Napoléon et les Juifs, par François-Xavier Rochette [RIVAROL]
RIVAROL, numéro 3471 du 12 mai 2021
« Jamais, depuis la prise de Jérusalem par Titus, autant d’hommes éclairés appartenant à la religion de Moïse n’ont pu se rassembler en un même lieu. Dispersés et persécutés, les Juifs ont été soumis soit à des taxes punitives, soit à l’abjuration de leur foi, soit à d’autres obligations et concessions opposées à leurs intérêts et à leur religion. Les circonstances présentes sont à tout égard différentes de celles qui ont existé à toute autre époque. Les Juifs n’ont plus à abandonner leur religion ni à accepter des modifications qui la profaneraient dans la lettre ou dans l’esprit. Durant les persécutions des Juifs, et durant les époques où ils durent se cacher pour échapper à ces persécutions, différentes sortes de doctrines et de coutumes ont vu le jour. Les rabbins prirent individuellement la liberté d’interpréter les principes de leur foi chaque fois que se présentait un besoin de clarification. Mais la droite ligne de la foi religieuse ne peut être tracée par des isolés ; elle doit être établie par un grand congrès de Juifs légalement et librement rassemblés et comprenant des membres des communautés espagnoles et portugaises, italiennes, allemandes et françaises, soit des représentants des Juifs de plus des trois quarts de l’Europe. »
Napoléon, à propos du Grand Sanhédrin, le 23 août 1806.

Quand j’étais petit garçon, le nom de Napoléon était très régulièrement prononcé, entendu, lu, dans le quotidien des gens. Le fou, comme Albert Dieudonné, se prenait encore pour Napoléon et on caricaturait ainsi celui que l’on voulait faire passer pour complètement aliéné. Quand un couple d’amoureux ou une famille partait en voyage en Corse, on lui demandait toujours s’il avait été à Ajaccio pour visiter la cité des Bonaparte.

Quand il fallait citer un génie, le péquin proposait Einstein ou Napoléon. Le bonhomme faisait partie du décor, et était devenu une chose profane qui me laissait, alors enfant, parfaitement de marbre. Puis, j’appris les exploits militaires de Napoléon, ses conquêtes, ses victoires obtenues en infériorité numérique contre l’Europe entière, la prise de Moscou pendant 40 jours. Il était français ! Et moi aussi… Par un chauvinisme carabiné, je vouai spontanément un culte à cette célébrité. Il était français, il écrasait les autres, sa mémoire compensait, ressentais-je, toutes les humiliations nationales que je subissais.
Et tant que l’on considère la nation comme un film à émotions servant par son imagerie d’onguent sur ses propres faiblesses ou de compensation identitaire, tant que la nation n’est qu’un prétexte pour créer un rapport de force tout hormonal avec l’autre, tant qu’elle n’est que source d’orgueil, le fait que Napoléon soit un produit français suffit à nos yeux.

Et, finalement, il n’était là qu’une nourriture psychologique au même titre que peuvent l’être pour d’autres chauvins, Michel Platini, Louis Pasteur, Bernard Hinault, Coco Chanel, De Gaulle, et même Brigitte Bardot, Simone Veil, Christine Lagarde, Bernard Kouchner (on pousse ce raisonnement jusqu’à l’absurde), connus outre-Atlantique, vous vous rendez compte. Enfant, il est déjà difficile d’apprécier correctement toutes les nuances du spectre politique, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite, alors juger Napoléon et tout ce qu’il représente d’une manière rationnelle à l’aune d’une grille axiologique et “principielle” et au regard des conséquences historiques de son action est une véritable gageure.

Le Bonapartisme, dérisoire chauvinisme
L’immense majorité des chauvins n’évolue jamais. La plupart d’entre eux jubilent devant la victoire équivoque d’un club de football estampillé français en quart de finale d’une compétition absorbée par la mafia des paris, restent euphoriques devant une émission sur Napoléon présentée par Stéphane Bern, et regardent à la télévision les représentants du patriotisme officiel en maudissant les journalistes qui ne sont pas gentils avec eux, ce qui attise leurs émotions au détriment de leur réflexion. En fait, cette masse d’admirateurs satisfaits de leur condition de spectateur, est la victime résiduelle de la propagande industrielle orchestrée autour du seul, de l’unique, du sauveur, du génie, du dieu Napoléon mise en branle dès la fin des années 1790.
Car croire encore aujourd’hui que Napoléon était mu par l’amour de la France et aurait objectivement, volontairement ou même malgré lui, contribué à la vitalité de notre pays relève d’une naïveté inexcusable à une époque où les documents historiographiques (authentiques) sur le sujet, abondants, sont massivement consultables.
Nous sommes visiblement entrés dans une nouvelle époque où le pouvoir (qui n’est pas Macron seul et qui se manifeste par différentes sources qui ne s’opposent qu’en apparence) en place essaie d’instiller précautionneusement au cœur de la société un patriotisme particulier, qui serait une fièvre populaire ne représentant aucun danger contre ledit pouvoir, une sorte d’énergie supplémentaire, un supplément de testostérone bien utile pour envoyer la masse, tête baissée, vers un chiffon rouge qu’il agitera opportunément. Ainsi, aujourd’hui, promouvoir Napoléon, c’est, loin de réhabiliter le nationalisme, exciter l’hubris d’un peuple devenu médiocre et que l’on condamne à ne jamais opérer un droit d’inventaire sur son histoire en fonction de ses intérêts et non de ceux des autres.
Napoléon, c’est le piège cocardier par excellence. Il a les couleurs du patriotisme, il a le style national, il a le goût martial et l’odeur de la poudre, mais il est dans son essence et dans ses actes l’ennemi mortel de la nation.
Empereur responsable de la mort directe d’un million de jeunes hommes français. Au moins quatre millions d’Européens. Empereur qui émancipa sur quasiment tout le continent des communautés particulièrement revanchardes et gourmandes. Empereur qui vendit la Louisiane pour si peu… Empereur, porteur des nuées maçonniques, partout et violemment. L’humaniste par excellence. Empereur qui a affaibli la France sur tous les points et qui a, par ses aventures motivées par une idéologie antinationale, littéralement arriéré la France sur le plan économique.
Empereur, si peu visionnaire, qui retarda la révolution industrielle en France. Empereur pour le moins imprévoyant qui laissa ainsi l’Angleterre dominer la nouvelle économie de l’acier, de la vapeur et du chemin de fer. Empereur dont l’héritage objectif fut la “nanification” de la France et sa faiblesse organique face à une Germanie unifiée qui lui doit tout.
Napoléon, « messie des Juifs », l’Aurore de l’Israël
Les napoléomanes ont l’habitude, pour éblouir leur public, de faire des inventaires à la Prévert en exposant tout ce qui a été accompli durant le règne de Bonaparte. Tout y passe : la Banque de France (comme s’il n’y avait rien à redire sur cette fondation ploutocratique !), les conserveries, les constructions de routes, de ports, la culture de la betterave, les sucreries, les grandes écoles, le Code civil (qui est un poison anti-familial)… Certes, il y a la gloire, il reste la gloire découlant des victoires, et nombreux sont ceux qui pensent, comme Barrès, que la culture de cette gloire est génératrice de ferveur patriotique. Mais la ferveur patriotique, sans examen, qui se limite à de l’excitation, est une drogue exploitée par ces puissants désireux d’utiliser cette énergie pour atteindre des objectifs qui s’opposent à angle droit à l’épanouissement de la nation. C’est ce que fit, d’ailleurs, Napoléon.
Maurice Barrès, d’occultiste cosmopolite à nationaliste ultra-belliciste, par François-Xavier Rochette
Vue(s) : 705 Maurice Barrès ou l’adaptation aux temps nouveaux Car les héros, s’ils ne tombent pas exactement à l’heure et dans le milieu convenables, voilà des fléaux. Maurice Barrès.
Nous ne disons pas que Napoléon n’a rien fait. Il a accompli des choses qui ont provoqué des conséquences énormes dans le monde au bénéfice de certains groupes qui se sont vus récompensés de tous leurs efforts. C’est en particulier le cas des communautés israélites de toute l’Europe, qu’il émancipa partout avant d’organiser les Juifs du continent d’une manière optimale en instituant le Grand Sanhédrin. Il fournit ainsi gentiment au peuple du Talmud une direction, un cerveau, une administration et en quelque sorte un bureau prospectif lui permettant d’accélérer l’Histoire. Le dossier « Napoléon et les Juifs » est énorme. Personne au monde, personne, n’a travaillé davantage, avec acharnement et souvent contre l’opinion des élites françaises, pour la prospérité et le développement du peuple élu.

Quand Napoléon et son armée entrèrent à Ancône, la communauté juive y vivait confinée dans un ghetto bouclé la nuit. Il fut frappé, dit-on, de constater que certaines personnes portaient des bonnets jaunes et des brassards avec l’étoile de David. Napoléon ordonna immédiatement que ces signes fussent enlevés et il les remplaça par la rosette tricolore. Il supprima le ghetto et donna des instructions pour que les Juifs pussent pratiquer ouvertement leur religion et vivre librement là où ils le souhaitaient. Plus tard, Napoléon libéra également les Juifs des ghettos de Rome, Venise, Vérone et Padoue. Le « Libérateur de l’Italie » abolit les lois de l’Inquisition, et les Juifs furent enfin libres !
Le 12 Juin 1798, quand les Français s’emparèrent de Malte, Napoléon apprit que les Chevaliers interdisaient aux Juifs de pratiquer leur religion dans une synagogue. Napoléon donna immédiatement aux Juifs la permission de bâtir une synagogue.
Plus étonnant et bien moins connu : quand les Français assiégeaient Saint-Jean-d’Acre (aujourd’hui dans l’Israël), Napoléon avait préparé une proclamation créant en Palestine un État Juif indépendant. Il pensait occuper Saint-Jean-d’Acre dans les jours suivants et se rendre ensuite à Jérusalem pour y lancer sa proclamation. Sans l’échec devant Acre, Napoléon, par cette proclamation imprimée et datée le 20 avril 1799, aurait créé l’État d’Israël.
Cette proclamation, néanmoins, a porté des fruits. Elle a donné naissance au sionisme en renforçant l’idée qu’il était juste que les Juifs retrouvassent une patrie. Les idées exprimées par Napoléon exaltèrent l’enthousiasme de tous ceux qui y virent la réalisation de la prophétie biblique selon laquelle les Juifs rentreraient un jour en possession de la terre de leurs ancêtres ; tout spécialement en Angleterre. Ce n’est pas une fausse information comme ont osé le prétendre quelques historiens peu rigoureux. Dans le Moniteur Universel de Paris, journal officiel du gouvernement, à la date du 22 mai 1799, on trouve : « Bonaparte a publié une proclamation par laquelle il invite tous les Juifs de l’Asie et de l’Afrique à se ranger sous sa bannière en vue de rétablir l’ancienne Jérusalem. Il a déjà armé un grand nombre et leurs bataillons menacent Alep. »

Le 10 novembre 1816, sur l’île de Sainte-Hélène, O’Meara avait demandé à Napoléon pourquoi il avait donné aux Juifs tant d’encouragements, l’Empereur répondit :
« Je voulais libérer les Juifs pour en faire des citoyens à part entière. Ils devaient bénéficier des mêmes avantages que les Catholiques et les Protestants. J’insistais pour qu’ils fussent traités en frères puisque nous sommes tous les héritiers du Judaïsme. En outre, je pensais attirer en France un renfort précieux. Les Juifs sont nombreux et ils seraient venus en masse s’installer dans un pays qui leur accordait plus de privilèges que partout ailleurs. Sans les événements de 1814, bien des Juifs de toute l’Europe seraient venus s’établir en France, où liberté, égalité, fraternité leur étaient assurées et où la porte des honneurs leur était ouverte. Ils auraient ainsi participé à la grandeur nationale. » La Révolution de 1789 avait allégé en France les mesures d’ostracisme imposées aux Juifs.
Le 27 novembre 1791, un décret de l’Assemblée Constituante leur avait accordé la citoyenneté à part entière. En fait, il s’agissait là d’une simple profession de foi, sans portée pratique. En effet, l’Assemblée Législative ne prit aucune mesure d’application. Quant à la Convention, elle ferma les synagogues, interdit de parler hébreu et d’une manière générale rendit difficile la vie des Juifs. Sous le Directoire, les synagogues furent rendues au culte et quelques Juifs isolés purent se lancer dans les affaires ou une carrière politique. Napoléon empereur, ces carrières devenaient ouvertes à tous les Juifs des ghettos. Metternich-Winneburg, qui était Consul d’Autriche à Paris, écrivait dans une lettre adressée en septembre 1806 au Comte Standion, ministre des affaires étrangères d’Autriche : « Tous les Juifs voient en Napoléon leur Messie. »

Le 26 juillet 1806, Napoléon déclara devant 111 représentants de la communauté juive de France :
« Mon souhait est de faire des Juifs de France des citoyens utiles, concilier leurs croyances avec leur devoir de Français et éloigner les reproches qu’on a pu leur faire. Je veux que tous les hommes qui vivent en France soient égaux et bénéficient de l’ensemble de nos lois. »

Lorsque Jérôme, le frère de Napoléon, devint roi de Westphalie (1807-1813), il établit une constitution qui comprenait la complète égalité des droits des Juifs. Mais cela ne s’arrêtait pas là. Il entendait appliquer la discrimination positive au sein de l’administration. Le 10 décembre 1807, à son arrivée dans la ville de Kassel, il déclare ainsi : « C’est mon intention que les Juifs ne soient pas seulement des citoyens, mais aussi qu’ils détiennent des charges publiques. »

Napoléon était si juste et si magnanime qu’il laissa même se disperser la famille Rothschild au sein de l’Europe qu’il avait si patriotiquement libérée. En premier lieu, James de Rothschild qui débarqua à Paris en 1810 (officiellement en 1812) pour faire immédiatement fortune (il ne put faire partie du Conseil de la Régence de la Banque de France du fait de sa qualité d’étranger mais il était le conseiller de l’extérieur de cette engeance. Son fils Alphonse y aura, lui, toute sa place) alors que son père faisait fructifier les avoirs de Guillaume (en exil au Danemark) pendant que son frère finançait l’armée d’Angleterre combattant de toutes ses forces… Napoléon !
François-Xavier ROCHETTE
« C’est en me faisant catholique que j’ai fini la guerre de Vendée, en me faisant musulman que je me suis établi en Égypte, en me faisant ultramontain que j’ai gagné les esprits en Italie. Si je gouvernais le peuple juif, je rétablirais le temple de Salomon. »
Napoléon Bonaparte, Déclaration au Conseil d’État, 1er août 1800


« What most people don’t know is that Napoleon wasn’t even French. He was born on Corsica, and both his parents have Italian names: Carlo Maria di Buonaparte and Maria Letizia Ramolino. His grandparents were from Genoa. […]
They have rewritten the history books to make you think Corsica was French in 1769, the year of Napoleon’s birth, but it wasn’t. Genoa sold Corsica to France in 1768, but since Corsica had been independent of Genoa since 1755, that sale was illegal and unrecognized by Corsica. France battled Corsica throughout 1768-9, but did not annex Corsica until 1770. Therefore, technically, Napoleon was not born in French Corsica, and neither of his parents were French in any way.
Historian Gueniffy admits there was an established Jewish community on Corsica at the time. Of course the same can be said of Genoa. Jews had been living in Genoa back to the year 500. However, the Jews had been expelled from Genoa many times, the last being in 1737. At the time of Napoleon’s birth, the Jewish community in Genoa numbered under 100. Where had the Jews gone when they were expelled in 1737? Many of them went to nearby Corsica. So to see Napoleon’s family moving from Genoa to Corsica in the mid-1700s is indication by itself they were Jewish. Another indication is Napoleon’s maternal grandmother, whose maiden name is given as Pietrasanta. This is a clue because many Jews also lived in nearby Pietrasanta, where they were used a laborers in the marble quarries and as stone carvers. »
« Ce que la plupart des gens ne savent pas c’est que Napoléon n’était même pas français. Il est né en Corse et ses deux parents ont des noms italiens : Carlo Maria di Buonaparte et Maria Letizia Ramolino. Ses grands-parents étaient de Gênes. […]
On a réécrit les livres d’histoire pour vous faire croire que la Corse était française en 1769, l’année de la naissance de Napoléon, mais elle ne l’était pas. Gênes vendit la Corse à la France en 1768, mais puisque la Corse avaient été indépendante de Gênes depuis 1755, cette vente était illégale et non-reconnue par la Corse. La France a livré bataille contre la Corse tout au long de 1768-9, mais n’a pas annexé la Corse avant 1770. Par conséquent, techniquement, Napoléon n’est pas né en Corse française, et aucun de ses parents n’était français d’aucune manière.
L’historien Gueniffy admet qu’il existait une communauté juive établie en Corse à l’époque. Bien sûr on peut dire la même chose de Gênes. Les juifs vivaient à Gênes depuis l’an 500. Cependant, les juifs avaient été expulsés de Gênes de nombreuses fois, la dernière en date étant en 1737. Au moment de la naissance de Napoléon, la communauté juive de Gênes comptait moins de 100 personnes. Où étaient allés les juifs quand ils furent expulsés en 1737 ? Beaucoup d’entre eux allèrent dans la Corse voisine. Donc voir la famille de Napoléon partir de Gênes pour la Corse au milieu des années 1700 est en soi une indication qu’ils étaient juifs. Une autre indication est la grand-mère maternelle de Napoléon dont le nom de jeune fille est donné comme étant Pietrasanta. C’est un indice car beaucoup de juifs vivaient aussi dans la commune voisine de Pietrasanta, où ils étaient employés comme travailleurs dans les carrières de marbre et comme tailleurs de pierre. »
Source : https://mileswmathis.com/napoleon.pdf
Bien d’accord avec la première partie.
En revanche pour les Juifs qu’aurait-il eu mieux fallu faire? Maintenir le status quo?
Quelques pensées de Napoléon Bonaparte.
« C’est en me faisant catholique que j’ai fini la guerre de Vendée, en me faisant musulman que je me suis établi en Égypte, en me faisant ultramontain que j’ai gagné les esprits en Italie. Si je gouvernais le peuple juif, je rétablirais le temple de Salomon. » Napoléon Bonaparte, Déclaration au Conseil d’État, 1er août 1800
« J’aime mieux la religion de Mahomet. Elle est moins ridicule que la nôtre. » Napoléon Bonaparte, Journal de Sainte-Hélène 1815-1818, éd. Flammarion, 1947, t. 2, partie 28 août 1817, p. 226.
« La religion de Mahomet est la plus belle. » Napoléon Bonaparte, Journal de Sainte-Hélène 1815-1818 (Gourgaud), éd. Flammarion, 1944, t. 1, partie 4 février 1817, p. 312
« Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat : avec une poignée de monde il triompha au combat de Bender ; grand capitaine, éloquent, grand homme d’état, il régénéra sa patrie, et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. » Napoléon Bonaparte, Précis des guerres de César (Écrit par Marchand, à Sainte-Hélène, sous la dictée de l’empereur), éd. Gosselin, 1836, p. 237
Napoléon s’en prend à la Très Sainte Trinité : « Puis vint Jésus. Jésus a souligné une belle vérité sur Dieu. Il a dit que Dieu est Unique et que vous devez l’aimer de tout votre cœur, et aimer votre voisin comme vous-même. Mais, après la mort de Jésus, un groupe de politiciens de Rome a vu dans cette religion, une possibilité de contrôler une masse importante de gens. Ils ont donc élevé Jésus au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-même. Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un. » Napoléon Bonaparte, Islam et christianisme, édition o. k. imprimerie, 1996, p. 105