Gabriel Matzneff, un pédophile aussi juif que le Ghetto de Varsovie (+article de François-Xavier Rochette inclus)

Bref, ce ‘matzneff’ est, comme souvent, un surnom ayant donc fait auparavant fonction de nom commun, hérité d’une très ancienne racine d’origine hébraïque qui a circulé en Europe centrale pendant des siècles, et que l’on a retrouvé ‘le plus à l’Ouest’ dans des écrits en vieux-haut-allemand. Et qui dit hébreu dit forcément influence juive; dans le grand mouvement ‘anticyclonique’ qui a tournoyé dans cette partie du continent, il se peut que la diaspora de ce peuple ait emporté avec elle en zone russe la fabrication du ‘matz’, le pain…azyme (logique), soit d’après son origine grecque ‘a-zyme’, sans-levain, pâte traditionnelle confectionnée (entre autres) pour la fête de la Pâque.

Source

Affaire Matzneff : la réalité dépasse la fiction.

A cet article en bas, rédigé par François-Xavier Rochette dans Rivarol, nous ajoutons le résultat de nos propres recherches dans les registres généalogiques (merci à François de Carennac). Celles-ci démontrant, par les patronymes de la branche maternelle de sa lignée, que Gabriel Matzneff est bel et bien un juif  (en plus d’être un odieux pédosataniste comme nos précédents articles l’ont démontré). Voilà qui met à mal la thèse défendue par Alain Soral prétendant que le système voudrait se payer Matzneff car ce pauvre pédophile persécuté serait un goy, et qu’il conviendrait de le sacrifier pour pouvoir protéger d’autres pédocriminels, juifs et puissants dans la hiérarchie, ceux-là …

Ben voyons, rappelons qu’en 2018, Egalité et Réconciliation avait refusé de relayer cette information à propos des liens avérés entre Bernard-Henry Lévy et son épouse Arielle Dombasle avec Cyril Legann, autre pédéraste impliqué dans le scandale du Jeremstargate. Du nom du trublion homosexuel Jeremstar, à l’époque mis en avant sur les plateaux télés par Thierry Ardisson et Gilles-William Goldnadel, tentant d’en faire une figure réactionnaire pour des propos tenus contre l’Islam … En effet le système semble vouloir mettre un point d’honneur à nous imposer des figures dissidentes aux antipodes de l’Esprit Français : athées, féministes, déviant sexuels homos ou pédophiles, juifs, noirs, musulmans, franc-maçons et satanistes … La figure de l’homme blanc catholique pratiquant hétérosexuel étant interdite de cité jusque dans “nos milieux”.

Rien de surprenant non plus à ce que le système place ses agents à la tête de la Dissidence pour pouvoir la contrôler à sa guise. Est étonnante par contre la crédulité des gogoys et la facilité par laquelle ils tombent tous dans le panneau et se laissent mener comme de braves moutons à l’abattoir.

Matzneff, un pédophile aussi juif que le Ghetto de Varsovie

Une recherche sur le site Geneanet nous indique la généaologie de l’écrivain pédophile :

La mère de Matzneff se nommait donc Eugénie Polak et était la fille de Salomon Polak et de Sophie Burstein, inutile de préciser que ces noms sont typiquement juifs. Mais il y a plus encore pour confirmer la judéité de l’écrivain sulfureux.

Dans son article François-Xavier Rochette cite l’écrivain Matzneff :

Pour Cyrille, l’un des alters romanesques de Gabriel Matzneff « tout ce que recouvrait de près ou de loin le mot ‘famille » lui était désagréable. Plus que désagréable : pénible. » Et c’est peu dire quand on connaît la cause de cette aigreur chronique qui irrite le cerveau de Cyrille-Matzneff ! Dans le roman, la mère disparue de Cyrille est juive. « Tout le monde le savait dans la colonie russe de Paris, Fiodor Razvratcheff n’avait pas été ravi de ce qu’en 1935, à la mairie du VIIe arrondissement, son fils épousât une Berenson ». Une certaine Varvara Berenson. Qui, dans le roman, est morte en déportation à Auschwitz-Birkenau après avoir transité à Drancy d’où elle écrit une lettre dans laquelle elle affirme que la cause de son malheur est son mari qui l’aurait tout simplement dénoncée ! Le mari qui aurait décrit son épouse au secrétariat d’Aloïs Brunner comme une femme perverse qui serait devenue nuisible en « enjuivant son fils ». Un crime affreux qui poussa au suicide le protagoniste principal de cette petite histoire, le fils, Cyrille Razvratcheff, (né en 1937 comme Matzneff, et qui mena des études fantômes de littérature à la Sorbonne comme Matzneff) dont le grand-père, le « comte » Razvratcheff, avait rejeté le fils et la bru depuis leur mariage, la judéité de cette dernière lui étant insupportable : « Le comte Razvratcheff reprochait aux juifs leur grand nombre parmi les chefs du mouvement bolchévique, leur rôle dans la chute de la monarchie, la mise au ban de la franc-maçonnerie. (…) Bref, le noble franc-maçon (de la loge Astrée, un thème récurrent dans l’œuvre de Matzneff) avait boudé son fils, sa bru, et la déportation de celle-ci, les compromissions de celui-là avec l’occupant allemand ne firent que fortifier sa conviction que d’un mariage mixte ne survenait jamais rien de bon. »

Phonetiquement, les noms des protagonistes font écho à ceux de la famille de l’auteur : Razvratcheff rime avec Matzneff et Berenson n’est pas sans rappeler Burstein, patronyme de la grand-mère de Gabriel Matzneff. Mais il y a plus encore. La mère de Matzneff, Eugénie Polak, figure au registre des déportés du Convoi 77 pour Auschwitz !

La génitrice, probablement incestueuse, de l’écrivaillon sadique a même son nom figurant sur une stèle du Mémorial de la Shoah de Paris.

Gabriel Matzneff Pédophile Juif

CQFD.

Matzneff israélite ? par François-Xavier Rochette [RIVAROL]

Gabriel Matzneff Pédophile JuifA quoi cela sert-il que des journalistes se décarcassent pour dévoiler la carrière du prosélyte Gabriel Matzneff et son réseau de vieux chiens si l’immense majorité du métier (les scribouillards de la presse mainstream) reprend ses habitudes en relayant les porcs qui font tout le cirque de cette ferme aux animaux ? Le cadavre de la vieille saucisse Matzneff encore chaud des révélations infernales qui l’ont abattu dans un déluge de soufre, la journaillerie a réajusté ses œillères comme le citadin du monde d’après tire sur l’élastique de son masque anti-covid 19 sur le quai d’une station de métro. Ce bataillon de vermisseaux, véritable population de domestiques qui s’interdisent de penser pour servir au mieux, continue de relayer leurs maîtres, comme si de rien n’était, les Cohn-Bendit, les Jack Lang, les Frédéric Mitterrand. Sans que rien d’impérieux ne puisse justifier qu’on leur serve ainsi la soupe.

Non, c’est effarant, vraiment. Je ne comprends pas. Les journalistes de la presse mainstream qui ont travaillé sur l’affaire Matzneff sont les mêmes qui relaient aujourd’hui les propos mondains de Frédéric Mitterrand s’offusquant non du fond mais de la forme de la prestation de Macron. Etait-il impérieux et nécessaire de faire connaître l’opinion de ce sadique quant au retroussage de manche d’un président déblatérant du vent sur l’avenir du monde du spectacle. Dans quelle porcherie vit-on ? Bon sang ! « Débraillé », « dans une mise en scène » qui le « gêne beaucoup », « je ne suis pas d’accord avec ça », s’énerve-t-il entre deux pensées de bambins philippins.


Ces journaleux, vénaux et porcins, ne sont pas très malins. Un jour ou l’autre, des esprits libres se pencheront sur ces complaisances. Un jour ou l’autre, des curieux se pencheront sur sa mauvaise vie, un jour ou l’autre, les soutiens, même éminemment puissants, disparaîtront, laissant aux yeux de tous l’ordure en haut de la poubelle au couvercle dégondé. Le vieux marabout neveux du miteux ne sera plus que charogne, objet d’une juste curée. Les petits journaleux pourront-ils arguer, au moment de sa mise à mort, de leur ignorance quant à la qualité de cette viande faisandée ?

C’est dans ces entrefaites que nous apprenions la sélection (une liste de 18 ouvrages) « tant attendue » établie par le jury du Renaudot. On rappellera que le prix Renaudot Essai fut attribué en 2013 à Gabriel Matzneff pour son Séraphin, c’est la fin, un ouvrage faisant l’apologie de la pédophilie. L’affaire Matzneff qui explosa avec la parution du livre confession de Vanessa Springora Le Consentement dévoila les amitiés et les soutiens dont profitait le super pédomane depuis des décennies et des décennies.

Surprise, on retrouve les mêmes principaux énergumènes dans le jury de cette année que dans celui de 2013, ceux qui avaient récompensé le copain Matzneff 7 ans auparavant. Ils ont donc surmonté la tempête médiatique les Franz-Olivier Giesbert, les Jean-Noël Pancrazi, les Frédéric Beigbeder, les Christian Giudicelli.

L’équipe du Renaudot se pavane

Oui, même lui, même Christian Giudicelli, alias Eight one one ou 811 selon Matzneff ; 811 la chambre d’hôtel du bon copain à Manille (c’était 804 pour Gab la rafale). Le monde de la Kultur pour parler comme Léon Daudet est formidable ! Jérôme Garcin, lui, a eu la bonne idée de se trisser du jury, peut-être pour mieux conserver son pouvoir de nuisance au sein de France Inter et de son émission fétiche et fétide Le Masque et la plume. Où il continue, donc, à promouvoir de la fausse littérature, camelote mais vrai véhicule de l’ignominie. Ainsi, il y a quelques semaines, Jérôme Garcin fit une publicité formidable au dernier livre d’une certaine Constance Debré. Oui, Debré comme Michel et Jean-François Debré dont elle est la petite-fille et la nièce.

Constance Debré est très appréciée de la République des lettres pour la simple raison qu’elle est une caricature vivante des délires sociétaux fabriqués par l’hypermedia. Constance Debré s’est en effet découverte homosexuelle vers l’âge de 40 ans avant d’abandonner son époux, son petit garçon, son métier d’avocat. Et saviez-vous quel était le client le plus célèbre de Constance Debré ? Bingo, Gabriel Matzneff. Ah, c’est qu’on épluche les écrits du scélérat qui s’est répandu dans ses journaux, ses romans et ses chroniques du Point.

« Dieu merci, de Thierry Lévy à Henri Fabre-Luce, d’Emmanuel Pierrat à Constance Debré, j’ai de très bons amis avocats. »

Gabriel Matzneff, 28 décembre 2014.

Que raconte Constance Debré dans son nouveau livre qui enthousiasme tant Jérôme Garcin ? Son homosexualité, d’accord. Sa chasse aux filles, d’accord. Mais aussi son divorce et ses relations avec son fils. Olivia de Lamberterie, qui reçut le Prix Renaudot 2018, exulte sur France Inter :

« C’est un livre passionnant qui interroge justement ce que c’est qu’une mère. On va la dépouiller de son enfant en l’accusant de trucs dégueulasses, de pédophilie. Elle va faire l’expérience de la violence d’un homme, son ancien mari, et de la violence de la justice : elle est vue pendant un quart d’heure dans une audience où un expert psychiatre fait une expertise, ça dure peut-être un an, deux ans… Et pendant ce temps là, elle a le droit de voir son fils une demi heure tous les quinze jours, en présence de spécialistes de la petite enfance. Comment on fait pour résister à ça ? On ne se plaint pas. »  

Décidément, on n’en sort pas… (mais ce n’e’st pas parce qu’elle adore Bataille, Duvert et Guibert qu’elle est pédomane ou pédofriendly, il faut le savoir). Il existe décidément des familles, qui ressemblent à de grandes dynasties républicaines, dont l’évolution dégénérative constitue un étonnant parallèle avec la putréfaction progressive de la Gueuse qui les couve depuis leur naissance. Nous avons avec la smala Debré un exemple saisissant du développement exponentiel de cette moisissure. Le dernier pus qui a jailli de cette matrice infecte s’appelle donc Constance Marie Salomé Debré. Au-dessus, c’est la Lune. Ou Saturne. Petite-fille de Michel Debré, nièce de Jean-Louis, Constance est écri-vaine, néo-homosexuelle, accusée de pédomanie par son ex époux, et “chasseuse de filles”. Vous l’aurez deviné: elle est la nouvelle coqueluche de la République des Lettres. Et la preuve que lorsque l’on coupe une seule tête de l’hydre…

La République dégénérée, les enfants des élites complètement tarés

On retrouve dans le discours de Constance Debré cette même haine matznévienne de la famille. Un dégoût. Dans son dernier livre, Love me tender, l’arrière-petite fille de rabbin écrit d’emblée, sans se soucier de la contradiction :

« Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et son fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre une bonne fois pour toutes, de l’amour, de l’amour prétendu, de toutes les formes d’amour, même de celui-là (…). Pourquoi on ne pourrait pas ? Il faudrait que je sache. »

Gabriel Matzneff Pédophile JuifCe thème de l’aliénation familiale est particulièrement développé dans un roman de Matzneff publié en 2015 aux Editions de la Table ronde, La Lettre au capitaine Brunner. Dans ce livre, la famille est perçue comme un poison amer : pour Cyrille, l’un des alters romanesques de Gabriel Matzneff « tout ce que recouvrait de près ou de loin le mot ‘famille » lui était désagréable. Plus que désagréable : pénible. » Et c’est peu dire quand on connaît la cause de cette aigreur chronique qui irrite le cerveau de Cyrille-Matzneff !

Dans le roman, la mère disparue de Cyrille est juive. « Tout le monde le savait dans la colonie russe de Paris, Fiodor Razvratcheff n’avait pas été ravi de ce qu’en 1935, à la mairie du VIIe arrondissement, son fils épousât une Berenson ». Une certaine Varvara Berenson. Qui, dans le roman, est morte en déportation à Auschwitz-Birkenau après avoir transité à Drancy d’où elle écrit une lettre dans laquelle elle affirme que la cause de son malheur est son mari qui l’aurait tout simplement dénoncée ! Le mari qui aurait décrit son épouse au secrétariat d’Aloïs Brunner comme une femme perverse qui serait devenue nuisible en « enjuivant son fils ». Un crime affreux qui poussa au suicide le protagoniste principal de cette petite histoire, le fils, Cyrille Razvratcheff, (né en 1937 comme Matzneff, et qui mena des études fantômes de littérature à la Sorbonne comme Matzneff) dont le grand-père, le « comte » Razvratcheff, avait rejeté le fils et la bru depuis leur mariage, la judéité de cette dernière lui étant insupportable :

« Le comte Razvratcheff reprochait aux juifs leur grand nombre parmi les chefs du mouvement bolchévique, leur rôle dans la chute de la monarchie, la mise au ban de la franc-maçonnerie. (…) Bref, le noble franc-maçon (de la loge Astrée, un thème récurrent dans l’oeuvre de Matzneff) avait boudé son fils, sa bru, et la déportation de celle-ci, les compromissions de celui-là avec l’occupant allemand ne firent que fortifier sa conviction que d’un mariage mixte ne survenait jamais rien de bon. »

Chevalier errant ou « juif errant » ?

Le second alter romanesque de Gabriel Matzneff (que l’on retrouve dans d’autres ouvrages de l’auteur ; mais Cyrille est le premier personnage du premier roman de Matzneff) Nil, déteste tout autant la famille que Cyrille et est décrit par un tiers comme « un salmigondis de chevalier errant et de juif errant ». Un homme qui « n’a jamais su se poser nulle part, ni en amour ni ailleurs. A croire que, dès l’enfance, il est monté dans un train fantôme, un train qui ne s’arrête dans aucune gare ».

En 2000 paraissait le roman Mamma, Li Turchi, un véritable texte de propagande pédomane, plus précisément un cri lancé contre la diabolisation de la pédomanie qu’il sent se développer à la fin des années 90 à la suite de l’affaire Dutroux. Pour Matzneff, c’est évident, c’est certain, le sort des pédomanes d’aujourd’hui doit être comparé à celui des juifs autrefois. Et ceux qui ne s’opposent pas à cette persécution qui l’effraie seraient tout simplement… « des lâches ».

Matzneff compare les antisémites aux anti-pédophiles. Tous seraient mus par la jalousie, la haine, la bêtise.

« Les ordures qui pensent m’assassiner socialement en me collant au front l’étoile jaune du pédophile n’ont pas la moindre idée de la beauté de ce que nous vivons ensemble, nonobstant notre différence d’âge. Peut-être au contraire l’ont-ils, cette idée, et c’est parce qu’ils sont jaloux de toi qu’ils te font du mal. »

Le pédomane qui se vante dans divers textes de sodomiser violemment des petits Philippins (certainement pour contenter une partie de ses lecteurs qui se délectent devant les images de la souffrance infantile) l’affirme tranquillement : « les pédophiles se sont désormais substitués aux juifs dans l’imaginaire universel de la diablerie. »

La pleurniche au secours du pédomane

Gabriel Matzneff Satanisme pédophile
Caricature en référence à sa rubrique éditoriale “un Diable dans le Bénitier” qui paraissait encore dans Le Point juste avant le scandale.

Le 8 novembre 2019, Gabriel Matzneff, sentant alors le vent tourner, rédigea son avant dernière chronique (intitulé très intelligemment Un diable dans le bénitier) dans le magazine Le Point sur une sénatrice italienne qui avait du endurer des critiques antisémites et inadmissibles.  « Liliana Segre, sénatrice italienne de 89 ans, est victime d’un féroce lynchage de la part des réseaux sociaux. » Quand on entend le couperet tomber (la sortie du livre de Vanessa Springora était imminente et inéluctable ; le bougre le savait bien), on pense à l’essentiel et à sa maman, c’est tout naturel. Mais lui espérait une sorte de miracle, alors de débattit-il dans sa fange. « Nos contemporains deviennent des voyeurs pornographes », ose-t-il. Un vrai toupet à la Varvara Berenson !

« En 1990, c’était avant l’invention des nauséabonds « réseaux sociaux » (qui ont permis de mettre en avant les horribles abus qu’il a commis sur des garçonnets de 8 ans, ceci expliquant sa rage), « la revue Globe (de son mécène Pierre Bergé) avait consacré un dossier à l’antisémitisme. Le lisant, j’avais été frappé par la similitude du vocabulaire utilisé par les antisémites et les néo-inquisiteurs de l’ordre moral qui – une mode venue d’outre-Atlantique – commençaient à nous expliquer qui nous avions le droit d’aimer, ce qu’il nous était permis d’écrire, et surtout qui nous n’avions pas le droit d’aimer, ce qu’il nous était interdit d’écrire sous peine d’excommunication. On y trouvait les mêmes ingrédients : la haine, la jalousie, la caricature destinée à rendre l’adversaire odieux, à le détruire. »

Protéger les enfants devient dans la langue matznévienne une démarche destructrice…

« J’en fis la remarque à Philippe Sollers (le défenseur numéro un de Matzneff après feu Thierry Lévy) qui m’avait alors cité ce mot révélateur d’Hitler : « L’antisémitisme est la seule forme de pornographie qui soit autorisée dans le IIIe Reich. »

Matzneff préfère relater les souffrances du petit Esteban déchiré dans ses livres ; ce n’est pas antisémite.

« Le lynchage médiatique, qu’il atteigne une respectable sénatrice italienne, un fameux cinéaste new-yorkais ou n’importe lequel d’entre nous, est en effet la forme la plus vulgaire de la pornographie. Nos contemporains, chaque jour davantage, deviennent des voyeurs pornographes, des justiciers pornographes. Si nous n’ouvrons pas grand les fenêtres, l’atmosphère va vite devenir irrespirable. »

La pornographie, c’est pourtant bien lui qui en parle dans La Lettre à Aloïs Brunner. Ce sont bien des gens comme lui qui en ont fait une profession, une carrière. L’inversion accusatoire au service de l’inversion de tout est un procédé courant utilisé par les mammifères à sang froid. Il ne fonctionnera pas éternellement.

François-Xavier Rochette.

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