Olivier Duhamel, pédophile d’Etat (Profond) – FX Rochette

Grande Famille et Etat Profond chez les Duhamel

A Sciences Po, Olivier Duhamel est une sorte de diva depuis plus de trente ans. Bien avant de devenir l’un de ses dirigeants, il y a donné le cours phare sur les institutions publiques dispensé aux premières années. Mais il a toujours été bien plus qu’un bon pédagogue. Au sein de l’école de l’élite, il appliquait ce qu’il ne dispense pas dans ses cours : une science du réseau qui est, plus efficacement que la connaissance du droit, le moteur du pouvoir.

Le Monde, 7 janvier 2021.

Un an, jour pour jour, après l’éclatement de l’affaire Matzneff provoqué par la publication du témoignage  d’une ancienne petite victime, Vanessa Springora, abusée par le sadien chauve avec son livre Le Consentement, un nouveau grand scandale  sociétal est apparu avec la parution (précisément l’annonce de sa parution) de l’ouvrage sulfureux de Camille Kouchner, La Familia grande. Texte dans lequel  la fille de Bernard Kouchner, ancienne figure emblématique de la Mitterrandie toute puissante, accuse son beau-père Olivier Duhamel, d’avoir violé son frère jumeau lorsque ce dernier avait à peine treize ans. Livre écrit en secret, annoncé au dernier moment par les Editions du Seuil, qui a fait l’effet d’une bombe comme l’attestent ses immédiates conséquences.   Incestueux sidéré par le dévoilement qui le frappe, le politologue vaniteux a annoncé le jour même de la divulgation de ces terribles informations qu’il mettait fin à l’ensemble de ses fonctions dont celle de président de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP), poste qui faisait de lui le véritable patron de Sciences Po.

OLIVIER DUHAMEL PEDOPHILE FRANC-MAÇON SIECLE

Disons-le d’emblée, le fait scabreux, tel qu’il est décrit, ne nous surprend pas. Pour avoir mené d’innombrables recherches sur le microcosme « qui compte », sur les milieux du pouvoir et le népotisme, nous savions que, d’une manière générale, la perversion, la sexualité dévoyée, faisaient partie des mœurs et du processus d’une certaine reproduction sociale assurant à la caste dirigeante un entre-soi nécessaire à la perpétuation de ses pouvoirs et à la protection de ses avoirs.

En revanche, la diffusion de l’information, brute, sans filtre, par le gros media nous a surpris. Plus précisément, cette info a donné du crédit à une idée, du moins à une impression que nous avions depuis que le New-York Times avait participé à la curée (dont nous fûmes) des restes de Gabriel Matzneff. Il était évident que, via Matzneff, le NYT s’en prenait à Pierre Bergé et à son empire. Christophe Girard fut la première victime politique de l’affaire Matzneff. Mais, en étudiant cette bataille, ou cette offensive faite de révélations et de scandales, une hypothèse plus ambitieuse nous traversa l’esprit.

Et si cette entreprise de dénonciations (de faits connus des puissants et des « sachants » depuis bien longtemps) était voulue et avait été initiée par un camp qui désirait accélérer un peu l’histoire en balayant les vieux lichens et les vieilles coquilles d’un temps révolu, d’une politique d’une ère ancienne qui avait été pendant si longtemps si dominatrice et si parfaitement organisée que ses rouages continuaient à profiter à tout un petit personnel bourgeois qui n’avait plus lieu d’être et qui occupait les places désirées par une nouvelle génération issue d’une matrice ne pouvant composer avec les héritiers de cette préhistoire ?

A travers Matzneff, à travers Bergé, c’était bien Mitterrand qui était aussi visé (on ne cite pas le Florentin incidemment dans une affaire si glauque. La chose serait bien trop maladroite et le NYT ne l’est pas, maladroit ; il est plutôt un orfèvre en rhétorique). La présentation d’un François Mitterrand pédofriendly nous semblait, dirions-nous, être une nouveauté qui pouvait annoncer de nouvelles charges, de prochaines charges. C’est bien ce qu’il se produit avec les graves accusations de Camille Kouchner qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne porte dans son cœur ni son beau-père, ni son géniteur, tous deux figures mythiques de l’aristocratie mitterrandienne. Dans son livre, Camille Kouchner assure que les agressions sexuelles se sont répétées pendant des années.

«Mon livre raconte à quel point beaucoup de gens étaient au courant», assure-t-elle dans un entretien à L’Obs. «Bien sûr, j’ai pensé que mon livre pouvait paraître obscène à cause de la notoriété de ma famille. Puis je me suis dit : c’est justement pour ça qu’il faut le faire», dit-elle aussi.

(Source)

Olivier Duhamel, un homme aux mille contacts

Olivier Duhamel a toujours été un opportuniste qui était devenu lui-même, à force de contorsions, de relations, de directions, d’argent cumulé, une sorte de baron dans le monde infra politique, des loges, des clubs, et des familles qui pèsent dans la bourgeoisie, la vraie, celle des affaires et du fric. Certes est-il juriste, docteur et agrégé et constitutionnaliste, mais il existe des dizaines de professeurs de droit plus érudits et plus productifs que lui qui n’ont et n’ont jamais eu un dixième de son pouvoir. Lui a toujours réussi à concrétiser ses souhaits et à tisser son réseau sans connaître le moindre écueil.

Il était membre du conseil d’administration de la Fondation Nationale des Sciences Politiques depuis 1995 et donc président depuis 2016. Il est fondateur et était le directeur depuis 1993 de la revue Pouvoir. Il dirigea la publication annuelle bien connue de TNS SOFRES L’état de l’opinion de 1984 à 1997. Il fut conseiller des présidents du Conseil constitutionnel Daniel Mayer puis Robert Badinter (qui est son grand ami) de 1983 à 1995.

*Plus fort,  alors qu’il avait fini de détruire le fils de Bernard Kouchner et que ses viols sur le petit Victor étaient connus de tous, le compagnon de Christine Ockrent (qui déteste les jumeaux autant que Bernard les méprise) offre en 1997 sur un plateau d’argent le mandat de député européen qu’il détenait jusque-là à Olivier… C’est bel et bien Kouchner qui l’a introduit dans l’univers de la politique des élus.

OLIVIER DUHAMEL PEDOPHILE FRANC-MAÇON SIECLEOui, il s’agit d’un petit monde de tarés. Et comment ne pas se féliciter de sa destruction ? L’animal devient vice-président de l’incontournable club Le Siècle de 2010 à 2012 et devint son président en 2020. L’apothéose du chacal! Mais encore, Olivier Duhamel prête serment le 9 décembre 2010, devient avocat au barreau de Paris et associé du cabinet d’avocats Veil (fils de Simone Veil).Il a tenu pendant six ans une chronique quotidienne sur l’actualité politique française et internationale sur France Culture.

En 2007, il rejoint, alors qu’il travaille déjà pour LCI , Europe1 où il prit ses aises en co-animant l’émission Mediapolis avec Catherine Nay. Hasard, hasard, Duhamel et Nay se connaissent très bien depuis fort longtemps. Et leurs vies privées ont des points communs comme la famille Murat (les descendants de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte) puisque la première épouse d’Olivier Duhamel fut Leïla Murat et que Catherine Nay fut la fière maîtresse durant des décennies d’Albin Chalandon  quand il était marié à Salomé Murat, la cousine de la première.

Olivier Duhamel, lui, s’est remarié avec Evelyne Pisier, première épouse de Bernard Kouchner et maîtresse de Fidel Castro, sœur de l’actrice Marie-France Pisier, maîtresse de François Truffaut quand elle avait 15 ans, ancienne compagne de l’avocat Georges Kiejman, avocat de Montherlant, de Polanski et d’Yves Montand, membre de ce qu’on appelle le gang de Solutré, soit le premier cercle de François Mitterrand. Marie-France Pisier épouse par la suite le cousin d’Olivier Duhamel, le très riche Thierry Funck-Brentano (fils de Monique Duhamel). Marie-France Pisier est retrouvée morte au fond de sa piscine en 2011 après de longues semaines de disputes et de menaces  adressées à son beau-frère pédomane et à ses soutiens. Déclarée noyée, on ne retrouve cependant pas d’eau dans ses poumons.

Olivier Duhamel a une jolie belle-soeur que François Mitterrand appréciait beaucoup, Nathalie Duhamel, épouse de son frère Jérôme, tragiquement disparu dans un accident de voiture à 23 ans. Nathalie Duhamel est  la fille de Marie-Claire Mendès France, née Servan Schreiber, et de Jacques Claret de Fleurieu. Nathalie Duhamel fut l’attachée de presse de François Mitterrand à qui elle doit beaucoup. Olivier Duhamel a un autre frère, Stéphane, qui, inexplicablement, est devenu patron de RTL à la fin des années 90 (alors que c’est un nul en tout ; il fit d’ailleurs chuter de 25% l’audience de la radio en moins d’un an) avant de devenir celui du quotidien régional La Provence en 2001 (est-ce lui qui vira Louis Dreyfus alors directeur financier du journal jusqu’à cette date et actuel compagnon de Camille Kouchner?).

Il en connaît des gens et des sagouins, l’Olivier, il en a de la famille le bougre, le bien sale bougre. Mais sa plus grande force est sa famille directe, en particulier ses ascendants. Incontestablement le violeur d’enfant Olivier Duhamel est un héritier.

Son père était Jacques Duhamel, prétendu résistant qui devint aussi rapidement que son fils un privilégié du Système. Député tant qu’il le voulait, il n’avait qu’à demander, puis ministre sous Pompidou, d’abord de l’agriculture puis de la culture. Nous savons bien depuis Malraux qu’il faut être très ouvert d’esprit pour être ministre de la culture (le lecteur pourra se rendre compte que l’immense majorité des cultureux des gouvernements sont des invertis, des pédérastes, parfois, peut-être, des pédomanes en scrutant la liste des ministres de la culture depuis Malraux), et Jacques Duhamel ne semblait pas farouche envers les gens différents de son époque.

Jacques Duhamel, fils de bourgeois, rencontre entre le maquis et Vichy le résistant libidineux Roger Worms, lointain cousin des banquiers Worms néanmoins fortuné jeune homme d’une famille de drapiers juifs. Roger Worms, alias Roger Stéphane, devint rapidement après-guerre un écrivain germanopratin qui revendiquait sa pédérastie extrême et son amour de « la chasse aux garçons » à la Montherlant. Jacques Duhamel resta jusqu’à sa mort l’ami de ce pervers qui n’a jamais caché ses goûts. Voici ce qu’écrivait à 15 ans à peine Roger Stéphane, celui qui deviendra l’ami de toute la famille Duhamel, du père mais également de la mère, Colette :

« Je n’ai jamais rencontré un écrivain, un homme qui me fasse frissonner et sentir autant que Gide (pédomane prosélyte et référence absolue en la matière). Il porte en lui la sensation (je me comprends : je sens tout ce qu’il écrit, je vois tout ce qu’il montre). Je ne peux pas bien m’exprimer : si vous saviez ce qu’il produit en moi ! Je suis persuadé qu’il y a en lui une source d’évasion et de joie. Imaginez-vous que j’ai voulu analyser ce qu’il se produisait en moi, pourquoi j’aimais Gide. Je n’ai pas été capable d’écrire une ligne. […] Tout cela, je le sens. Je jouis de Gide, et pour qu’une jouissance soit profonde, il faut qu’elle soit et reste inexpliquée. […] Il m’est arrivé, une fois où je me masturbais, de décrire ce que je subissais. Ce me fut totalement impossible. Gide me soulage. Il m’écarte de plus en plus de cette espèce de snobisme de la douleur, dans lequel tombent de trop nombreux jeunes, sous l’influence de Musset et des autres Romantiques. Gide est atteint de l’amour de la vie et est contagieux. Il pousse à la recherche du bonheur, recherche que trop de gens n’osent pas tenter. ” (Lettre à René Étiemble, 15 avril 1935) ».

Jacques Duhamel en tant que ministre de la Culture se révéla vraiment très progressiste, très porté sur la nouveauté, si bien qu’il fut l’homme qui fit entrer Jack Lang (fils et petit-fils de dignitaires francs-maçons), l’insoupçonnable Jack Lang, dans le monde politique en le propulsant directeur du Théâtre de Chaillot en 1972. Immédiatement Lang institua-t-il le Théâtre national des enfants et créa scandales sur scandales si bien que le nouveau ministre giscardien Michel Guy, pourtant vigoureux homosexuel qui mourut du SIDA en 1990, le limoge dès qu’il le put. Jacques Duhamel, malade d’une sclérose en plaques, est incapable de le défendre mais qui trouve-t-on en 1974 lors du pot de départ du cinglé de Mirecourt ? François Mitterrand lui-même qui en voulait encore.

OLIVIER DUHAMEL PEDOPHILE FRANC-MAÇON SIECLE
Mitterand et Lang à la Roche de Solutré

Olivier Duhamel avait aussi une mère originale. Colette, née Rousselot d’un père industriel et franc-maçon. A la fin des années 40, elle devint la maîtresse de Roger Nimier qu’elle quitte par devoir et pour préserver la fortune du couple. Pour redonner le goût de la vie à sa femme infidèle, Jacques Duhamel lui offre rubis sur ongle la Maison d’Editions de la Table Ronde qui vient de rééditer le roman pédomane par excellence, « Les Amitiés particulières » de Roger Peyrefitte. Colette reprend du poil de la Bête, et la chevauche, la Bête, et l’enlace. Son secret d’euphorie ? Injecter du sang frais dans la collection de la Table Ronde. Et d’abord ses chouchous, Roger Stéphane et un certain Gabriel Matzneff. Après la mort de Jacques, Colette se remarie avec Claude Gallimard (éditeur de Matzneff et des Rotschild-NDLR), histoire de monter en grade dans la cochonnerie des lettres. Comme nous le voyons, la famille Duhamel était large d’esprit et ne s’embêtait pas avec les principes. Ce tropisme vient de loin.

Comprendre l'Affaire Matzneff
Comprendre l’Affaire Matzneff

Olivier Duhamel, des ascendants dans l’Etat profond

Ce refus des règles, et dirait-on, du respect de l’innocent ou du plus faible, semble avoir formé la famille Duhamel. Le grand-père d’Olivier Duhamel qu’il fait passer dans son livre Jacques et Colette (qu’il a commis en 2019) pour un homme du peuple, indépendant et comme une sorte de self made man, était en réalité un pur margoulin.

Jean Duhamel est devenu en quelques années un véritable pilier de l’Etat profond en occupant le poste de directeur de l’épouvantable SGI, la Société générale de l’immigration. Après la Grande Guerre, le grand patronat exigeait de la chair jeune, robuste, capable de crever à la tâche. Jean Duhamel se chargea d’importer un million d’immigrés en France. Il se pencha d’abord sur les pauvres Italiens mais Rome se montrait trop protecteur et exigeait des garanties sur le sort de ses compatriotes. Ainsi la première cohorte d’Italiens à venir en France pour travailler dans les mines fut de faible importance. Les Polonais furent moins regardants et des centaines de milliers se tuèrent à la tâche dans le Nord et en Lorraine.

Commentaires sur la Synarchie et la prétendue Droite Radicale

 

La SGI, disait Jean Duhamel, est « notre machine à importer des hommes » car « la main d’oeuvre est une marchandise comme une autre ». Au service des Worms, Schneider, Wendel. Son père, Alexandre Joseph Duhamel, avait, lui aussi, bien servi l’Etat, dans l’intendance militaire (directeur de la Cinquième région), à l’arrière et dans les loges. Activités qui lui valurent le titre de Commandeur de la Légion d’honneur en 1924. Olivier Duhamel est le pur produit de cette familia. Une famille qui exploite la chair humaine depuis, au moins, quatre générations.

François-Xavier Rochette.

 

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
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