni n’a eu d’enfants. Il a été employé à un haut niveau par Marathon Oil pendant la majeure partie de sa vie professionnelle et y a accumulé une grande quantité d’actions. L’entreprise existe toujours. Son chiffre d’affaires en 2019 était de 5,063 milliards de dollars; 5.902 en 2018. Ferguson était clairement un homme riche, mais à quel point? Au Texas, il a donné à Richard Kerr des sommes stupéfiantes de l’ordre de 1 169 233 $ et 1 432 064 $, entre autres dons. Était-il si riche ou d’autres ont-ils contribué? Il est fort probable que Ferguson ait été rejoint par d’autres personnalités riches qui voulaient faire sortir Kerr du Royaume-Uni et étaient prêts à financer une nouvelle vie pour lui. À l’époque, la panique montait à l’intérieur de l’establishment britannique à propos de Kincora, en particulier au MI5 et au palais de Buckingham. La menace pesant sur le palais était aiguë : les journalistes de Dublin enquêtaient sur le rôle de Lord Mountbatten (Windsor) dans l’affaire du lanceur d’alerte Robin Bryans et finiraient par nommer Mountbatten dans le magazine «Now» comme un membre du gang de viol anglo-irlandais. Richard Kerr, pour sa part, croit certainement qu’il y avait un groupe qui a financé sa vie aux États-Unis parce qu’il craignait de parler en public de ce qu’il savait de Kincora et de tous les divers réseaux pédophiles s’enchêvetrant.
Patrick Walker
Kerr a également eu de la chance de ne pas avoir été assassiné. Bien que le terroriste loyaliste meurtrier en série John McKeague soit mort, il y en avait d’autres qui auraient pu mener à bien cette tâche. Le MI5 n’aurait eu aucune obligation de l’assassiner: en 1989, alors que Patrick Walker était directeur général du MI5, ses subordonnés ont assassiné un avocat parfaitement respectable appelé Patrick Finucane. Alors pourquoi le MI5 n’a-t-il pas ordonné le meurtre de Kerr ? Peut-être qu’à cette époque, Kerr avait rencontré trop de personnalités et qu’une enquête sur sa mort aurait entraîné trop de malaise parmi un groupe de députés, de ministres et d’autres personnalités qui le connaissaient. Il se peut également que si le meurtre de Richard avait été évoqué, Ferguson ou quelqu’un d’autre aurait pu s’opposer à l’initiative. -En ce qui concerne la capacité de meurtre du MI5, veuillez consulter:https://villagemagazine.ie/her-majestys-hatchetman-the-murder-of-pat-finucane/
Patrick Walker, qui a été directeur général du MI5 de 1988-92, est toujours en vie. Le professeur Jay de l’IICSA pourrait l’appeler pour son enquête si elle veut découvrir la vérité sur ces déplorables scandales. Walker connaît à la fois le chapitre et le verset. Malheureusement, la probabilité que cela se produise est presque nulle.
En repensant à sa vie maintenant, Richard croit qu’il a été en fait retenu en otage par ces hommes pour les morts de sa vie.
Il y a beaucoup plus dans l’histoire de Fred Ferguson et de certaines autres personnalités – victimes et agresseurs – qui ne peuvent pas encore être racontées mais qui le seront peut-être un jour.
Cohn a admis un jour qu’il ferait tout pour que ses clients l’emportent dans leurs batailles juridiques. «Il n’y a rien que je ne ferais pas parce que je crois qu’il n’y a qu’une seule réponse dans une profession contradictoire comme le droit et c’est la victoire».
Le gangster Joseph Bonnano était l’un des clients de Cohn. Son fils Bill a déclaré dans un documentaire télévisé américain en 1996 que Cohn avait des photos incriminantes du patron du FBI Edgar J. Hoover en robe qu’il utilisait pour le faire chanter et empêcher les enquêtes fédérales sur ses clients. Bien que l’allégation concernant la photo de Hoover dans la robe ait gagné une large popularité, cela semble fantaisiste, mais il peut y avoir un élément de vérité dans l’histoire, à savoir que Hoover – qui était presque certainement gay – a peut-être été soumis à un chantage de la part de la Mafia et Cohn, entre autres, sur sa relation avec son petit-ami Clyde Tolson.
James Angleton, une figure imposante de la CIA, était également réputé pour avoir eu du matériel de chantage à propos de Hoover.
Ce qui est absolument certain, c’est que Hoover n’a pas déployé le FBI contre le crime organisé en refusant de croire qu’il existait. Il était peut-être la seule personne des forces de l’ordre à l’époque à avoir partagé ce point de vue.
Finalement, Cohn est allé trop loin et s’est vu interdire d’agir en tant qu’avocat à la suite d’une fraude et d’un vol commis par ses clients.
Niant son homosexualité, Roy Cohn était en train de mourir du sida.
Ses soi-disant amis, dont Trump, l’ont abandonné.
Trump, cependant, a laissé un autre agresseur d’enfants avec des liens politiques et avec les services secrets entrer dans sa vie, Jeffrey Epstein.
Les révélations de Kerr sur Cohn, Fraser et d’autres aux États-Unis ainsi que leurs liens avec l’Europe, sonnent sombrement dans la recherche sur les réseaux de maltraitance d’enfants entreprise par Whitney Webb. Elle affirme que Cohn a agi en tant que maître-chanteur sexuel dans le cadre d’un réseau de services de renseignement de la guerre froide qui ont agi de concert avec des éléments de la mafia. Ses idées aideraient certainement à expliquer comment Cohn a échappé à l’attention de la police pour son abus de cocaïne, de mineurs et de son exploitation de prostituées masculines, alors qu’il se faisait d’innombrables ennemis influents à New York, en particulier dans la politique et les forces de l’ordre.
Webb a déterré des preuves qu’elle présente comme celles d’un réseau de chantage sexuel de longue date, mis en place par la mafia et impliquant plus tard Cohn aux côtés des États-Unis et d’autres services de renseignement.Un groupe lié avec Jeffrey Epstein.
La théorie de Webb offre certainement une explication à la mansuétude par ailleurs inexplicable dont Epstein a bénéficié accordé malgré de multiples incidents de viol d’enfants, lordqu’il a été condamné en 2008. Le procureur qui l’a accepté, Alex Acosta, a révélé que cela avait été arrangé parce que ses supérieurs lui avaient dit que Epstein «appartenait aux services de renseignements». On lui a également dit de «laisser ça tranquille» et que c’était «au-dessus de son niveau».
Bien qu’il ait été nommé au poste de secrétaire au Travail dans l’administration Trump de 2017, le scandale Epstein a finalement coûté à Acosta sa place dans le cabinet de Trump.
Incroyablement, cette révélation choquante a été presque oubliée par les principaux médias américains. Au lieu de cela, les journalistes devraient creuser pour découvrir:
{i} quand Acosta a été contacté;
{ii} que lui a-t-on dit exactement;
{iii} qui l’a contacté;
{iv} qui d’autre était impliqué dans la chaîne de commandement qui a transmis l’ordre à Acosta;
{vi} quelle était la nature de l’implication d’Epstein dans le monde de «l’intelligence»;
{vi} quels services de renseignement étaient impliqués;
{vii} qu’a fait Epstein pour eux;
{viii} si Epstein n’a pas collecté de «compromat» pour ses connexions avec les services de renseignements à des fins de chantage, quel service a-t-il fourni?
Epstein a détruit la vie de centaines de jeunes filles. L’une des histoires les plus déprimantes à son sujet concerne un “ cadeau ” qui lui a été envoyé de Paris par un collègue pédophile. Selon Virginia Giuffre, Jean-Luc Brunel (Ben Chemoul), un recruteur de top-model a envoyé trois Françaises pauvres de 12 ans à Epstein pour des relations sexuelles. L’Américain les a “honorées” le jour de son anniversaire et les a renvoyés à Brunel le lendemain.
Village n’a aucune connaissance directe des questions soulevées par Webb. Les lecteurs, cependant, peuvent se faire leur propre opinion en visitant l’un des articles de Webb sur la maltraitance des enfants qui peut être trouvé à https://www.mintpressnews.com/blackmailjeffrey-epstein-trump-mentorreagan-era/260760/
Un autre peut être trouvé à https: //www.mintpressnews. com / choquant-origines-jeffreyepstein-chantage-roy-cohn / 260621 /
Le lien entre Cohn et le scandale Kincora montre que le réseau pédophile qui existait en Irlande du Nord ne concernait pas simplement les réseaux britanniques mais s’étendait à travers l’océan Atlantique. Malheureusement, rien de tout cela n’a d’importance pour la seule personne qui devrait être la plus intéressée: le professeur Alexis Jay et sa futile enquête IICSA à Londres.
L’affaire Epstein – même si elle n’a aucun lien historique avec Roy Cohn – démontre que le chantage fondé sur l’abus sexuel d’enfants est probablement encore un outil secret des éléments les plus sombres des services de renseignement occidentaux.
Epstein n’était pas un espion qui a voyagé en Russie ou en Chine. Alors, à quoi d’autre pourrait se référer la mention faite par Alex Acosta d’une connexion avec les services de renseignement, lors de la condamnation très légère d’Epstein, sinon à la maltraitance d’enfants à des fins de chantages politiques ?
Il existe de nombreuses indications selon lesquelles Epstein aurait pu filmer l’ancien président Bill Clinton, le prince Andrew et d’autres personnalités. Son manoir new-yorkais regorgeait d’appareils d’enregistrement. Des témoins disent qu’ils ont été installés dans chaque pièce – même dans les toilettes. Vraisemblablement, son île étrange dans les Caraïbes et son ranch au Nouveau-Mexique étaient également parsemés d’appareils d’enregistrement. Imaginez le contrôle que les supérieurs d’Epstein auraient pu exercer sur Hillary Clinton si elle avait remporté les élections américaines au lieu de Trump.
Imaginez le contrôle qu’ils ont pu exercer sur Bill Clinton au cours de ses huit années dans le bureau ovale.
Pendant ce temps, quel contrôle les maîtres maîtres-chanteurs exercent-ils maintenant sur l’establishment britannique via des vidéos incriminantes du prince Andrew avec des mineurs?
Les lecteurs peuvent être intéressés par une histoire que les médias grand public britanniques ont soigneusement ignorée – en particulier la BBC – à propos du prince Andrew et d’un épisode bizarre de la vie du jeune frère de Richard Kerr, Alan, et du pédophile Lord Greville Janner. Voir: https://villagemagazine.ie/the-prince-the-pauper-and-the-paedophile-peer/
Pour un aperçu plus détaillé de la vie du garçon qui a été présenté au prince Andrew par Janner, consultez les deux liens ci-dessous:
https://villagemagazine.ie/the-boy-on-the-meat-rack/
Si Webb a raison à propos d’un complexe de méga-sociétés mafieuses et du renseignement ayant eu recours au chantage sexuel, les implications pour la démocratie sont immenses.
L’industrie des drogues illicites génère des centaines de milliards d’euros chaque année. Selon certains comptes, plus de 500 milliards. En comparaison, le budget de l’Union Européenne en 2017 était de 157,9 milliards.
Les médias grand public enquêtent rarement, voire jamais, sur qui aspire ces océans inimaginables d’argent de la drogue.
Comment est-il possible que des centaines de milliards d’euros / dollars exonérés d’impôt soient absorbés par l’économie mondiale traditionnelle sans que les services fiscaux des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays occidentaux ne le remarquent, sans parler de leurs services de renseignement respectifs.
Comment est-il blanchi?
Quelles banques le gèrent?
Où l’argent est-il investi?
Quelqu’un peut-il se référer à une organisation de médias grand public qui a nommé l’un des hauts responsables de l’industrie mondiale des drogues?
S’il n’est pas difficile de trouver des informations sur le don de dizaines de millions de “dons politiques” des grandes entreprises aux politiciens, les médias n’ont pas cherché à déterminer si l’un d’entre eux était fait par des sociétés écrans contrôlées par les cartels de la drogue.
Est-il possible que les grands criminels qui profitent de cette industrie aient acheté des actions dans les six ou sept méga sociétés médiatiques qui contrôlent – selon certains comptes – plus de 90% des médias en Occident?
Bien qu’il y ait des succès occasionnels contre les barons de la drogue de rang intermédiaire, les seigneurs qui génèrent des centaines de milliards chaque année, décennie après décennie, ne sont jamais dérangés. Début juillet 2020, la police britannique a mené des raids à travers le Royaume-Uni, qui ont rapporté 54 millions de livres sterling d’argent sale, dont un seul transport de 5 millions de livres sterling. Cette opération a été menée en collaboration avec les forces européennes. La commissaire de police métropolitaine Cressida Dick a qualifié l’opération de la plus importante de sa carrière. 740 soi-disant «pivots» ont été impliqués tandis que deux tonnes de drogue ont été confisquées. Par rapport aux 500 milliards ou plus générés chaque année, cela était sans conséquence.
Si un lien mafia-renseignement-big biznes avec des agents comme Cohn et Epstein servant de rouages dans une entreprise massive de corruption contrôlée par elle a érodé la démocratie et la liberté de la presse en menant des opérations de corruption et de chantage – y compris de chantage sexuel – pour compromettre et contrôler des personnalités influentes dans les médias pendant littéralement des décennies – cela aiderait certainement à expliquer l’attitude lâche d’innombrables sociétés de télédiffusion, de rédacteurs en chef de journaux et de magazines, de journalistes et de diffuseurs de télévision de premier plan, et même de maisons d’édition, qui ont contrecarré un journalisme d’investigation valable pendant des décennies, en particulier dans les empires de la drogue, le trafic d’êtres humains et la maltraitance des enfants. Les médias américains, par exemple, étaient au courant du scandale Epstein depuis des années mais l’ont balayé sous le tapis.
Amy Robach a laissé échapper qu’ABC savait tout sur Epstein :
Personne ne prend même la peine de demander qui a empêhcé les journalistes d’ABC de faire leur travail.
Qui l’a empêché ?
Que montrent les mémos?
Qui a été consulté en dehors de la chaîne de télévision / de la salle de rédaction?
Qui a donné l’ordre ultime?
En mars 2003, Vicky Ward de Vanity Fair a écrit un article pour le magazine qui comprenait des détails sur les mauvais traitements infligés par Epstein à deux filles mineures. L’abus avait eu lieu en 1996. La section sur l’abus a été supprimée de son histoire. L’excuse invoquée était que les informations arrivaient trop tard et ne répondaient pas à des normes rigoureuses sur la diffamation.
Au lieu d’exposer Epstein, l’article de Vanity Fair l’a loué. L’article censuré de Vicky Ward s’intitulait «Le talentueux M. Epstein». Pourtant, pourquoi l’histoire de l’abus de 1996 n’a-t-elle pas été publiée dans l’édition suivant après que les avocats aient eu le temps de vérifier les preuves? Au lieu de cela, c’est son éloge qui a été publiée pendant des années: https://www.vanityfair.com/news/2003/03/jeffrey-epstein-200303
C’est Ward qui a découvert qu’Acosta avait été invité à y aller doucement avec Epstein en 2007 en raison de ses liens avec les renseignements. Elle a écrit comment:
Le nom d’Epstein, m’a-t-on dit, avait été évoqué par l’équipe de transition de Trump lorsque Alexander Acosta, l’ancien procureur américain à Miami qui avait favorisé le traitement d’Epstein par un accord de non-persécution en 2007, était interviewé pour le poste de secrétaire au Travail. . L’accord de non-persécution a mis un terme à une enquête fédérale sur des crimes sexuels présumés avec des mineur.
«L’affaire Epstein va-t-elle poser problème [pour les auditions de confirmation]?» Avait on demandé à Acosta. Il avait expliqué, avec désinvolture, apparemment, qu’à l’époque, il n’avait eu qu’une seule réunion sur l’affaire Epstein. Il avait conclu l’accord de non-poursuite avec l’un des avocats d’Epstein parce qu’on lui avait “dit” de reculer, qu’Epstein était au-dessus de son salaire. «On m’a dit qu’Epstein« appartenait au renseignement »et qu’il fallait le laisser tranquille», a-t-il déclaré à ses intervieweurs lors de la transition Trump, qui pensaient manifestement que c’était une réponse suffisante et ont embauché Acosta. (Le ministère du Travail n’a fait aucun commentaire lorsqu’il a été interrogé à ce sujet.)
L’arrestation de l’alter-égo maléfique d’Epstein, Ghislaine Maxwell, pourrait-elle enfin offrir une lueur d’espoir ? En supposant qu’Epstein était un maître chanteur, la réponse à cette question doit dépendre de qui a les bandes d’Epstein, et / ou des copies d’entre elles, et ce que Bill Clinton, le prince Andrew et d’autres personnes puissantes ont été surpris en train de faire pendant que les caméras tournaient silencieusement.
Il y a des chances pour que Maxwell ait conclu une sorte d’accord avec le FBI. Elle a eu un an pour négocier avec eux.
Pourtant, si l’on en croit le FBI, ils ne l’ont rattrapée qu’en juillet 2020.
Sommes-nous vraiment censés croire qu’il a fallu un an au FBI pour la retrouver alors qu’elle était sous leur nez aux États-Unis depuis le début? Pendant ce temps, elle a pu gérer ses comptes bancaires. Un million de dollars de sa fortune a été fourni à une autre personne qui lui a acheté une maison dans le New Hampshire. Sachant qu’elle était britannique et avait parcouru le monde, il est étrange qu’elle ait décidé de rester en Amérique où elle était recherchée par la police. Elle a eu accès à des millions de dollars et à des passeports américains, britanniques, israéliens et français.
Des rapports qui émergent maintenant affirment qu’elle était sous surveillance au Colorado et au Wyoming, mais qu’elle a réussi à disparaître avant d’être détectée plus tard dans le New Hampshire.
Les victimes de Jeffrey Epstein devraient se préparer à la déception et à la trahison du FBI. Sa conduite lors de son enquête sur Epstein au milieu des années 2000 était déplorable. À cet égard, la récente série Netflix en quatre parties sur Epstein est recommandée en raison de sa focalisation sur le FBI et les machinations d’Alex Acosta (bien qu’elle ait complètement ignoré ce que Acosta a dit à propos de l’implication des services de “ renseignement ” dans le scandale).
En tout état de cause, comment quelqu’un peut-il faire confiance à une organisation dont le siège est nommé d’après le notoirement inepte et corrompu J. Edgar Hoover, un ami de la mafia ?
L’affaire Maxwell va être trouble. Compte tenu de la mise en garde qui précède et sur la base du comportement passé, les observateurs doivent faire attention aux signes que le scénario suivant est sur le point de se dérouler:
{i} Le FBI ment et a conclu un accord avec Maxwell;
{ii} Le FBI fera ce qu’il a fait en 2008 et protégera les intérêts des «renseignements» contractuels élevés décrits par Alex Acosta;
{iv} Maxwell se présentera au tribunal comme une victime du regretté Epstein et affirmera qu’elle a rompu avec lui il y a dix ans;
{v} Elle témoignera contre un nombre limité de célébrités qui ont abusé d’enfants dans l’une des propriétés d’Epstein pour satisfaire le public;
{vi} Les témoins contre Maxwell qui sont autorisés à témoigner – si elle ne plaide pas coupable – seront sauvagement vilipendés par ses avocats;
{vii} Maxwell recevra une peine moyenne qu’elle purgera dans une prison confortable et recevra une libération anticipée pour bonne conduite;
{viii} Elle ne trahira pas les seigneurs «du renseignement» et de la mafia impliqués dans le scandale.
{ix} Les grands médias d’entreprise au Royaume-Uni et aux États-Unis détourneront l’attention de la dimension «renseignement» vers le scandale en dépeignant la surveillance d’Epstein sur ses invités comme les actes d’un voyeur pervers. À cette fin, des images de célébrités – peut-être même du prince Andrew – seront divulguées, mais aucun des politiciens à l’exception de ceux qui sont déjà dans le domaine public tels que Bill Clinton.
{x} La bibliothèque de ‘compromat’ à laquelle elle peut avoir accès sera transmise aux parties ‘du renseignement’ contractantes après sa libération.
Les alliés de Maxwell disent aux médias qu’elle ne tournera pas le dos au prince Andrew. C’est une manière polie de dire qu’elle a les dossiers sur lui mais que si le gouvernement britannique déploie ses ressources pour l’aider, elle se taira. En d’autres termes, elle fait du chantage à la famille royale.
De son côté, le prince Andrew ne commente pas son arrestation. Selon les fuites de son camp, il se demande s’il doit la condamner ou non. Il sera damné s’il le fait et damné s’il ne le fait pas.
Jusqu’à présent, la chance – ou quelque chose de plus sinistre – a été de son côté. En août dernier, la police métropolitaine de Londres a annoncé qu’elle n’allait pas enquêter sur lui pour avoir eu des relations sexuelles avec un mineur. Un porte-parole du Met a annoncé qu’il avait enquêté sur des allégations selon lesquelles il aurait «eu des relations sexuelles avec Virginia Roberts Giuffre âgée de 17 ans dans les toilettes de Ghislaine Maxwell» à Londres et a confirmé que bien qu’ils aient reçu «une allégation de trafic non récent à des fins d’exploitation sexuelle» que « aucune autre mesure n’est prise ».
Comme Channel 4 l’a révélé, “ La police du Met a refusé de répondre à des questions détaillées sur les allégations et si elles ont jamais parlé à Epstein, à son amie Ghislaine Maxwell, au prince Andrew ou à quiconque de la maison royale. Channel 4 News a posé à la police métropolitaine une série de questions sur le récit de Virginia Roberts sur ce qu’elle dit lui être arrivé à la résidence de Maxwell à Londres au début de 2001. Le Met a déclaré à Channel 4 News: «[Nous] pouvons confirmer que le service de police métropolitaine [ MPS] a reçu une allégation de trafic non récent à des fins d’exploitation sexuelle. Le MPS a examiné les éléments de preuve disponibles et il a été décidé que cela ne mènerait pas à une enquête complète. En tant que tel, l’affaire a été close ».
En août dernier, Channel 4 News a découvert que le Met avait «examiné les preuves disponibles» et avait décidé que l’affaire «ne passerait pas à une enquête complète». L’enquête présumée du Met avait commencé par un examen des «preuves disponibles» en 2015 après avoir reçu une plainte concernant des allégations dans des documents judiciaires américains selon lesquelles une fille aurait été «forcée d’avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew».
Une autre plainte concernant le trafic sexuel de Roberts vers le Royaume-Uni a été reçue par le Met en 2015 d’un tiers non connecté.
Indépendamment, les avocats de Roberts avaient contacté le Met en 2016.
Au moins une ruse semble ne pas être disponible pour les artisites de dissimulation du «renseignement» à cette occasion: la plantation de faux témoins pour produire des allégations sauvages qui peuvent plus tard être «révélées» comme ridicules . Le public britannique est tombé dans le piège d’une fraude appelée “Carl Beech hook, line and lest” lorsqu’il a fait des allégations sensationnelles d’abus sexuels sur des enfants par des élites, d’ultra violence et de meurtre qui – incroyablement – ont été largement rapportées par les principaux médias britanniques. Fait troublant, la police britannique a accordé à Beech (alors appelé “ Nick ”) de la crédibilité pendant longtemps en prenant ses allégations absurdes au sérieux et en faisant de lui – pas les vraies victimes – le centre d’attention des médias grand public. C’était une erreur de direction magistrale. Quand le moment était venu, Beech a été «exposé» comme un menteur. Village avait prédit que cela se produirait avant lui, à savoir que Beech était un agent rémunéré chargé de saper les véritables victimes d’abus de VIP tels que Richard Kerr. Comme on pouvait s’y attendre, un public britannique très soulagé – et crédule – a perdu tout intérêt pour toute sorte d’allégation d’abus pédophiles VIP. C’était si Beech et personne d’autre avaient fait des allégations d’abus de VIP et comme il avait été discrédité, toute la question pouvait être oubliée.
Chaque département des journaux, magazines et actualités télévisées sont tombés dans le panneau.
Logiquement, cela signifiait que Jimmy Saville pouvait être innocenté parce qu’il avait été accusé d’abus par Beech.
À un moment donné, Beech a tenté de se lier d’amitié avec Richard Kerr, mais l’Irlandais a conclu de loin qu’il était une fraude sinistre et s’est tenu à l’écart de lui.
Une partie de la police impliquée dans l’étonnante farce a été promue plutôt que limogée pour incompétence. Veuillez consulter le chapitre sur le hêtre et le «Dietrich Gambit» dans le livre en ligne de Village ou allez sur https://villagemagazine.ie/does-nicks-conviction-mean-jimmy-savile-is-innocent-yes-if-you-work -pour-les-médias-britanniques / Espérons que dans l’affaire Epstein-Maxwell, il n’y ait plus de place pour une fraude de type Beech pour s’emparer du devant de la scène et discréditer les véritables victimes en les peignant toutes avec le même pinceau absurde.
Les victimes d’Epstein devraient jeter un regard long, dur et salutaire sur le sort de Richard Kerr et des victimes du cercle des vice anglo-irlandais pour avoir un aperçu de ce qui s’est passé dans leur cas. Les gens déterminés à dissimuler les maîtres du «renseignement» d’Epstein ont un répertoire limité de sales tours qu’ils utilisent encore et encore. Un bon point de départ pour les précédents trucs sales du passé est: https://villagemagazine.ie/https-villagemagazine-ie-anglo-irish-vice-ring-online-book/
L’idée que les dames et messieurs obéissants, dociles et stériles de la presse britannique et américaine vont se débarrasser de leurs chaînes et se révolter contre leurs chefs d’entreprise n’est pas réaliste, même à l’ère de #MeToo et BLM. Il n’y aura pas de mouvement «Enlevez le museau des médias».
Alors que, suite à la disgrâce d’Epstein, l’arrestation de Ghislaine Maxwell et la pression générale sur le prince Andrew suggèrent que l’attention internationale se concentre enfin sur la pédophilie internationale, de Belfast au Texas en passant par Londres et New York, il reste une génération de victimes exceptionnellement endommagées et vulnérables pour lesquelles le scandale de leurs abus reste sans réponse.
L’auteur tient à remercier John McMahon pour son aide dans la préparation de la première partie de cet article.
AUTRES HISTOIRES PUBLIÉES PAR VILLAGE MAGAZINE.
En ce qui concerne Lord Mountbatten, voir : DEUXIÈME MISE À JOUR: Un garçon Kincora abusé par Mountbatten s’est suicidé des mois plus tard
En ce qui concerne le prince Andrew : Le prince, le pauvre et le pair pédophile: les questions dangereuses que la BBC a omis de poser.
Le livre en ligne de Village sur l’Anglo-Irish Vice Ring commence ici : The Anglo-Irish Vice Ring. Chapitres 1 & # 8211; 3.
Le complot pour discréditer les victimes d’abus sexuels VIP : Carl Beech et les & # 8216; Idiots utiles & # 8217; à la BBC. L’incompétence de la BBC en a maintenant fait un pion dans la dissimulation des abus sexuels VIP. Les forces les plus sombres du MI5 et du MI6 sont les véritables bénéficiaires de son inepitude.
En ce qui concerne le scandale Profumo, y compris le prince Philip : Keeler Concealer: l’establishment britannique & # 8217; s sévère embarras à la profondeur de la pénétration de l’Union soviétique dans le MI5 et le MI6.
En ce qui concerne Enoch Powell : souffrez de petits enfants.
À propos de l’ancien Premier ministre britannique Ted Heath : Pas seulement Ted Heath: la pédophilie de l’establishment britannique et ses liens avec l’Irlande
Concernant Margaret Thatcher, MI5 et le meurtre de l’avocat Patrick Finucane : Thatcher’s Murder Machine, l’assassinat de Patrick Finucane par l’État britannique. Par Joseph de Burca.
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