Un certainGérald Darmanin écrivait pour le mensuel Politique Magazinedu mouvement Restauration Nationale dirigé par ce même Hilaire de Crémiers, le grand oncle d’Henri d’Anselme ! C’est Guy de Chergé, l’ami d’enfance et témoin de mariage de Gérald Darmanin qui l’aura présenté à son oncle Hilaire de Crémiers, directeur de Politique Magazine et grand oncle de Henri d’Anselme.
Quand Gérald Darmanin écrivait dans un magazine royaliste
Publié le 22/09/2016 à 10h00Lecture 2 minutes
L’actuel coordinateur de campagne de Nicolas Sarkozy, qui se disait « anarchiste de droite » dans un portrait que lui consacrait le magazine Society en avril, a brièvement été le collaborateur d’une revue nationaliste en 2008. Alors attaché parlementaire de Jacques Toubon au Parlement européen, le militant UMP se met à écrire – gracieusement – pour le mensuel Politique magazine, organe de presse lié au mouvement Restauration nationale, dirigé par Hilaire de Crémiers, lui-même figure de l’Action française.
Cette année-là, le militant Darmanin roule pour le député du Nord Christian Vanneste, dont il vient de faire les campagnes législative et municipale. Mais c’est son attaché parlementaire, Guy de Chergé, ami d’enfance et témoin de mariage de Gérald Darmanin – et neveu d’Hilaire de Crémiers – qui lui ouvrira les colonnes du magazine royaliste. Celui-ci est actuellement conseiller de Sébastien Lecornu, à la tête du département de l’Eure, un autre proche de Gérard Darmanin, et très investi dans la campagne de Bruno Le Maire. Après la publication de trois articles signés de son nom dans les numéros de mai, juin et de celui d’été 2008 de Politique magazine, Gérald Darmanin apparaît en septembre et octobre dans l’ours de la rédaction. Ses articles ne laissent pas apparaître une conviction monarchiste, mais leur publication dans les pages siglées d’une demi-fleur de lys révèle toutefois la proximité mondaine de Gérald Darmanin avec la famille Chergé, intimement liée à l’Action française. Contacté par La Lettre A, Gérald Darmanin assume ses écrits tout en affirmant catégoriquement « n’avoir jamais été royaliste », n’avoir jamais été encarté à la Restauration nationale, ni même participé aux conférences de rédaction du journal.
En effet, le ministre de l’intérieur est issu des rangs d’une certaine droite maurassienne, se revendiquant d’un royalisme digne des plus belles heures du château de Versailles. Ce qui explique peut-être pourquoi l’actuel ministre de l’intérieur est un adepte du libertinage …