Secte Pédosataniste : Les Hommes de la Rue du Bac, par François-Xavier Rochette

Article de François-Xavier Rochette, Réseau pédocriminel : les extraordinaires révélations d’Inès Chatin, paru dans Rivarol.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibaut

«Si quiconque pleurait ou manifestait une résistance, c’est sur lui que les hommes se concentraient, insistaient», raconte Inès Chatin, le corps encore bardé de spasmes. Durant ces pratiques sadiques, les hommes «avaient le visage masqué», et portaient «sur eux une sorte de cape ou de manteau ».

Willy Le Devin.

Le quotidien Libération, qui n’a pas la réputation d’avoir été, dans les années 1980, le plus farouche contempteur de la pédophilie pratique et intellectuelle (c’est le moins que l’on puisse dire) a lancé, depuis le 13 juin, une série de six longs articles (disponibles ici en lectures audio commentées) qu’il consacre à l’une des victimes de la pédocriminalité, Inès Chatin.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff
On pourra toujours se demander pourquoi cette publication s’est lancée dans ce vaste projet. Ses responsables ont-ils voulu, par ce procédé, rompre avec un passé qui ne passe pas ? L’équipe des journalistes de Libé est-elle radicalement opposée sur ce point à celle des anciens tâcherons qui, parfois, se dépassaient dans l’abjection ? Ou bien, a-t-elle estimé que les dires d’Inés Chatin, aujourd’hui quinquagénaire, ses terribles accusations, étaient à même de rééquilibrer le scandale au détriment de la bourgeoisie libérale et au profit de l’ancienne Mitterrandie, principale accusée dans l’affaire Matzneff ?

Toujours est-il que le témoignage de madame Chatin constitue une véritable bombe nucléaire explosant dans le landerneau de la droite libérale, du moins dans celui des années 1970-1980.

Le premier article de cette série intitulée « Les hommes de la rue du Bac » résume certainement les nombreuses heures de témoignage de la victime auditionnée par la police (à la recherche d’autres éventuelles victimes) puis très longuement interviewée par le jeune journaliste de Libération à qui l’on doit ladite enquête, Willy Le Devin.

L’horreur rue du Bac avec Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Janssen, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff et François Gibault ?

Il y a quelques mois, nous apprenions qu’une énième victime de Gabriel Matzneff avait contacté la Police Nationale afin de révéler tout ce qu’elle avait pu observer et endurer, de ses 4 ans à ses 13 ans, de la fin de l’année 1974 à 1983. Les media évoquaient alors Inès comme une enfant adoptée par un riche médecin du 7ème arrondissement de Paris, passionné par Napoléon et ami de l’écrivain pédophile Matzneff.

Il ne nous avait pas été difficile de trouver alors l’identitéexacte de ce « père »  adoptif, qui se révèlera pour le plus grand malheur d’Inès, un pervers pédocriminel des plus sadiques.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
Jean-François Lemaire

Son nom ? Jean-François Lemaire. Ce fut la première personnalité (bien connue dans le milieu giscardien des années 1970) de cette sordide affaire exposée médiatiquement.

Le premier article de Willy Le Devin sur cette affaire explosive a dévoilé d’autres noms, et des célébrités. Soulignons toutefois que la majorité de ces dernières sont mortes récemment. Peut-être ont-elles eu la bonne idée de mourir à temps tant les déclarations de madame Inès Chatin sont dévastatrices.

Mais les héritiers des hommes incriminés ont assuré vouloir que toute la vérité soit faite sur cette affaire, et aucun, à l’heure où nous écrivons ses lignes, n’a hurlé à la diffamation.Surpris, incrédules, mais en aucun cas révoltés ou furieux contre Inès Chatin.

Inès Chatin qui épingle, étrille, détruit, pulvérise toute une « bande » (Jean-François Lemaire englobe tous ses amis pervers sous le vocable de « bande » selon madame Chatin) qui l’a violée atrocement et qui a torturé d’autres fillettes selon son témoignage.

Une bande cruelle, jouissant de l’humiliation et de la douleur de fillettes suppliciées, composée de véritables vedettes du système des années 70 et 80.

L’incontournable Gabriel Matzneff parmi les violeurs supposés de la Rue du Bac

Gabriel Matzneff était présent, très régulièrement, pendant ces viols. Il surnommait la victime, selon cette dernière, « ma petite chose exotique » avant de la sodomiser quand elle avait quatre ans. Néanmoins, l’écrivain, cet incontournable du milieu pédo, servait aussi, dans cette affaire, d’homme pervers d’expérience assistant dans leurs tâches horribles ces hommes de pouvoir et autres impétrants durant les séances de viols brutaux sur enfants.

Le témoignage d’Inès Chatin est pris très au sérieux par les enquêteurs qui savent depuis le départ de l’affaire, peut-on penser, que Matzneff n’est pas seulement un amateur indépendant de lolitas comme d’aucuns dans la mouvance s’échinent à le décrire.

Malgré les traumatismes inouïs, les drogues, les menaces et autres intimidations, Inès Chatin dit se souvenir parfaitement de l’identité de certains de ses bourreaux qui, par moment, la violaient avec des objets métalliques.

La martyre donne les noms d’hommes puissants, influents et entreprenants de l’époque. Bien sûr ce père adoptif (dont le véritable nom de famille n’est pas Lemaire mais Gaston), ignoble et carnassier qui frappait quotidiennement son épouse pour poursuivre tranquillement ses cruelles exactions, bien sûr Gabriel Matzneff qui référençait tout ça.

L’autre survivant de cette épouvante, selon madame Chatin (nous parlerons des trépassés ensuite), est l’avocat de 92 ans starisé par une certaine « droite » libérale, François Gibault.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
François Gibault

François Gibault, membre supposé de la secte de la rue du Bac, un anarchiste de droite ?

Ce même François Gibault qui fut l’invité de Radio Courtoisie pour parler de Louis-Ferdinand Céline qui, décidément, semble être devenu la chasse gardée d’une certaine engeance.

Dans un article de la revue Vanity fair France de septembre 2018 et signé Gaspard Dhellemmes, on y trouve ce passage (décrivant une partie de la visite du journaliste chez Gibault) qui en dit long sur l’esprit de cette star du Barreau :

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
Masque mortuaire de Louis-Ferdinand Céline, 2 juillet 1961 – Collection François Gibault

Il m’amène devant un bronze représentant Céline, yeux clos et visage penché sur la droite. « Il a été moulé sur son lit de mort. » Plus loin, un autre choc : la statue d’un éphèbe alangui, exhibant fièrement son appareil génital. « Ah ça, c’est Filip et son corps de dieu grec. Je l’ai envoyé se faire sculpter par un ami.» Filip Nikolic, ex-chanteur des 2Be3, boys-band aussi célèbre qu’éphémère à la fin des années 1990. Filip, mort à 35 ans, et dont Gibault me reparlera.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Janssen, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
François Gibault avec son « protégé » feu Filip Nikolic (RIP)

Plus loin, dans ce même papier de Vanity fair, on trouve ces lignes tout aussi éloquentes bien que marquées du sceau de l’hypocrisie : « Dans ses livres, Gibault n’hésite pas à vanter les vertus de la fessée (pour enfants) et les qualités d’orateur de Jean-Marie Le Pen, quand il ne stigmatise pas les barbes de trois jours « qui font ressembler [les hommes] à des peignes sales » ou les imbéciles qui disent sans cesse « y’a pas de soucis » croyant régler un problème… « À son âge, François dit de plus en plus ce qu’il pense, avec un plaisir espiègle de prendre le contre- pied de l’opinion dominante », complète son petit-neveu Guillaume Gibault, par ailleurs fondateur du Slip français ».

[source]

François Gibault jure qu’il n’a jamais commis le moindre acte délictueux envers un mineur, et qu’il n’a jamais observé pareil outrage dans son entourage.

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Claude Imbert
Claude Imbert, le fondateur du Point

Monsieur Claude Imbert est également convoqué par Inès Chatin. Un individu davantage connu du grand public puisqu’il fut le fondateur du magazine Le Point, aujourd’hui la propriété du milliardaire stratosphérique, François Pinault.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault

Claude Imbert fut le fondateur de la revue et principal rédacteur jusqu’à ce que le très gris et mystérieux Franz Olivier Giesbert en devienne le rédacteur en chef. On notera que le dernier employeur de Gabriel Matzneff fut Le Point de François Pinault, dans lequel le pédophile avait droit à sa rubrique hebdomadaire qu’il intitulait « Un diable dans le bénitier ».

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
Caricature en référence à sa rubrique éditoriale « un Diable dans le Bénitier » qui paraissait encore dans Le Point juste avant le scandale dit de l’affaire Matzneff
Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
Jean François Revel

Néanmoins, le plus gros coup de tonnerre dans les révélations de madame Inès Chatin est, sans conteste, le dévoilement de l’activité (selon elle) pédocriminelle de la super vedette des années 80 et du début des années 90, Jean-François Revel (né Ricard). L’époux de l’affreuse dinde du PAF Claude Sarraute (avec ses allures de petite fille), est désigné comme l’un de ses violeurs.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault

L’auteur boursouflé de Ni Marx ni Jésus, omniprésent à la télévision à la fin du vingtième siècle, fait partie de liste macabre d’Inès Chatin.

Jean-François Revel épinglé

Ce que nous savons, c’est que JeanFrançois Revel, philosophe de pacotille, flaque d’huile rougeâtre des plateaux télé de la fin du vingtième siècle, fut le responsable d’une partie des éditions Robert Laffont (Liberté 2000) dans les années 70. Et c’est sous son autorité que l’ouvrage Emile Perverti du pédophile militant René Schérer fut publié, alors que personne ne voulait de cette horreur pédophile maquillée en travail philosophique !

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault

On ajoutera que Jean-François Revel fut une plume infatiguable (plusieurs décennies de services et de sévices) du magazine Le Point, remarquable publcation dans l’art de publier des saletés de toutes espèces.

La flaque Revel est présumée innocente, mais il est difficile d’oublier les milliers de leçons de morale que ce pseudo philosophe a déversées sur les antennes pendant de nombreuses années, contre la nation, contre les principes indépassables, contre Dieu, contre le peuple. Son visage violet et immonde témoignait pour lui.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Jansenn, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
René Scherer

Et puis, répétons-le, comment expliquer ce geste éditorial au profit de René Schérer qui non seulement était l’énergumène pédophile que l’on connaît mais aussi un grand partisan immigrationniste si ouvert sur le monde qu’il pensait que les autochtones devaient s’offrir sexuellement (hommes compris) aux jeunes mâles pleins de vie débarquant en France. « Ni Marx, ni Jésus », mais Sade !

Et l’homme de la banque !

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Janssen, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault
Claude Janssen

Le dernier bourreau de « la bande » qui torturait Inès Chatin avec des objets métalliques (selon elle) serait Claude Janssen. Décédé en mars 2021, Claude Janssen n’était pas vraiment n’importe qui.

Polytechnicien au début des années 1950 avant de faire un MBA à la Harvard Business School, Janssen démarre ensuite une carrière de plus de quarante ans dans la Banque Worms : administrateur-directeur général de la Banque Worms, associé-gérant de MM. Worms & Cie devenu ensuite Maison Worms & Cie, président de la banque Worms & Cie (Suisse) SA, gérant de Demachy Worms & Cie, membre du conseil de surveillance de Worms & Cie. Il a en outre été administrateur de sociétés importantes (La Redoute, Unibail, Russell Reynolds Associates, Lebon & Cie, la Compagnie financière Edmond de Rothschild Banque) et actif dans différentes instances professionnelles, dont le Conseil National du Patronat français (CNPF, prédécesseur du Medef), où il siégeait à la commission des finances.

Parallèlement à cette carrière menée au service de la haute banque, Janssen créera avec le général Georges Doriot, qui travaillait pour le Pentagone (et qui n’avait aucun lien avec le tonitruant Jacques Doriot), l’INSEAD, l’Institut Européen d’Administration des Affaires, avec l’aide de la fondation Rothschild-Caesarea.

Jean François Revel, Claude Imbert, Claude Janssen, Jean-François Lemaire, Gabriel Matzneff, François Gibault

L’INSEAD deviendra The business school for the world (le MBA se situe dans les premières places mondiales). Bref une école privée (fort coûteuse) qui forme une partie des élites ou des représentants du système mondial.

Francesca Gee INSEAD
Même l’une des nombreuses victimes de Gabriel Matzneff a étudié à l’INSEAD …

Par exemple, Arnaud Montebourg, Arthur Sadoun (Publicis), Antoine Arnault (fils de Bernard), et Benoît Potier (PDG d’Air Liquide) sont passés par là. On retrouve également parmi les anciens élèves, une certaine Einat Wilf, député israélienne et épouse du fameux journaliste allemand, Richard Gutjahr.

Richard Gutjahr, ce fantastique journaliste qui était en vacances à Nice le 14 juillet 2016 lors de l’attentat au camion (qu’il filma avec son portable) avant d’être présent à Munich, le 22 juillet de la même année, lors de l’attentat du centre commercial (qu’il filma avec son portable).

Dans le deuxième article publié dans Libération sur cette « bande », ce réseau pédo-sadique, on apprend que la petite Inès Chatin n’avait pas été adoptée parhasard par Jean-François Lemaire, mais qu’elle avait été probablement sélectionnée par ce dernier et divers complices avant de transiter par une voie clandestine d’adoptions. Certainement une commande « au goût » de ses futurs prédateurs…

François-Xavier Rochette.

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