(((Jean-Yves Camus))), compagnon de route de la nouvelle Action Française – FX Rochette

Paru dans Rivarol sous le titre “Jean-Yves Camus, la belette dans le poulailler”, par François-Xavier Rochette

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Je suis un Juif pratiquant, point !

Jean-Yves Camus.

ça se voit, Jean-Yves …

Jean-Yves Camus a fait son petit bonhomme de chemin depuis qu’il a commis en 1992 avec son compère René Monzat (de son vrai nom Denis Schérer, le neveu du philosophe ouvertement pédomane -et militant pédomane- René Schérer dont il a emprunté le prénom par déférence) son fameux Les Droites nationales et radicales en France. Un ouvrage exhaustif rassemblant des fiches sur les différents mouvements, partis, clubs et journaux nationalistes, fascistes et royalistes, qui fut tout simplement publié (comme l’atteste sa première page) « avec le concours du B’nai B’rith de France ».

A l’époque, Jean-Yves était un converti de fraîche date au judaïsme quoique marié avec Annie-Paule Derczansky, militante juive sioniste, salariée à Radio J, depuis 7 ans. Aujourd’hui Annie-Paule (fille d’un philosophe Yiddish) fait du lavage du cerveau sur des petites collégiennes beurettes avec son association Les Bâtisseuses de Paix (La fille de l’ultra sioniste Derczansky organise des visites à Drancy, dans les lieux de Mémoire tout en louant les Maghrébins qui étaient anti-Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale).

Déjà tout jeune, il n’aimait pas les nationaux le Jean-Yves et son amitié avec René Monzat constituait déjà dans ce milieu interlope une médaille d’antifascisme. Evidemment le succès médiatique du Front National a assuré le sien. Jean-Yves a multiplié les articles, les petits livres aux éditions Milan, les bouquins avec ses fiches. Il n’avait qu’à garder la ligne, la bonne ligne, et il était assuré de s’enrichir et combler son épouse qui se plaignait de ses revenus trop faibles versés par Radio J auprès de L’Humanité.

Cet homme très gris, médiocre, est un zélote du Système qui officie aujourd’hui au CRIF, à la Fondation Jean Jaurès où il dirige l’Observatoire des radicalités politiques (et a formé l’ahuri Rudy Reichstadt, l’anticomplotiste excité), à l’Institut universitaire d’études juives Elie Wiesel, écrit à Charlie Hebdo de temps en temps (c’est fort de café, ou plutôt éloquent, qu’un Juif pratiquant, aujourd’hui ultra-orthodoxe après une seconde conversion, collabore à cet organe qui se dit blasphématoire-et possède carrément une rubrique blasphème), et travaille mystérieusement en tant que chargé de mission à la mairie de Paris.

Jean-Yves, le bon copain

Etabli, faisant partie des vieux meubles du politiquement correct, Jean-Yves Camus est invité sur tous les plateaux de télévision, dans toutes les radios et répond à toutes les interviews, même les plus saugrenues. Ainsi, après avoir tissé des liens avec des responsables corrompus de la mouvance populiste droitière, on surprend l’affreux dans une entrevue pour le magazine pour attrape-nigauds L’Incorrect dans lequel il parle exclusivement de ses goûts musicaux, en l’occurrence le Black Metal, le hard rock empreint d’une théâtralité satanique, notamment des groupes qui brûlent des églises en Norvège en indiquant cependant qu’il ne les apprécie pas pour cette raison. Pas sûr que notre zozo écouterait cependant des groupes qui auraient participé à une épouvantable Nuit de cristal ou à un autodafé de ses livres. Mais, nous le savons, la tolérance est chose à géométrie variable. C’est une loi universelle.

Pourquoi, bon sang, L’Incorrect a-t-il bavardé sur un sujet anecdotique (ne faisant pas partie de son spectre de compétences) avec un expert du fichage, sioniste juif orthodoxe, agent du CRIF et membre de la Fondation Jean Jaurès ? Pour le rendre sympathique aux yeux de ses lecteurs ? Pour l’introniser dans le milieu ? L’intention partisane est en tout cas évidente. Jean-Yves Camus doit passer pour le bon copain auprès des milieux sous contrôle, dits populistes, en réalité sionistes, libéraux et judéoserviles. C’est que Camus est l’homme qui décerne les notes, les bons points et les avertissements aux différents groupes et media qui forment ce que l’on appelle, à tort, la fachosphère. Pas de salut ici-bas sans le baiser de Juda…

Le contrat est clair. Les organisations qui respectent et respecteront les normes du patriotisme autorisé instituées par le B’nai B’rith ou le CRIF échapperont à toute forme de diabolisation. Les autres, en particulier celles ne respectant pas la norme EN 6 000 000, seront persécutés, impitoyablement. Bref, tous les véritables nationalistes et dissidents incorruptibles sont sur la liste rouge de Jean-Yves Camus.

Dernièrement, il s’en est pris à RIVAROL, d’une manière hystérique, violente et irrationnelle. L’homme qui prétend que l’objectif majeur est le combat contre le fondamentalisme islamiste (en laissant tranquilles les nationaux pour le moment, laisse-t-il croire), n’a visiblement pas supporté les hommages que notre journal a rendu au Professeur Faurisson les jours qui ont suivi sa disparition. Dans une longue interview publiée dans Les Inrocks (Camus y a ses habitudes) il y a une dizaine de jours, l’expert en fiches a choisi de retourner à sa vieille passion antifasciste considérant qu’il serait peut-être temps d’abattre la résistance qui bouge encore. Nous vous invitons à lire attentivement ces quelques lignes qui résonnent comme une déclaration de guerre faite à [RIVAROL] :

« Il y a, encore dans l’entourage du RN, des individus au passé antisémite… Prenons les choses autrement. Certains, dans ces milieux, ont effectivement, par le passé, été antisémites. Mais ce sont des individualités, le parti lui-même n’utilise pas l’antisémitisme comme arme politique. Qui, aujourd’hui, dans l’extrême droite française, fait la promotion de l’antisémitisme ? Des groupuscules situés à la droite du RN. Commençons par nous rendre dans un kiosque à journaux. Toutes les semaines, il est possible d’y acheter Rivarol dont, la semaine dernière, le numéro spécial était un hommage à Robert Faurisson.

-Rivarol ne représente-il pas une extrême droite très minoritaire ?

Oui, c’est une droite ultra, extrêmement minoritaire. On peut même considérer qu’il représente l’extrême de l’extrême droite ultra-minoritaire. Mais c’est une question de principes. Alors que des titres de presse disparaissent régulièrement ces dernières années, faute de bailleurs de fonds, Rivarol est toujours présent en tant qu’hebdomadaire qui paraît sans interruption depuis 1951 et qui, malgré une maquette peu travaillée et un papier de piètre qualité, a les moyens financiers de continuer à paraître. Les articles qu’on peut y lire frayent avec les limites de la loi. Des condamnations sont d’ailleurs régulièrement prononcées.

De plus, sa parution signifie aussi qu’un diffuseur accepte de prendre la responsabilité de mettre en kiosque une revue qui accorde une place prépondérante à la dénonciation d’un “complot judéo-maçonnique” et à la négation de la Shoah, qui est interdite par la loi Gayssot. Je constate qu’on peut rendre hommage au principal “théoricien” du négationnisme sans pour autant tomber sur le coup de la loi – du moins pour l’instant. C’est problématique. »

Qu’attend ce grand vigilant pour exiger des assemblées qu’elles se penchent sérieusement sur un projet de loi qui interdirait de rendre hommage aux trépassés, de serrer la main à Dieudonné, d’embrasser une photo de Joseph Goebbels ou de fleurir les tombes de Drumont et de François Duprat, ou encore d’interdire à tout citoyen de prononcer le nom de Faurisson ou 60 mots ?

Sa fonction : l’épuration

Titre à prendre au premier degré, à n’en pas douter !

On imagine aisément une loi Habib qui permettrait de condamner celui qui rendrait hommage à Faurisson, puis qui condamnerait celui qui rend hommage à celui qui avait rendu hommage à Faurisson. C’est une question de principe ? Non évidemment non, c’est une question de haine. Et le roquet enragé insiste, n’hésistant pas à manipuler les faits (montés en outre en épingle comme le révéla le Canard enchaîné) pour tenter de légitimer l’idée de l’interdiction pure et simple de RIVAROL :

« Évidemment, la fraction politique que Rivarol représente est infiniment minoritaire. Mais s’il est décidé de véritablement mener la politique que préconise le Premier ministre, celle de la “tolérance zéro”, il faut l’appliquer entièrement. Il n’est pas possible d’être tolérant à l’égard d’antisémites, sous prétexte qu’ils sont minoritaires. Le groupe qui a été démantelé alors qu’il entreprenait, paraît-il, d’attenter à la vie du président Macron, représente une tendance ultra-minoritaire. Il n’empêche que ses membres ont été arrêtés, à juste titre. La question ne se pose pas en terme de quantité, mais de visibilité et de principes. »

Quel analyste ! A-t-il écrit ces lignes, exalté, en écoutant Hell awaits de Slayer ou Toxicity de System of Down ? Las, RIVAROL n’est pas sous sa tutelle et c’est précisément cette singulière indépendance que ne supportent pas Camus et ses maîtres. Quant aux autres, les petites gaupes du Système, les obsédés de la norme, les domestiques et les enshoahtisés, nous les laissons s’enliser dans les marais puants de la soumission. Finalement un spectacle d’une noirceur infinie que doit apprécier notre fan de Black Sabbath. Mais on croyait avoir touché le fond avec les caresses de L’Incorrect ouvert sur l’intimité camusienne puis cette charge baveuse orchestrée contre RIVAROL. Nous nous étions trompé. Il y a pire encore.

Dans un tout nouveau mensuel rédigé par des esprits javellisés et autres eunuques, intitulé sobrement Le Bien commun, cette barque de traîtres menée par François Bel-Ker, Stéphane Blanchonnet, et à la communication par une certaine Judith Taubel, piétine l’oeuvre politique maurrassienne pour en extraire, prétendent-ils, une simple méthode.

En réalité cette petite équipe vasectomisée consacre tous ses efforts à épurer la petite mouvance maurrassienne non seulement de ses éléments nationalistes, incorruptibles, mais aussi de sa doctrine. Ces gens préfèreraient en définitive que tout disparaisse plutôt que l’Arche maurrassienne (selon le beau mot du Martégal) soit tenue par des militants que n’aime pas Jean-Yves Camus. Pour son premier numéro, Le Bien commun donc décidé de publier le résultat de l’audit de sa petite troupe effectué par l’expert Jean-Yves Camus. Que des bonnes notes ! Et les appréciations, du tonnerre ! Plus que des encouragements, les félicitations du Monsieur du B’nai B’rith, pardon du CRIF! Et c’est bon, le mensuel est certifié conforme avec le tampon du rabbin, de Bibi, de Jean-Yves et de la LICRA ! Sous la forme d’une interview, Jean-Yves Camus fait part de ses appréciations après avoir fait le bilan des dernières interventions des usurpateurs en place. 18/20 :

« Certains ont lu, compris et médité Pierre Boutang, qui a revisité de fond en comble les rapports entre le nationalisme intégral, le sionisme et les Juifs, ou plus exactement de la vocation de la France et de son rapport avec l’histoire du peuple juif. Ce sont eux qui ont raison. »

Fiches un jour, fiches toujours !

En revanche, Camus critique l’entreprise de quelques militants du sud-Ouest qui ont osé (et cela surprend le maître Camus qui a remplacé Maurras dans le cerveau reptilien de Blanchonnet), en 2018, appeler au boycott des produits israéliens : Des imbéciles aux yeux de Camus qui « ne comprennent pas que c’est une arme d’Islamistes et de gauchistes »… En voilà un drôle d’argument. Je rappelle d’ailleurs à Jean-Yves Camus qui ne fume pas que Hitler ne fumait pas.

La réponse factuelle semble attendue du côtés des cadrounets du Centre Royaliste d’Action Française (dit élégamment CRAF) : L’exclusion des antisionistes. C’est néanmoins le seul bémol (ce boycott pas gentil) formulé par le Jean-Yves à cette petite équipe bien comme il faut. Lors de la disparition de la boule dense d’AntiFrance, Simone Veil, le jeune Antoine Berth (pourquoi ce pseudo ? Le disciple de Sorel doit se retourner dans sa tombe !) lui a rendue hommage. Pour Camus, c’était là un signe de maturité politique.

La nouvelle génération, moderne, qui a visité Auschwitz, lu Le Journal d’Anne Frank 16 fois en se scarifiant les poignets, aurait compris selon l’homme du B’nai B’rith (pardon du CRIF) que la judéité de la deux fois morte n’expliquait en rien son combat sanglant pour l’avortement. C’est juste, pour lui, pour eux, pour cette génération conscientisée, justement une question de génération, le fruit du progrès en définitive. Notons, pour bien comprendre les critières de notation de Camus, que Simone Veil était un membre éminent de la secte judéo-maçonnique dont elle fut la représentante la plus lourdement médaillée (notamment par le B’nai B’rith) ces trente dernières années.

Enfin, l’intervieweur lymphatique, un certain, un pseudo, Antoine de Raquiaud (qui revendique son appartenance à l’UGLE, l’United Grand Lodge of England, la franc-maçonnerie anglaise anti-monarchie française, voir la photo ci-dessus-NDLR), demande crédulement au membre de la Fondation Jean Jaurès d’exprimer son sentiment quant à l’influence sur la société de la génération militante d’AF des dernières décennies. La réponse du préposé aux fichages est sans pareille :

« C’est vous qui me permettriez de l’évaluer en me donnant accès aux noms de celles et de ceux qui sont passés par l’Action française et les camps Maxime Réal del Sarte (CMRDS) depuis quelques décennies ! »

Soyez bien sages les petits gogoys qui voudraient jouer aux mutins, sinon on va ouvrir les cartons, c’est compris ?

François-Xavier Rochette.

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