Gabriel Matzneff la tête de gland – François-Xavier Rochette

Voici les deux articles phares de François-Xavier Rochette publiés dans Rivarol suite au retentissement de l’affaire impliquant le satanique violeur d’enfant Gabriel Matzneff, à la sortie du livre “Le Consentement” de sa victime Vanessa Springora.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel
ABONNEZ-VOUS A RIVAROL POUR SOUTENIR LE COMBAT

Gabriel Matzneff, l’héritier pédomane

Nous ne savons pas exactement pourquoi la grosse machine médiatique a relayé sans complexes les propos littéraires de Vanessa Springora, mais la diffusion de son propos principal écrit dans Le Consentement a parfaitement fonctionné. Chose dont nous nous félicitons. Cela fait de nombreuses décennies que ce glabre pervers se répand partout où il le peut pour tenter de rendre acceptable l’inacceptable en utilisant l’art ou ce qui lui ressemble dans ce but. Une entreprise ignominieuse, nous pesons nos mots, d’ailleurs solidement encouragée et soutenue par des gens qui ne manquent ni d’argent ni de motivation.

Aussi, pour une fois, disons-le, répétons-le, la curée médiatique spontanée ou orchestrée sur ce vieux vicieux constitue de fait une opération de salubrité publique qui est loin d’être dérisoire. C’est aussi avec une satisfaction que nous ne dissimulerons pas que nous observons les lubriques lépreux embourbés dans la fange matzneffique jusqu’au cou tirer leurs dernières cartouches à blanc pour défendre l’indéfendable. La médiocrité des derniers gitons, des complices de l’ogre et d’autres dont nous ignorons les ressorts de leur fraternelle intervention est également une source de contentement. Ecoutez-les, ces porcs amochés par l’inversion et ses poisons immanents, crier aux loups ! Regardez-les poser comme des rebelles en pleine descente d’organe, comme des anti-conformistes de l’extrême, les derniers snipers du lupanar assiégé ! Oh, s’égosillent-ils, ils ne participeront pas à ce lynchage, ils ont le sens de l’honneur, eux, ils ne se « joignent pas à la meute » ! Ces vicieux s’échinent, souvent, pourtant, dans le même temps à faire disparaître de la toile les textes apologétiques qu’ils avaient écrits à propos des récits pédomanes du pistolero de la braguette. Où l’on constate que ces individus, loin de faire preuve d’un courage iconoclaste, s’efforcent de se protéger au mieux des éclaboussures qui ne manqueront pas de s’abattre sur leurs misérables personnes.

La malheureuse Vanessa Springora a commis un livre utile, qui connaît d’ores et déjà un succès en librairie bien qu’elle ne se soit pas abaissée à détailler les outrages qu’elle a eu à subir durant de longs mois de la part de Gabriel Matzneff. Que des gens comme nous, fascistes infréquentables, terrifiants intolérants, dénoncions, dénonçons, les manœuvres de cette tête de gland avec force documents à l’appui, n’intéresse pas le media obèse qui, de toute façon, se met en branle sur ordre quand le sujet est de cet ordre et donc infiniment dangereux pour le Système, nous l’avions compris. Avec une victime reconnue comme telle (par tous les gens normaux), une victime directrice de Julliard (une maison d’éditions qui ne peut pas être soupçonnée de puritanisme, ou de secréter de la moraline, puisqu’elle fut à l’origine de la parution du Lolita de Nabokov et, attention, des Moins de Seize ans de Matzneff!), une victime qui a les moyens d’être publiée chez les grands, la lutte contre la pédomanie militante (c’est bien ce qui la caractérise croyons-nous) change de dimension.

D’autant plus que Vanessa Springora connaît tous les codes du microcosme littéraire et du monde médiatique (où paradoxalement abondent les tarés comme Gabriel Matzneff). Elle ne hurle pas (sa sordide expérience date des années 80, elle contrôle sa parole, elle a su construire un discours évoquant puissamment le piège dans lequel elle est tombée), elle laisse deviner, obligeant ainsi ses lecteurs, ses auditeurs, y compris la Justice, à réagir, d’agir, de lire entre les lignes, de saisir, de découvrir l’insoutenable. Dans un langage sobre, sur un ton calme, sans pathos excessif (le temps passé l’interdisant peut-être) Madame Springora laisse entrevoir en filigrane quelques horreurs dans l’horreur.

Cachez ce pédomane que nous ne saurions voir

Notamment cet épisode pendant lequel la petite Vanessa alors hospitalisée et souffrant de problèmes gynécologiques devait subir les « visites » quotidienne du détraqué… Il est difficile de rester indifférent devant un tel témoignage. Les politiques ont réagi, très officiellement avec le ministre homosexuel de la culture Franck Riester qui a promis d’écouter toutes les victimes du prétendu esthète, et d’embêter financièrement le gourmet pédomane.

« L’aura littéraire n’est pas une garantie d’impunité. J’apporte mon entier soutien à toutes les victimes qui ont le courage de briser le silence”, écrit le ministre sur son compte Twitter, avant la parution début janvier de Consentement, livre témoignage de l’éditrice Vanessa Springora, « séduite à 14 ans par Gabriel Matzneff. »

« Je les invite, ainsi que tout témoin de violences commises sur des enfants, à contacter le 119 », poursuit Franck Riester. Aujourd’hui encore ce violeur en série jouit d’aides pécuniaires et carrément d’un logement gratuit. On est loin du soupeur pouilleux du Paris populaire au temps de ses latrines. Au lendemain de la sortie du livre Le Consentement, la Justice sous l’égide du Parquet de Paris a ouvert une enquête pour viols sur mineurs contre Gabriel Matzneff (mais n’attendons pas monts et merveilles de la part de Thémis qui reste recroquevillée dans son coin dans l’affaire Epstein alors que les pistes ne manquent pas). Après la défense catastrophique de Matzneff qui s’est répandu dans le magazine L’Express, la Justice qui aime tant nos enfants fut contrainte d’intervenir, tant l’ogre imberbe y fut odieux (ou alors joue-t-il la partition du fou incapable de voir l’ignominie de ses entreprises pédomanes? Si c’était le cas, la stratégie n’a pas fonctionné). Selon son ami lui-même fou de lolitas selon ses dires, le tâcheron de Causeur (soutenu par Elisabeth Levy qui défend nombre d’auteurs très libertins pour utiliser un euphémisme), Roland Jaccard (à ne pas confondre avec Roland Jacquard), il serait en fuite, en exil, comme un grand aristocrate du slip.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel
Roland Jaccard et Gabriel Matzneff en slips

La plupart des amis du pédomane agissent différemment. Bernard Pivot, l’illustre présentateur d’Apostrophe, a présenté ses excuses aux victimes directes ou indirectes des pédomanes écrivains tout en précisant très idiotement qu’à l’époque de son émission la littérature prévalait sur la Morale. En éludant que cet état d’esprit n’était partagé que par une minorité des membres de la « république » des lettres. Frédéric Beigbeder a, lui, littéralement fondu. Une flaque absurde.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

« Nous tous, dans le milieu littéraire, a-t-il chuchoté, nous sommes coupables de non-assistance à personnes en danger. Notre faute : ne pas avoir pris au sérieux Gabriel Matzneff. J’ai honte d’avoir longtemps cru qu’il était mythomane, qu’il se glorifiait de faits qu’il n’avait pas commis. »

[NDE : un énorme mensonge, comme le prouve les propos tenus autrefois par Beigbeder dans cet entretien aux côtés de Matzneff]

En effet, en 2013, non seulement Matzneff était embauché par Le Point pour écrire une chronique hebdomadaire (intitulé « Le diable dans le bénitier », on comprend pourquoi) mais il reçut aussi le prix Renaudot-essai pour son ouvrage « Séraphin, c’est la fin ». Un prix décerné par un jury auquel appartenait et appartient toujours Frédéric Beigbeder. Un autre membre du jury du Renaudot Franz Olivier Giesbert a fait son petit cinéma dans les colonnes du Monde :

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

« C’est un excellent écrivain, dont j’aime certains livres, d’autres pas du tout. J’exècre la pédophilie, mais je déteste aussi la police de la maréchaussée. Les gens cloués au pilori ont toujours ma sympathie ».

Ah bon ? Même les antisémites, les anciens nationaux-socialistes, les révisionnistes ? Allons FOG, allons, voyons, un peu de décence. Le Renaudot, tu le sais petit FOG, est un prix très particulier depuis au moins 1944, depuis que le lauréat fut le pédomane fier de l’être Roger Peyrefitte avec son roman Les Amitiés Particulières.

Les petits démons du monde de la Kultur en firent même un film dont le petit héros devint, pour de vrai, à 12 ans, le giton du romancier. Les stars trouvaient cela formidable : Salvador Dali, Amanda Lear, Sylvie Vartan (qui embaucha plus tard le petit gars), et une certaine extrême-droite fascinée par la sexualité qui traumatise les enfants ou qui les éduquerait ; nous y reviendrons. En ce qui concerne le jury du Renaudot, force est de constater que Beigbeder et FOG nous prennent pour des imbéciles. L’immense majorité de ses membres est pour le moins ambivalente et cultive très souvent quelques points communs qui nous interrogent.

Le jury Renaudot, une drôle d’engeance ?

Actuellement, nous trouvons parmi les jurés : Christian Giudicelli, né en 1942, membre du jury Renaudot depuis 1993. Il collabore à La Nouvelle Revue française, à Combat de Philippe Tesson, aux Cahiers des Saisons, à La Quinzaine Littéraire, au Figaro Magazine, à Écrivain magazine, ainsi qu’aux programmes littéraires de France Culture. On le présente comme écrivain intimiste, sensible et mélancolique. C’est ça, c’est ça… Tellement sensible que son premier livre met en scène un très jeune adolescent et quelques adultes dans certaines situations. Son titre, un clin d’œil sans équivoque adressé à ses amis ? Une Leçon Particulière !

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel[Voir l’article de Salim Laïbi sur le pédomane Christian Giudicelli]

Il y a dans cet aréopage Madame Dominique Bona qui fut journaliste au Quotidien de Paris de Philippe Tesson et à France Culture. Nous retrouvons donc dans cette bande de copains parfumés Franz-Olivier Giesbert. On ne s’étalera pas avec sa longue biographie qui pue l’obséquiosité. Disons simplement que FOG commence sa carrière à 19 ans en collaborant aux pages littéraires de Paris Normandie en publiant principalement des entretiens avec Aragon, l’écrivain pédomane vedette d’une pseudo droite dilettante Henry de Montherlant, et avec Alain Robbe-Grillet défenseur de la pédophilie et maître sado-masochiste bien connu dans le milieu littéraire. A 19 ans, c’est ambitieux. Dans cette liste apparaît l’homosexuel nostalgique de sa jeunesse algéroise et de ses petits amis maghrébins, l’écrivain Jean-Noël Pancrazi. On aperçoit par ailleurs l’auteur Jérôme Garcin qui publie ses premiers articles dans les Nouvelles littéraires de Philippe Tesson. Il a dirigé plusieurs émissions sur France-Inter. Garcin a remplacé en tant que juré André Bourin (alors largement nonagénaire) qui fut un défenseur acharné de la pédophilie et qui porte bien son nom. Il travaille un temps aux Nouvelles Littéraires, à l’ORTF (il côtoie à cette époque le pédomane André Gide) et au Quotidien de Paris de Philippe Tesson. Il fut membre avec son épouse du comité d’honneur de la Maison internationale des poètes et des écrivains de Saint-Malo. Les connaisseurs apprécieront.

Enfin nous retrouvons dans cette cohorte Frédéric Beigbeder, l’enfariné Frédéric Beigbeder. Le copain de Jean-Michel Di Falco, le frère de Charles, Légionnaire du Christ, secte para-catholique du violeur en série pédomane Marcial Maciel. Frédéric Beigbeder est naïf, et il en a le droit. En revanche son prédécesseur, celui qui occupait son fauteuil dans le jury du Prix Renaudot était beaucoup moins candide en la matière. Nous voulons parler de l’écrivain André Brincourt. Brincourt, l’ami intime de Malraux, Brincourt, critique littéraire qui fut toute sa vie subjugué par la figure de Satan. Brincourt qui écrit dans Tête de Loup tout son dégoût devant la remise en enfer de la pédérastie et de la pédophilie (terme plus englobant) avant de prendre précisément la défense de Gabriel Matzneff :

« Gilles de Rais ? Dénonçons les ogres. Exterminons les loups. Que le ciel (sic) pulvérise Sodome et Gomorrhe. Mais si, excluant l’horreur, on ne veut voir que la poésie des « contes pour enfants » -du Petit Chaperon rouge au Petit Poucet-, on peut aussi évoquer avec prudence la littérature de papa Gay quand la chair s’y fait trop tendre : Que devient l’oncle Gide ? Le Moustique de Montherlant ? Plus subtilement, le « porteur d’enfant », roi des Aulnes de Tournier ? Gabriel Matzneff et Cohn-Bendit ne pensaient pas se retrouver un jour « examinés » dans le même placard. Alain Finkielkraut s’en inquiète : « interdit d’interdire ? … Il est aujourd’hui interdit d’approcher les enfants… L’ange est en danger, dit-on. Aussi ‘la pédophilie sentimentale’ (la protection de l’enfance dont se moquent Finkielkraut et Brincourt) s’emploie-t-elle à terrasser le dragon de la pédophilie. »

Brincourt était ami avec Roger Peyrefitte, et avec Philippe Tesson qui lui préfaça son Malraux, ou Le Temps du Silence.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Alain de Benoist, Boutang et Schérer

Au mois d’octobre, l’anniversaire de Gabriel Matzneff fut perturbé par des inconnus dans un bistrot. Nous apprenions par la presse à cette occasion que le vicieux était entouré à ce moment là par Philippe Tesson et son fils Sylvain, récipiendaire du dernier Prix… Renaudot. Voilà en tout cas des soutiens platoniques de poids pour Matzneff. Mais ils ne sont pas les seuls, ils sont loin d’être les seuls.

Avant l’éclatement de l’affaire provoquée par le témoignage de Vanessa Springora, nous nous intéressions au cas Matzneff et ne comprenions décidément pas pourquoi il était apprécié et protégé par une certaine droite et une certaine dissidence tant son œuvre est artistiquement médiocre et ses propos sales, dégoûtants, pervers, inadmissibles, scandaleux (et scandaliser les petits est le pire des crimes). Les biographies succinctes de Gabriel Matzneff ne parlent guère de son parcours lycéen et étudiant. Elles en viennent rapidement à ses débuts professionnels, et à son recrutement dans le journal Combat de Philippe Tesson.

Etrange calendrier culturel du petit media de la fausse droite qui se répand sur Internet : la dernière émission (animée par de drôles d’invités) d’Alain de Benoist, grand laudateur de Matzneff depuis des décennies, était consacrée à Pierre Boutang, faux maurrassien, vrai gaulliste, sioniste, philosémite et homme équivoque.

 

Gabriel Matzneff fut l’élève de Pierre Boutang, professeur agrégé, qui ne jurait que par l’éducation à la grecque. Dans ses écrits, Matzneff parle très souvent du philosophe de L’Ontologie du Secret. Un bon papa à la grecque qui venait le réveiller chaque matin dans sa petite chambre de bonne. Boutang était très proche de ses élèves, il était formidablement pédagogue, voyez-vous. Matzneff l’adore, Boutang lui ayant visiblement tout appris. Néanmoins, Gabriel est désormais un homme mûr qui a travaillé inlassablement pour la banalisation de la « pédophilie » durant toute sa vie. Lui et ses amis veulent des résultats, des résultats concrets. Depuis bien des années, lui-même et ses soutiens attendent des résultats, des coming-out de personnalités, ou des survivants de personnalités. En 2009, Matzneff se trouvait dans un état d’excitation caractéristique :

« Je souhaite que ceux qui ont la charge d’éditer les œuvres posthumes de Pierre Boutang (dont au moins deux, son fils Pierre-André et Jean-François Colosimo, comptent parmi mes plus chers amis) nous disent avec précision comment, neuf ans après la mort du maître, se présentent les choses. Je leur demande aussi, avec instance, de résister à la tentation du caviardage, de ne pas faire un choix, de nous donner un texte sans coupures, sans montage. Il est préférable de ne publier qu’une seule année, mais une année intégrale, non expurgée, non censurée, avec tout ce qu’un pareil texte peut avoir de choquant ou d’immoral, à publier des morceaux choisis où l’on ferait prendre à Boutang la pose du penseur, du grand philosophe, et où l’on aurait châtré, occulté l’homme d’aventures et de passions qu’il fut tout au long de sa vie impétueuse et non conforme. Les carnets de Boutang sont assurément ceux d’un philosophe, mais Boutang ne philosophait pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il dévorait la vie avec gourmandise, et je suis persuadé que cette voracité est, au même titre que de savantes considérations sur Platon et sur Heidegger, présente dans ces milliers de pages inédites. Je comprends donc que, étant marié, père de famille, enseignant, engagé dans le combat pour la monarchie, Pierre Boutang n’ait pas choisi, contrairement à tel de ses cadets, la voie de la confession publique, et donc du scandale; mais il est mort, il est en présence du Souverain Juge, il est face à face avec le Dieu de miséricorde, et le bien ou le mal que les hommes pensent de lui n’a désormais pas la moindre importance. Pierre Boutang est hors d’atteinte. Seule reste l’œuvre, et c’est cette œuvre que nous, ses amis, ses lecteurs, nous réclamons. »

Ne faut-il pas être le dernier des demeurés pour ne pas comprendre où veut en venir le monomaniaque Matzneff ? Boutang, ce faux-monnayeur, a éduqué Matzneff. Il fut aussi le professeur très proche de René Schérer (Frère du cinéaste Eric Rohmer et oncle de l’antifasciste René Monzat, l’ami de Jean-Yves Camus) qui est aujourd’hui ou qui fut tant il est vieux le philosophe par excellence de la pédomanie. René Schérer, le plus grand défenseur occidental de la pédophilie, fut aussi ami de Matzneff et donc de Boutang qu’il défendit quand ce dernier obtînt un poste à la Sorbonne malgré sa réputation de maréchalisme. D’aucuns se demandèrent pourquoi un homme comme Schérer, fouriériste, anarchiste, défendait un royaliste comme Boutang. Matzneff mais aussi Alain de Benoist comprirent immédiatement la raison profonde de ce soutien.

Matzneff, l’éternel vautour

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Un gosse de treize ou quatorze ans qui aime ses parents, qui se plaît en famille, qui préfère la compagnie de ses frères à celle de ses copains, est – je l’ai vérifié cent fois – de la graine de médiocre. Je n’ai pas de temps à perdre avec lui.

Coucher avec un ou une enfant c’est une expérience hiérophanique, une épreuve baptismale, une aventure sacrée. Le champs de la conscience s’élargit, les « remparts flamboyants du monde » (Lucrèce) reculent.

Gabriel Matzneff.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Qu’un écrivain déclare, comme la chose la plus naturelle du monde, qu’il préfère le commerce charnel des très jeunes personnes aux turpitudes classiques de ses contemporains, et il n’en faut pas plus — en pleine société permissive — pour le faire passer pour le Diable dans le Landerneau parisien.

Alain de Benoist.

La société Bisounours, c’est la société du mensonge, du faux-semblant, du stuque, du trompe l’œil incessamment appliqués dans une atmosphère de fête foraine parfumée à la barbe à papa et remplie de cris euphoriques. Ainsi nous tympanise-t-on toute la journée avec les droits de l’enfant, avec les conditions essentielles du bonheur des plus jeunes, avec moultes détails sur l’éducation parfaite du jeune, et en nous garantissant que les petits et les petites sont protégés de la meilleure des façons par l’Etat et par une pléthore d’associations travaillant d’arrache-pied pour leur sécurité, leur dignité et même pour leur épanouissement.

La réalité est tout autre. Plus les officiels et les animateurs de la société parlent, plus ils sourient dans des émissions et des spots de propagande sur le bien-être des enfants, moins les enfants sont respectés, moins leur dignité est prise en considération, plus est mise à mal leur sanctuarisation.

Une petite anecdote que l’on m’a personnellement relatée illustre ce phénomène qu’une majorité de Français ne voit pas. Une amie, juriste fort brillante, cultivée, pleine d’empathie et courageuse, avait décidé il y a de cela 18 mois de prendre contact avec une association a priori très sérieuse dont la vocation est de lutter contre la pédophilie. Douée de nombreuses compétences, jouissant de temps libre qu’elle était prête à investir bénévolement pour ceux qu’elle croyait habités d’un feu sacré, elle envoya plusieurs courriers et plusieurs courriels en proposant son aide. Elle ne reçut pas la moindre réponse. L’effort sur le terrain de l’association dont il est question ici n’étant pas particulièrement élastique mais seulement académique, son but ne servant qu’à rassurer les bons Français inquiets de la sécurité de leurs enfants ; « ils » s’occupent de tout ! Il n’y a rien à voir! Tout le monde peut tranquillement se concentrer sur son travail et ses loisirs.

En réalité, en France, les enfants ne vivent pas en sécurité. Généralement, tant qu’ils ont la chance (cela ressemble en effet de plus en plus à une chance dans cette dissociété) d’être entourés, surveillés et protégés par leurs parents, la menace prédocriminelle reste assez éloignée d’eux. Mais que des petits deviennent esseulés, livrés à eux-mêmes et tout change ; ils deviennent des proies, ils deviennent des cibles.

Le ciblage des proies

Matzneff, qui est aujourd’hui physiquement inoffensif, faut-il au moins l’espérer (mais il est toujours un prosélyte du viol de petits garçons), chassait toujours en priorité des collégiennes dont les parents étaient divorcés et qui souffraient de profonds troubles psychologiques.

Dans une émission de Radio Courtoisie en 2014, Matzneff interrogé par son grand ami Paul-Marie Coûteaux évoquait un souvenir qui en disait long sur l’importance cruciale du rôle des parents dans la protection des enfants contre les pervers. Matzneff parlait ici sous les rires un peu sadiques de Coûteaux d’une expérience qu’il vécut dans une piscine parisienne qu’il fréquentait quasi quotidiennement pour les raisons qu’on imagine. Un jour, disait-il, il se fit passer pour un maître-nageur et donna un cours de natation à une enfant qu’il aurait eu aimer croquer. Heureusement, la mère était présente et a compris rapidement que sa fille était en danger et la soustrayait des griffes du malade mental. La frustration passée, le souvenir étant bien lointain, Matzneff se gaussait devant son micro et Coûteaux qui dégustait son récit. Et ce dernier d’ajouter la bouche encore pleine des ses onomatopées que les années 60 étaient décidément magnifiques, en cela qu’elles procuraient à leurs contemporains épicuriens une liberté de jouissance phénoménale, les tabous empêchant les enfants de parler, et la plupart des adultes n’imaginant pas que de telles velléités puissent exister dans le cerveau d’un homme.

Aujourd’hui les parents dans leur immense majorité savent que les pédophiles ne sont pas seulement des personnages de vilains contes ou de romans noirs mais qu’ils sont bel et bien présents dans la cité. Cependant, ils restent fidèles au message médiatique, se fiant continûment aux discours entendus à la télévision et restent en la matière comme en tant d’autres d’éternels naïfs.

Aujourd’hui les media parlent tous de Matzneff, relaient le livre de Vanessa Spingora qui relate sa malheureuse expérience avec le manipulateur. Mais tous les journalistes traitent cette affaire d’une manière très particulière, partiellement pourrions-nous dire. Tous ne parlent que de l’attirance (pourtant non exclusive) de Matzneff à l’égard des jeunes adolescentes. Or, l’ami d’Alain Daniélou, de Paul-Marie Coûteaux, d’Henri Chapier, de Pierre Bergé, est d’abord un pédophile qui s’en prend aux petits garçons, appréciant au plus haut point « l’extrême jeunesse ». Matzneff ne s’en est jamais caché même s’il fut beaucoup plus taiseux sur ce point durant ces trois dernières décennies, après l’affaire du Coral notamment.

Dans l’émission Le Quotidien du 7 janvier de Yann Barthès sur TMC, où était invitée Vanessa Springora, une chroniqueuse exposa succinctement quelques écrits de Matzneff pour « planter le décor ». Cette dernière parla exclusivement des victimes féminines du mauvais écrivain, allant jusqu’à sélectionner les plus âgées d’entre elles, celles de 15 ans, et même à caviarder sur l’écran (où l’on voyait une page d’un livre de Matzneff), l’âge d’un petit Olivier. On remarquera donc que le sujet de la pédomanie qui cible les petits garçons est éludé, et la plupart du temps dans les autres émissions à peine évoqué. Le manque de curiosité des enquêteurs professionnels qui veulent si ardemment le bien de nos enfants est étrange. Matzneff n’est pas un nième Harvey Weinstein ou un tripoteur de masseuses à la voix éraillée mais un pédocriminel qui ne cache pas ses horreurs. Comme nous l’avions écrit la semaine dernière, le site Internet de Matzneff a disparu des écrans radar, mais en quelques savants clics (merci PM) on peut retrouver les archives et donc tous ces documents.

Beaucoup de journaleux ont visité ces vestiges, et pourtant infiniment rares sont ceux qui font part de ce qu’ils y ont vu. Dommage. Les téléspectateurs sous-informés auraient pu enfin obtenir quelques compléments d’informations sur ce sodomite (celui qui sodomise) qui abuse de jeunes garçons. C’est très important, car ces précisions balaient instantanément dès qu’elles sont sues l’idée bien fausse selon laquelle Matzneff ne serait « qu’un collectionneur de minettes » pour parler comme le Bernard Pivot de son fameux Apostrophe de 1990.

Dans la courte biographie dans laquelle il se glorifie, il évoque ainsi la nostalgie de l’époque où il allait régulièrement en Algérie, avant et après son service militaire, prétendument pour suivre initialement quelques études de latin, mais surtout pour rencontrer de nombreux et « charmants yaouleds ».

Avant Manille, les petits garçons misérables du bled

Les yaouleds étaient ces enfants pauvres, ces enfants de la déstructuration des sociétés traditionnelles, de l’exode rural et de la naissance d’un sous-prolétariat dans les agglomérations urbaines d’Algérie. Cireurs mais, aussi, à force de coups, à force de triques, prostitués pour pédomanes, et donc pour notre tête de gland. Matzneff s’excite sur de pauvres garçons dénutris contraints de se vendre. Il voit dans ces « rencontres » quelque chose de charmant. Les yaouleds devinrent de redoutables soutiens des terroristes du FLN durant la Guerre d’Algérie, on comprend pourquoi… Merci Matzneff (Gab la rafale) et merci à tes vieux copains d’avoir remplis de haine les gamins des faubourgs d’Alger, enragés par tant d’humiliations, et de vous être rendus ainsi complices de la mort des appelés français, eux-aussi des innocents.

« Je n’aime ni la famille, ni le baratin douceâtre des politicards et des curetons sur la défense de la famille, écrit Matzneff, les joies de la vie familiale. Que ces joies puissent parfois exister, je ne le nie pas, mais l’on exagère beaucoup, et toute cette pompeuse rhétorique sur « la famille chrétienne », quand on sait les remarques insolentes et dédaigneuses que Jésus-Christ exprime sur le sujet, est d’un grotesque accompli. »

Pour Matzneff, mieux vaut être un yaouled qu’un gamin « enfermé » dans sa famille.

Dans Un galop d’enfer, publié en 1985 aux éditions de la Table ronde de Laudenbach, le monstre écrit :

«Journée délicieuse, entièrement consacrée à l’amour, entre ma nouvelle passion, Esteban, beau et chaud comme un fruit mûr, douze ans, le petit que j’appelle Mickey Mouse, onze ans et quelques autres, dont un huit ans. (…) Il m’arrive d’avoir jusqu’à quatre gamins – âgés de 8 à 14 ans – dans mon lit en même temps, et de me livrer avec eux aux ébats les plus exquis, tandis qu’à la porte d’autres gosses, impatients de se joindre à nous ou de prendre la place de leurs camarades, font “toc-toc”.»

Dans Séraphin, C’Est La fin qui reçut le Prix Renaudot en 2013, on peut encore lire ces ignominies :

« Les petits garçons de onze ou douze ans que je mets ici dans mon lit sont un piment rare. »

« (Orlando, 14 ans) Son petit dos, ses jolies petites fesses semblables à des pommes, ce délicieux petit trou du cul, quelle divine étroitesse, quelle chaleur, quelle fermeté ! Après l’amour, il se plaint que je l’ai possédé trop brutalement. »

Il y en a d’autres des citations pédopornographiques comme celles-là, nous n’avons pas besoin de dresser ici cette litanie horrible.

Gabriel Matzneff est-il défendable ?

Il y a quelques semaines, Matzneff pouvait écrire dans Le Point qui l’a rémunéré durant 7 ans cette petite colère sans recevoir en retour la moindre gifle :

« Je hais cette société drapée dans sa vertu pharisienne ; je lui préfère mille fois le bon larron crucifié à la droite du Christ, ce criminel que le Christ absout et d’une parole emporte avec lui au paradis. »

(C’est quand même bizarre de parler de «société drapée dans sa vertu pharisienne», quand elle est plutôt dominée par des gens qui se sont fait de l’émancipation à l’égard du bien et du mal la norme suprême, surtout dans le domaine sexuel -ou dans celui de toutes les formes d’exploitation égoïste d’autrui-. Quant au «bon larron», quel rapport, on se le demande, avec un mondain sans aucun scrupule et qui étale pour le plaisir ses turpitudes les plus criminelles… Cela dit, personne n’interdit au Bon Dieu de pardonner à un Matzneff repentant — ça n’est pas notre affaire et d’ailleurs le bon larron est aussi celui qui non seulement se reconnaît gravement coupable devant Dieu, mais reconnaît que la justice des hommes était fondée à le crucifier. On peut souhaiter cette sagesse à Matzneff.)

Non vraiment, nous ne trouvons aucune excuse à Matzneff, aucune circonstance atténuante. Et nous n’en trouvons également aucune à ceux qui pendant des décennies ont dialogué poliment avec lui tout en sachant pertinemment la noirceur de son âme, tout en connaissant ses actes, ses vices, sa malignité. Nous n’avons, de même, aucune considération pour ceux qui se sont dédouanés en commettant une fois un texte plus critique mais nonobstant poli et dont la condamnation bien académique est sans conséquence. Tel ce néo-royaliste un peu trop convivial qui après avoir écrit qu’il ne fallait pas scandaliser les enfants, c’est-à-dire les pousser au pêché (un enfant de 8 ans sodomisé n’est pas poussé au pêché mais violé et brutalisé, tout simplement blessé!) en tapant sur les doigts de Matzneff poursuit ses rencontres, ses déjeuners avec lui jusqu’à sa mort. Comment dialoguer avec un monstre ?

Dans Les Passions schismatiques, ce dernier écrivait encore, en 1977 :

«  Mes amis pédophiles peuvent témoigner que c’est qu’exceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses, et où l’unique séduction est celle du portefeuille ».

Le scandale mais aussi l’abomination. Quand on sait cela, on ne lui fait plus la morale à ce Matzneff, on le vomit ! On le pourchasse ! On n’attend pas qu’il ait 83 ans pour le neutraliser ! Ses amis savaient tout de l’énergumène, ils n’ont rien fait pour l’empêcher d’agir. Aujourd’hui, l’association L’Ange Bleu attaque en justice Matzneff. C’est un peu tard. A quoi sert cette association à l’instar de toutes les autres du même acabit ? A quoi servent-elles sinon à intervenir après l’orage comme pour rassurer le public ?

L’immoralisme, l’alpha et l’omega de leur paganisme ?

Nous dénonçons de notre côté avec une constante régularité cet animal détraqué. Nous le dénonçons et nous dénonçons ceux qui, se faisant passer pour des hommes de droite ou des élites anticonformistes, lui font une inlassable publicité. Une publicité d’autant plus incompréhensible qu’elle cible un ennemi objectif de la France, de son peuple, de sa religion.

On doit à la Nouvelle Droite mais vraie gauche d’Alain de Benoist et de Michel Marmin les plus grands efforts dans la promotion du vicieux. En 2001, Marmin publiait un papier intitulé Gabriel Matzneff le Mozartien sous la rubrique « libertin » dans la revue Eléments n°102. Marmin osait :

« Contrairement à ce qu’une lecture superficielle de ses livres, et de celui-ci tout particulièrement (Les Soleils Révolus) pourrait faire accroire, Gabriel Matzneff ne saurait être identifié au mythe de Don Juan, nonobstant la fascination tenace que le dramma giocoso de Mozart et Da Ponte exerce sur lui. Il n’est rigoureusement rien de cynique, et encore moins de cruel, dans sa frénésie de conquête amoureuse. Si Gabriel Matzneff effeuille la marguerite, c’est tout simplement parce que cet immense sentimental a un cœur d’artichaut. Et quand il a un mot un peu dur pour telle de ses amantes, c’est généralement parce que la créature s’est oubliée ».

Dans le numéro 121 de la revue Eléments, ce sont Michel Marmin et Alain de Benoist qui s’associent pour publier une double page fort dense sur leur ami Gabriel Matzneff. Alain de Benoist se charge d’interviewer Gab la canaille. Matzneff, ce chrétien si particulier :

« J’aime ces pays où les gens savent encore que lorsqu’on passe devant le maître-autel on fait une légère génuflexion et son signe de croix. Cela n’a rien à voir avec la foi, c’est une question de savoir-vivre et d’imagination poétique. Il n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour aimer la poésie de la religion, la sensualité de la religion. »

Evidemment tout ce qui est profané, évidé, démonétisé, sali, intéresse Alain de Benoist. Un Alain de Benoist qui salive en proposant d’échanger sur les jeunes personnes que Matzneff séduirait avec brio. Quant aux contempteurs du formidables écrivains, ils ne sont selon Benoist que des « sycophantes et des culs-de-plomb ».

Les deux hommes sont vent debout contre les administrateurs de moraline, et contre tous les barbus, tous les croyants, tous ceux qu’ils désignent sous l’étiquette de fanatiques. Matzneff dit traverser bien des tempêtes sans jamais se plaindre, alors que ce crevard est un pleurnicheur fini.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminelMatzneff, les scribouillards du torchon pédophilophile Raskar Kapac, Michel Mafessoili et René Schérer (à droite)

Si l’image de la pédophilie n’est pas très reluisante actuellement, Gabriel Matzneff garde espoir à la manière de René Schérer, le pape intellectuel de la pédophilie :

« Sachez qu’aujourd’hui, il existe des jeunes filles capables de vivre avec leur vieil amant une passion. Tout recommence, toujours, et c’est pourquoi nous devons résister à la tentation du découragement et du désespoir. Nous devons faire cohabiter dans notre cœur le sentiment tragique de la vie et le goût du bonheur. Nous devons avoir confiance en notre bonne étoile. L’aventure est au coin de la rue. »

Dans le numéro 156 de la revue Eléments (juillet 2015), Michel Marmin publie un article qu’il avait originellement fait paraître en 1979 sur le pédophile militant Guy Hocquenghem à l’occasion de la sortie de son livre intitulé, ce n’est pas une blague,

[Vidéo censurée sur Youtube à propos de Guy Hocquenghem]

La beauté du métis.

Guy Hocquenghem, mort du sida en 1988, était un proche de Gabriel Matzneff (et le petit disciple de René Schérer). Hocquenghem raille la France frileuse, son manque d’ouverture, son manque de cosmopolitisme, son racisme et la Nouvelle droite relaie son propos parce que le style serait magnifique ! En 1978, Hocquenghem déclare :

« Si l’on parle de l’avenir qu’on souhaite en tout cas, on peut dire qu’on espère qu’il tend à une mixité croissante, à des relations de plus en plus mixtes, c’est-à-dire à des relations entre enfants et adultes, à des relations entre gens de même sexe, aussi bien que de sexes différents et entre gens de races différentes. »

Ces gens sont des fous. Comment osent-ils tresser des lauriers à ce pervers azimuté qu’ils font passer pour un simple séducteur de jeunes filles en fleurs ? Pourquoi ? Quel est le but métapolitique de ces louanges hors de propos ? Quand Matzneff parle dans sa « chronologie » d’une brève aventure (à Monte-Carlo puis Paris) avec ***, la mère de *** (celle-ci n’a alors que 6 ans), en précisant ainsi l’âge de l’enfant, c’est pour le détail artistique ?

Matzneff, c’est classe ?

Ce milieu puant, ce marécage vaseux mélangeant toutes sortes de gredins vendeurs d’idéologies qui se regroupent pour optimiser leur commerce, a trop longtemps tu l’horreur quand il ne l’a pas promu. Tant que le gros media lui laissait l’autorisation de glorifier l’ordure, il le fit, parfois inexplicablement, avec le sourire.

Nous pensons à cette pauvre petite Charlotte d’Ornellas, heureusement sévèrement défraîchie aux yeux du pervers, qui rendit visite à Gabriel Matzneff, au nom du site Boulevard Voltaire, pour une interview du genre roboratif il n’y a de cela que quelques mois ! Une interview dont le but ne servait qu’à faire une petite publicité à ce dingo. Charlotte d’Ornellas, cette catholique de la mort !

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Autre mouvance déglinguée, celle regroupée autour du magazine ultra-sioniste Causeur dirigé par la copine de Finkielkraut (qui fit encore son cinéma pour défendre Matzneff, la résonance 100% israélite de son nom devant lui chatouiller agréablement les tympans). Après Roland Jaccard, un ami de Matzneff, ce fut l’ancien professeur aux vestes roses Jean-Paul Brighelli qui s’y colla.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel
Jean-Paul Brighelli, en conférence à l’ISSEP de Marion Maréchal Le Pen

“Faute de cadavre, il reste la possibilité de crucifier les vieillards. Prenez Roman Polanski, 86 ans, prenez Gabriel Matzneff — 83 ans, et pas en bon état. Ça aurait de la gueule, de les tirer à quatre chevaux.

Alors, entendons-nous. La pédophilie est un crime puni par la loi, fort bien — tout comme le viol ou le meurtre, sauf que les tribunaux récemment ont montré bien de la compréhension pour tel ou tel criminel sous prétexte d’« intoxication » ou d’écart culturel. Que la question du consentement soit difficile est une évidence, et je plains les juges confrontés à l’appréciation des affaires portées devant eux. Qu’il arrive que certains et certaines, pour se débarrasser de tel épisode de leur passé, chargent leur ancien partenaire est une autre évidence. Il arrive même qu’ils inventent complètement des séquences entières, et y croient eux-mêmes durs comme du fer.

De là à chasser en meute et à s’acharner sur les cadavres ou les presque cadavres, alors même qu’il y a prescription selon les termes de la loi, il y a un pas que je ne franchirai pas. Les hallalis me répugnent, qu’ils s’exercent sur un animal ou sur un homme. Enfin, j’aimerais être sûr que ceux qui aujourd’hui hurlent au loup ont une conscience pure, à tous égards — et sont habilités à jeter la pierre à la femme adultère, comme aurait dit le Christ.”

Ou quand condamner comme d’autres issus d’autres horizons le crapaud Matzneff équivalait à une chasse à cour, et in fine à la curée d’un pauvre bouc-émissaire…

Lamentable défense d’un désespéré.

Jusqu’à l’explosion de l’affaire Matzneff, il était de bon ton dans un certain milieu de droite aventureuse, sioniste et sans doctrine solide de donner du Matzneff par ci ou par là dans une conversation. C’est le courage à la François Bousquet. Trop lâches pour défendre la vérité historique et dénoncer les complots qu’ils préfèrent moquer dans leur formulation, ces tristes sires font dans la provocation pédophilique faussement littéraire. On ne compte plus les petits cadres bidon de mouvements nationaux à la ramasse lâcher leurs petites sorties matznéviennes pour faire les beaux ou les dandys au bistrot avec trois pelés qui mesurent toute l’autorité du chef par ces porcines saillies.

 

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Ni Dutroux, ni Matzneff !

D’aucuns toujours prompts à condamner, à juste titre, les propos et/ou les actes d’un Daniel Cohn-Bendit, d’un Michel Polac (décédé), d’un Frédéric Mitterrand, d’un Polanski, d’un Jack Lang peut-être, sont soudainement moins prolixes quand il s’agit de juger la vie de prédateur d’une ordure comme Matzneff. Tout simplement parce que ces gens imaginent que cette momie lubrique est des leurs. Une attitude imbécile, la pédomanie étant un comportement rédhibitoire.

Mais que ces crétins sachent, malgré tout, que Matzneff n’a jamais été des leurs. Ce chasseur de gosses est une imposture ambulante, un pauvre idiot, un ignare, le contraire d’un intellectuel. Interviewé au début des années 70 dans l’hebdomadaire de la Nouvelle Action Française de Bertrand Renouvin, l’huître priapique répondit à une question l’interrogeant sur ses mentors royalistes d’Action française. Le vaniteux se crut malin en déclarant :

« S’il me fallait, parmi les maîtres de l’Action française, en choisir un, ce ne serait pas Maurras, mais Barrès, le Barrès d’un homme libre et de Sous l’œil des Barbares, dont je me sens très proche. »

Or, non seulement Maurice Barrès ne fut jamais d’Action Française, et de surcroît resta toujours un fervent républicain, mais il se référa ici au Barrès strictement individualiste et cosmopolite, au Barrès avant Barrès en somme, au Barrès porté aux nues par Léon Blum. Ce Barrès-là était l’antithèse même de l’Action française dessinée dès 1898 par Henri Vaugeois, Charles Maurras et Maurice Pujo. Le Barrès dont il se réfère est l’antinational et l’immoraliste sortant encore tout chaud de son appartement de Nancy qu’il partageait avec le sataniste Stanislas de Guaïta, rue de la Ravinelle. Ni Dieu, ni nation pour Gabriel Matzneff qui était avant l’heure un fervent partisan du « il est interdit d’interdire ».

Qu’est-il venu faire dans la mouvance royaliste, droitarde, chrétienne ? A-t-il débarqué en son sein pour la pourrir ? C’est fort probable, ses débuts professionnels ne montrant à l’observateur aucune qualité propre au patriote désintéressé, au Chrétien transcendé par sa foi. Matzneff qui est un nul, incapable de réussir la moindre année d’étude, écrit un peu partout pour se faire de l’argent de poche et surtout pour se constituer un petit réseau.

Chose ignorée par presque tous, Matzneff a fait ses premières piges dans un hebdomadaire (disparu depuis longtemps) dont les fondations datent de 1918. Cette publication au titre inquiétant, Aux Ecoutes, a été fondée par Paul Lévy avec la contribution de l’escroc Stavisky (qui par la suite fut longtemps aidé financièrement par le premier). Quand Gabriel Matzneff commence à travailler pour cette feuille de chou, elle est dirigée par la veuve Lévy et par le fils, le célèbre Thierry Lévy, le maboule qui devint avocat après la faillite du journal qu’il transforma en publication progressiste avant l’heure, l’avocat défenseur de la pédophilie qui décéda il y a quelques années après avoir défendu de toutes ses forces « l’amour avec les enfants » à la télévision.

Aux Ecoutes était un journal sioniste avant l’heure, le premier à demander à l’Etat français d’attaquer l’Allemagne Nazi dans les années trente. Peu de temps après ses débuts Aux Ecoutes, Matzneff intègre l’équipe très arc-en-ciel de Combat dirigé par Philippe Tesson (et propriété d’Henri Smadja) qui plus tard tiendra les rênes du Quotidien de Paris auquel collaborera encore le violeur chauve, une publication très sioniste. Plus tard, Henri Chapier, qui est juif par sa mère, et qui ne cache pas sa pédérastie, encourage Matzneff à s’investir à fond dans les journaux dirigés par Tesson.

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel
Sylvain Tesson, Matzneff et Philippe Tesson

Sous la protection des puissants

En 1965, Matzneff rencontre François Mitterrand dont les ambitions sont déjà extrêmement hautes. Nul doute qu’un homme comme Gabriel Matzneff qui a ses ronds de serviette un peu partout, qui connaît plein de petits secrets intimes qui pourraient servir à l’occasion, représente un homme qu’il est préférable d’avoir comme allié. Matzneff comprit immédiatement que ce rapprochement pouvait lui rapporter gros, en plus d’un ausweis fort précieux, des plus protecteurs, et d’un merveilleux blanc seing dans le monde des plaisirs immoraux.

Dans le livre Le Consentement, Vanessa Spingora raconte une petite histoire illustrant la croyance (qui se perpétua) de Matzneff au pouvoir, peut-être magique, de ses liens avec François Mitterrand (et notre petit doigt nous dit que le neveu Frédéric Mitterrand a lui aussi longtemps cru à ce pouvoir particulier) :

« Un jour, le téléphone sonne(…). Une femme très distinguée souhaite parler à G. Je demande qui elle est, elle me répond d’un ton solennel : le président de la République est en ligne. J’apprends plus tard que G. garde en permanence dans son portefeuille une lettre du Président, portant aux nues son style, son immense culture. Cette lettre est pour G. un sésame. En cas d’arrestation, il pense qu’elle aurait le pouvoir de le sauver. »

Cette croyance n’était peut-être pas complètement dénuée de sens à l’aune d’une longue histoire de prédateur et de prosélyte pédophile indéniable. Pourquoi ces écrits de Matzneff publiés, disponibles en librairie, qui font mention de réseaux pédocriminels de prostitution d’enfants, ne lui ont-il jamais valu de convocation par la police ou la justice ?

Le nom de Gabriel Matzneff est plusieurs fois mentionné dans l’affaire du Coral qui éclata en 1982 mais qui fut étouffée et sabotée par les services mitterrandiens afin que tous les protagonistes pédophiles qui ont été dénoncés soient blanchis. Pourquoi Matzneff n’a-t-il pas été interrogé par la police après avoir écrit et publié ses propos sur les réseaux pédophiles dont il se servait parfois pour se dégriser ? Pourquoi n’a-t-il pas été mis sur écoute à une époque où Mitterrand utilisait cette technique pour tout et rien et surtout pour protéger ses affaires privées ?

Gabriel Matzneff pédosataniste pédocriminel

Il est évident que les pervers forment une sorte de petit Etat confédéré, peu peuplé mais pourvu d’une puissance extraordinaire. En 1989, alors qu’il était au faîte de sa gloire en ce temps de célébration du bicentenaire de la Révolution, François Mitterrand, président de la République loué par les Jack Lang, les Kouchner, les Pierre Bergé, s’employa personnellement à écrire, certes prudemment, un texte laudateur et admiratif sur l’oeuvre de Gabriel Matzneff :

«  Je l’ai connu lorsqu’il était un très jeune auteur, vif, grave et léger, un peu littérateur (…). J’ai perdu de vue le personnage qu’il est devenu, jamais l’écrivain qu’il est resté ».

Matzneff est un libertin, un libertin criminel qui connaît les codes mondains, la courtoisie protectrice, la politesse qui camoufle tout et qui donne l’illusion de pouvoir rendre tout acceptable. Bref, cet homme est une limace perverse qui rampe pour mieux souiller ses proies.

Les fascistes sont abominables, les antisémites, quelle horreur ! Les chauvins sont répugnants, le nationalisme sent mauvais, le racisme n’en parlons pas, les cathos réacs sont détestables, et ce nomade du vice de crier inlassablement qu’il n’a qu’une patrie, c’est la langue française. Décidément, nous ne comprenons pas pourquoi ce très sombre individu fut une sorte d’égérie et de maître secret d’un certain milieu dissident.

Cet homme odieux cumule les vices, en fait leur apologie, souille l’innocence, traumatise des gosses et pousse les autres aux crimes. Le Parisien nous informa la semaine dernière à propos d’une victime de Matzneff ayant vécu le même parcours que celui de Vanessa Springora. Une pauvre adolescente que Matzneff aurait fait avorter au début des années 70 (soit avant la légalisation de la chose) et qui serait devenue stérile à la suite de l’infanticide. Si la justice avait fait son boulot, enfin une justice digne de ce nom, le vampire n’aurait plus du tout eu les moyens de faire le mal.

Mais ce qui est aussi effrayant dans cette affaire, c’est que beaucoup de bobos et de crétins ont longtemps considéré le style de vie de Matzneff comme une sorte d’épicurisme sympathique, la mise à profit optimale de toutes les libertés. Matzneff ne pouvait pas être si dangereux que cela puisqu’il avait été soutenu par Mitterrand, par Boutang, par Bernard-Henri Lévy  :

« J’aime bien Matzneff. J’ai toujours eu tendance à prendre son parti contre les tenants du littérairement correct » in Le Point, 1994.

[Pour connaître les liens de BHL avec la mafia pédocriminelle]

Le 20 mars 2017, le chroniqueur d’Un Diable dans le bénitier (c’est une expression décrivant bien le personnage) s’illustrant dans les pages du Point résuma parfaitement ses aspirations politiques :

« Au premier tour, je voterai Jean-Luc Mélenchon pour les raisons que j’ai déroulées dans mon journal intime de l’année 2012 et, plus récemment au Point ; mais au second, admirateur d’Alexandre 1er, et donc des Rothschild (« les amis de nos amis sont nos amis », explique le général Alcazar à Tintin et au capitaine Haddock), je puis être tenté de voter Emmanuel Macron qui, j’en suis sûr, sera moins réticent que Mme Le Pen et M. Fillon à faire voter une loi en faveur du suicide assisté, qui est un combat que je mène depuis mon adolescence ».

Avorteur, euthanasiaque, rothschildien, pédophile, prosélyte ordurier, on ne cesse d’être étonné devant les qualités d’un homme qui a su séduire profondément tout un pan d’une droite, du néo-royalisme et d’une certaine dissidence française.

François-Xavier Rochette.

Partager