Rhésus Négatif : L’Ultime Vérité par Gordon Scherer [VIDEO]
Le sang de rhésus négatif est un sujet hautement controversé sur internet de nos jours. Les gens disent que nous sommes des aliens homosexuels venus de l’espace intersidéral, des anges déchus vampires venus de l’enfer, des enfants indigos, starseeds venus de la constellation des Pléïades, les premiers humains au sang non-primate venus d’Afrique, le Peuple Elu de Dieu, les Tribus Perdues d’Israël, les hommes de Cro-Magnon, les surhommes Aryens, le sang bleu, la lignée royale européenne du Saint Graal, une race à part, des Hommes de Neanderthal brutaux venus des grottes glaciales de Sibérie …
Un homme célèbre dit un jour : “il y a beaucoup d’opinions différents mais peu de faits”. Quelle est la vérité ?
S’il est un fait à propos duquel la plupart seront d’accord sur le Rhésus Négatif est que c’est un sang qui provoque une incompatibilité de ses globules rouges (avec les autres groupes sanguins). C’est un facteur sanguin rare, concernant une petite fraction de la population mondiale, les docteurs conseillent aux femmes Rhésus Négatif de prendre des médicaments pour empêcher leurs corps de détruire leurs propres enfants dans l’utérus (s’ils sont de rhésus positif, c’est la Maladie Hémolytique du Nouveau-né), qu’est ce que ça signifie ?
La plupart des théories du complot sur internet prétendent que d’une manière ou d’une autre, nous ne sommes pas humains de la même manière que les gens de rhésus positif. L’incompatibilité à se reproduire normalement entre rhésus négatif et positif faisant office de preuve. Se pourrait-il que le Rhésus Négatif soit séparé du reste de l’humanité ? Est-ce qu’il n’y a que chez les porteurs de ce sang que ça arrive ?
Représentant 6% de la population mondiale, le Rhésus Négatif n’est pas si rare de ce point de vue : sur les 37 systèmes sanguins humains connus, au moins 18 d’entre eux sont connus pour provoquer des formes sévères de la maladie hémolytique du nouveau-né.
Ce n’est donc pas nous et eux, mais nous et eux et eux et eux, etc..
Jetons un œil à tous ces groupes sanguins à travers le monde pour voir si cela peut nous aider à trouver des réponses à l’énigme du Rhésus Négatif.
Sur l’île de Bahrein, il y a une population de 40% de porteurs du groupe sanguin Kell, ce groupe sanguin provoque la maladie hémolytique du nouveau-né, de la même manière que le sang de Rhésus Négatif. Dans le Bahrein, 50% des gens se marient à leurs cousins de premier degré. 25% des arabes sont Kell positifs, 9% des européens. On en trouve très peu chez les extrême-orientaux, natifs américains et africains. Dans ce bassin génétique où ce groupe sanguin atteint la plus haute fréquence, nous découvrons d’autres traits génétiques tels que la calvitie, une forte pilosité, des monosourcils et certaines maladies mentales y atteignent leurs plus hautes fréquences.
Ces traits étaient très courants chez les sumériens antiques et sont toujours vus dans les populations occupant de nos jours le même territoire. Les Sumériens se représentaient sur leurs peintures et sculptures comme étant chauves, avec des monosourcils et de longues barbes. Ils s’appelaient eux-mêmes “le peuple des chauves”. Ce peuple de nos jours est considéré comme celui des inventeurs de l’écriture, des mathématiques et même de la roue. Ils disaient eux-même avoir acquis ces connaissances des dieux, leurs rois et reines étaient considérés comme mi-humains, mi-dieux. Mis en place pour les diriger.
Dans le judaïsme, se raser son monosourcil est un péché, encore aujourd’hui. Les juifs ashkénazes ont un taux élevé de porteurs du groupe Kell et donc de gènes sumériens.
Sur l’Île de la Réunion, au sein de sa population endogamique, existe un groupe sanguin nommé Bombay. C’est un groupe sanguin très rare qui a été découvert à Bombay en Inde mais qui s’avère atteindre sa plus haute fréquence dans un petit groupe endogame de cette population située au large des côtes de Madagascar, dans l’Océan Indien. On observe des cas graves de maladie hémolytique du nouveau-né. Cette population pratique des mariages consanguins depuis deux siècles. On ne dispose pas d’études à propos de caractéristiques physiques liées à ce groupe sanguin mais on peut dire qu’ils se ressemblent beaucoup entre eux.
Groupe Sanguin Gerbich (Système GE)
Sur l’Île de Papouasie Nouvelle Guinée vivent les Mélanésiens, avec une population de près de 50% de porteurs du groupe sanguin Gerbich. Ce sang cause la maladie hémolytique du nouveau né. Cette population se marie souvent entre cousins du premier degré. Ils sont clairement uniques physiquement et génétiquement. C’est un peuple à la peau noire, où les cheveux blonds et roux sont répandus. On dit que c’est chez eux qu’on retrouve le plus haux pourcentage de l’ADN archaïque venu de l’Homme de Denisova. Les mélanésiens sont considérés comme la population la plus consanguine au monde.
Dans les Îles du Japon, on a récemment découvert trois groupes sanguins différents causant la maladie hémolytique du nouveau-né : les groupes Junior, Langereis et Kanno. Le Japon est un pays composé de plusieurs îles dont 5 principales. Les Japonais se mariaient beaucoup entre cousins dans le passé mais beaucoup moins depuis l’invasion américaine. Très peu d’informations circulent à propos de ces groupes mais il est plus que probables qu’ils soient en rapport avec la minorité ethnique Aïnou. Un peuple à l’apparence distincte du reste de la population, ils sont barbus et ont la peau pâle. Après de long débats à propos d’une origine européenne ou juive, le consensus indique qu’ils sont une race pseudo-caucasienne et leur ADN est similaire à celui des tibétains et des population andamanaises.
Le sang Langereis est associé à un problème de pigmentation similaire à celui des métis afro-américains, appelé Vitiligo, une répartition de pigments de peau claire et sombre sur l’ensemble du corps. Je pense qu’il s’agit du sang du peuple Ryukyuan, un peuple issu du métissage entre les Aïnous et les Yamato. Les Yamato, bien qu’ils ressemblent aux coréens, ont leur propres caractéristiques après des siècles d’isolation insulaire et d’endogamie.
Dans les Îles Samoa, nous trouvons un groupe sanguin appelé Kidd ou JK3, causant la maladie hémolytique du nouveau-né. Les Samoïens représentent la population la plus concentrée de porteurs de ce sang mais on le retrouve dans toute la Polynésie. Samoa est connu comme le berceau de la Race Polynésienne, puisque on dit que l’Île de Savai’i est avec Hawaï le foyer des Polynésien. C’est un peuple reconnu pour sa force et ses féroces guerriers, représentant leurs rang sociaux avec les tatouages qu’ils portent sur la figure. Ils sont une sous-branche de la race austronésienne venue de l’île de Taïwan.
Dans les Îles Andaman, nous trouvons le plus haut pourcentage de porteurs du groupe sanguin Duffy, causant la maladie hémolytique du nouveau-né, au sein du Peuple Jarawa. Une tribu qui s’avère si endogamique que tout le monde ressemble à une copie de l’autre. Ils vivent dans un zoo humain. La plupart des tribus cousines ont été exterminées : elles attaquaient systématiquement les étrangers, ce qui leur a coûté cher en représailles. La tribu des Sentinelles, parente des Jarawas continue cette pratique jusqu’à ce jour. Pour cette raison, on ne dispose pas d’information sur leur sang, personne n’a suffisamment envie de savoir pour prendre le risque. Le monde moderne a décidé de les laisser tranquilles.
Ce groupe sanguin se retrouve dans les Îles des Comores. En fait, la plupart des populations négroïdes trouvent parmi elles des porteurs de variantes du groupe sanguin Duffy, mais sans que cela ne cause de maladie hémolytique du nouveau-né, contrairement aux versions insulaires.
Parmi les indigènes du Brésil et des Caraïbes, nous trouvons les traces de ce qu’on appelle une “population fantôme” avec le plus haut niveau de porteurs du groupe sanguin Diego. Le sang Diego cause la maladie hémolytique du nouveau-né. Le plus haut taux de sang Diego se trouve dans la tribu Kaingang à 49%, à 35% chez le peuple Caraïbe. Ces peuples appartiennent à la même famille linguistique et ont des liens génétiques profonds entre eux. Bien que les Kaingangs continentaux semblent avoir le plus haut taux de sang Diego connu, cela ne signifie pas que les populations des îles ont toujours eu un taux inférieur. La conquête espagnole ayant eu un impact dévastateur sur la génétique des natifs américains et dans la plupart des îles des caraïbes, ces populations furent déclarées disparues au XVIIème siècle. Les natifs caribéens de nos jours ne sont plus qu’une population hautement métissée ne constituant plus que des restes des tribus d’antan. Les amérindiens Taïnos de nos jours n’ont plus que 25% de génétique taïno. Les Taïnos des îles doivent probablement être dans la même situation. Par contre, quelques tribus Kaingang n’ont jamais été conquises. Les purs Caraïbes du passé pourraient avoir été porteurs du Sang Diego à 100%. Les tests ADN prélevés sur les anciennes sépultures mettent en évidence un haplotype d’ADN mitochondrial (gènes de la mère) totalement unique chez certaines des femelles. On vient de découvrir que l’ADN insulaire est plus vieux que celui de leurs parents continentaux. Tout comme leur culture de la céramique. Le groupe sanguin Diego atteint son plus haut taux chez les Caraïbes, on le retrouve aussi en Amérique du Nord, en Sibérie, Mongolie, au Japon, en Hongrie, Scandinavie et même aussi loin qu’en Inde et en Arabie à de très faibles fréquences. Les peuples du Sang Diego sont une race racine majeure des peuples natifs d’Amérique.
Théorie de l’origine insulaire des Groupes Sanguins
Jusqu’à maintenant, je connais 18 groupes sanguins qui causent des maladies hémolytiques du nouveau né : Kell, Scianna, Diego, Vell, Duffy, Bombay, Junior, Langareis, Kanno, Kidd, U, Colton, Anti-RhE, Anti-RhC, Anti-Rhc, Anti-Rhe, Wright, Rhésus Négatif. 50 % d’entre eux ont une origine insulaire confirmée, la moitié d’entre eux sont confirmés comme ayant leurs plus hautes fréquences parmi les populations insulaires. Je pense que les autres viennent aussi d’îles mais on ne dispose pas d’étude à propos, à l’instar des groupes sanguins Vell et Scianna. Certains hématologistes pensent qu’il pourrait y en avoir jusqu’à 15 en plus. Il faudrait s’intéresser aux aborigènes austronésiens de Taïwan, aux aborigènes du Sri Lanka, aux aborigènes d’Australie, aux pygmées d’Indonésie, aux Sardes, aux Guanches (des Canaries), aux Micronésiens et aux Malgaches, entre autres.
Il y a des groupes sanguins que nous ne pouvons pas associer à des populations insulaires mais qui proviennent de cultures ayant des règles très strictes à propos des mariages en dehors de leurs communautés. Les Gitans ont un groupe sanguin appelé Colton qui provoque la maladie hémolytique du nouveau-né. Dans leur culture il est normal de se marier avec un cousin au premier ou deuxième degré. Il est rare d’épouser un étranger, ils sont devenus une île par eux-mêmes en se coupant des sociétés dans laquelle ils résident.
Endogamie, isolation génétique = Spéciation Allopatrique ou Spéciation Géographique
Au bout du compte, on peut dire que l’endogamie et l’isolation génétique provoquent une mutation du sang en de nouveaux groupes sanguins, qui entrent en conflit avec les groupes sanguins étrangers. Ce que l’on constate est ce que les scientifiques nomment la Spéciation Allopatrique. La spéciation allopatrique, aussi appelée spéciation géographique, est une spéciation qui arrive quand les populations biologiques de la même espèce s’isolent géographiquement du reste de la population, par exemple en s’installant sur une île.
Et oui, ces groupes sanguins, provoquant des formes sévères de maladie hémolytique du nouveau-né, sont des marqueurs de spéciations. Une réaction hémolytique similaire est observée quand on mélange les sangs d’un âne et d’une jument pour engendrer une mule.
En comparant avec les autres espèces d’hominidés nous distinguons un modèle : l’Homo Denisova ou Denisoviens est un très bon exemple, cette espèce a été découverte à travers les tests génétiques de fragments d’ossements, leur plus haute fréquence génétique se trouve sur l’île de Papouasie Nouvelle Guinée, parmi la population aux plus haut taux du groupe sanguin Gerbish. On peut se demander si ce sang n’est pas justement le sang des Denisoviens.
Les Homo Florensis, qu’on appelle aussi Hobbits, venaient de l’île indonésienne de Florès. Ils sont considérés comme des pygmées archaïques, et mesuraient en moyenne 1 mètre 10. On prétend qu’ils auraient disparu il y a 12 000 ans. Les scientifiques ont déclaré qu’ils étaient probablement une population hautement consanguine, en se basant sur leur petite taille et leur crâne microcéphale. Un nanisme insulaire qui leur viendrait de leur habitat. Leurs visages sont plats et ressemblent un peu aux asiatiques de nos jours. Jusqu’à ce jour sur cette île vit une population de pygmées asiatiques. Des études génétiques récentes ont prétendu qu’ils ne seraient pas reliés (aux homo florensis), mais on peut en douter.
Sur l’île de Java, on a découv
ert le squelette d’une sous-branche d’Homo Erectus quand les restes furent découvert, on a dit qu’il s’agissait du chaînon manquant entre les humains et les singes car le corps semblait entre les deux espèces. Cet homme de Java sert encore de nos jours à représenter l’Homo Erectus.
Sur l’île de Luçon dans les Philippines, on a récemment découvert des traces génétique d’une espèce nouvelle appelée Homo Luzonensis. Il s’agit d’unn peuple de navigateurs ayant accompli une grande traversée pour atteindre l’île de Luçon, puisque cette île n’a jamais été connectée au continent. Cela représente une intelligence hors du commun pour l’époque. Ils sont probablement les ancêtres du peuple des Aetas(photo à droite), ancêtres du chromosome-Y (lignée paternelle) de tous les Natifs Américains et Européens de l’Ouest selon des analyses génétiques modernes.
Sur l’île de Taïwan, autrefois vivait une espèce d’humains appelés Homo Tsaichangensis. On ne sait pas grand chose sur lui car on dispose de peu de fossiles. Il est estimé vieux de 10 000 ans. On peut donc supposer qu’il s’agit de la même chose que les indigènes taïwanais, les premiers occupants appelés austronésiens, ayant eux même engendré la race polynésienne.
L’
Homo Heidelbergensis est considéré comme l’ancêtre direct de l’Homo Neanderthalensis ou Homme de Neanderthal. Les plus vieux fossiles ont été trouvés dans les Îles Britanniques. On dit qu’ils descendent d’ancêtres vieux de 800 000 ans (officiellement -NDT) . Ils sont devenus Neanderthal il y a 240 000 ans (officiellement -NDT) . Ils pourraient être les premiers à avoir enterré leurs morts, fabriqué des armes en pierre taillée et construit des logements sédentaires. On les considère comme les premiers humains à avoir des corps adaptés aux températures froides.
L’Homo Neanderthalensis, l’Homme de Neanderthal
Les descendants Neanderthal de l’Homo Heidelbergensis sont considérés comme originaires d’Europe de l’Ouest. Serait-il possible qu’ils soient eux aussi originaires d’une île ?
Quand on manque de preuves absolues on est censé ne pouvoir que spéculer pourtant il est permis de penser que la réponse est OUI. Les analyses génétiques disent que l’ADN mitochondrial (lignée maternelle) a pratiquement disparu. Se pourrait-il que ça soit du à la maladie hémolytique du nouveau-né, les femelles issues de l’hybridation avec d’autres races ayant une plus grande fertilité ? C’est fort possible. Si les plus vieux ossements des ancêtres des Neanderthals, les Homo Heidelbergensis viennent vraiment des Îles Britanniques comme on le considère officiellement,se pourait-il que ce soit aussi le cas de l’Homme de Neanderthal ?
Si les Îles sont à l’origine des spéciations des humains et de l’apparition de nombreux groupes sanguins dans le passé et le présent, qu’en est-il des gens de Rhésus Négatif ? Le Rhésus négatif atteint sa plus haute fréquence chez les Basques, les Bretons, les Highlanders d’Ecosse et les Irlandais du Nord. la majorité de ces populations sont originaires des Îles Britanniques. On trouve fréquemment ces caractéristiques génétiques généralement considérées comme rarissimes dans les Highland écossaises et en Irlande du Nord : les cheveux roux, les yeux verts, la tolérance au lactose, la peau claire, la résistance à l’herpès, ou des diabètes fréquents, le phénotype Atlantique avec le crane dolichocéphale représentant les têtes les plus grosses et les plus longues au monde, toutes populations comprises … Le Rhésus Négatif ne pourrait-il pas être un autre de ces facteurs ?
Au point où nous en sommes, les probabilités pour que le Rhésus Négatif soit originaire des Îles Britanniques sont trop importantes pour être ignorées. Le Rhésus Négatif est la plus importante spéciation de sang au monde. Il a été transporté par le chromosome-Y R1b jusqu’à des endroits très éloignés partout sur Terre.
