Pour cerner Rémi Daillet, il faut d’abord s’intéresser à son père, Jean-Marie Daillet. celui-ci est cité par de nombreuses sources (L’Opus Dei : Dieu ou César ? de Thierry Oberlé et Réseau Voltaire). comme ayant été le porte-parole de l’Opus Dei, une secte religieuse prétendument catholique faisant partie intégrante de la Contre-Eglise Vatican 2.

L’Opus Dei est liée aussi à Valéry Giscard-d’Estaing par son père Edmond. Ce dernier est considéré comme ayant été le cheval de Troie des intérêts économiques en France de l’OD. Via la Banque des Intérêts Français qu’il dirigeait à l’époque où celle-ci intégrait dans son capital les actifs de l’Opus Dei détenus par la Banco Popular de l’Espagne franquiste.

Jean-Marie Daillet s’est également fait remarquer par ses prises de positions en faveur de la Secte Moon, devanture de la CIA ayant financé le Front National, dans les années 80, après que Jean-Marie Le Pen se soit rapproché de Ronald Reagan.

Jean-Marie Daillet a également été compromis dans le scandale immobilier de l’Affaire Atlani puisqu’il a reçu à cette époque des pots de vins d’Alain Atlani, mafieux juif :

C’est en sortant du palais de justice dimanche 11 novembre que Me Jean-Marc Varaut, du barreau de Paris, a fait allusion aux chèques que son client, M. Alain Atlani, aurait adressés en 1987 et 1988 à MM. Jean-Marie Daillet, député (ex-UDC, aujourd’hui non-inscrit France unie) de Saint-Lô, et Olivier Stirn, ancien ministre du tourisme et ancien député socialiste de la Manche. ” Des petites sommes, de l’ordre de 40 000 à 50 000 francs, d’ailleurs couvertes par l’amnistie “, a déclaré l’avocat, qui estime que le parquet veut faire du passif de 180 millions de francs du cabinet tenu par M. Alain Atlani et son frère Gérard _ inculpé de recel, d’abus de biens sociaux ” une grosse affaire d’argent public”

[Source : Le Monde]

Savoir que le père Daillet magouillait avec des mafieux juifs devrait nous mettre la puce à l’oreille quand on sait que Rémi Daillet interroge les naïfs qui le contactent sur la Question Juive, de manière détournée, en leur demandant ce qu’ils pensent d’intellectuels judéo-sceptiques tels que Philippe Ploncard d’Assac, Vincent Reynouard, Alain Soral, Hervé Ryssen et Boris Le Lay :

Vous le savez nombre d’ opposants et de dissidents ont été contraints à l’ Exil.Parmi eux, j’ aimerais avoir votre avis sur leurs positions. Par exemple, donnez une note de 1 à 10 (1 = très mauvais, 10 = excellent) , sur ce que vous pensez des actions de : Alain Soral, Boris le Lay, Hervé Ryssen, Philippe Ploncard d’ Assac, Vincent Reynouard. Ajoutez y au besoin un petit commentaire justifiant votre choix. Je vous en remercie par avance.

[Source]

Durant le débat sur la Loi Veil, du nom de la ministre UDF Simone Veil, légalisant l’avortement l’infanticide en France, sous le gouvernement de Valérie Giscard-d’Estaing, Jean-Marie Daillet semble avoir joué une partition digne d’un véritable agent provocateur. Apparent opposant au projet d’infanticide massif de cette loi pourtant défendue par la ministre issue de sa majorité, Jean-Marie Daillet marquera des buts contre son camp supposé.

De concert avec le franc-maçon notoire Jaques Médecin ou encore Hector Rolland, ils déclencheront plusieurs polémiques sur fond d’antisémitisme par des déclarations publiques lors des débats à l’Assemblée. Ils permettront ainsi de se victimiser à la soi-disant rescapée de la Shoah Simone Veil et ainsi lui faire gagner des soutiens à son projet de loi génocidaire des petits chrétiens :

Le pire reste à venir: Hector Rolland reproche à Simone Veil, rescapée des camps de la mort, “le choix d’un génocide”. Jean-Marie Daillet évoque les embryons “jetés au four crématoire”. Jacques Médecin parle de “barbarie organisée et couverte par la loi comme elle le fut par les nazis”. 

[Source : L’Humanité]

En outre, Rémy Daillet déclare lui-même sur son site que son père aurait été sollicité à une époque pour être dirigeant de la LICRA :

Jean-Marie Daillet était lié aux millieux ésotériques et a traduit un grimoire de magie noire.

Rémi Daillet est le cousin d’Edwy Plénel, directeur de Mediapart, proche des services de renseignements français et américains

« Il faudra tout de même qu’on sache qui est vraiment ce monsieur Plenel. […] Il parlera moins haut quand on saura qu’il travaille pour une puissance étrangère. »

François Mitterrand, cité par Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, Mille et Une Nuits, 2003

[Source : Roglo (nécessite une inscription pour accéder à la base de données)]

« En matière d’investigation, il ne faisait rien d’autre que de recopier les fiches des Renseignements généraux et reprendre les matériaux que ses amis syndicalistes policiers lui amenaient régulièrement. Il avait alors ses entrées au ministère de l’Intérieur. »

Pierre-André Taguieff

[Source : Fiche Wikipedia d’Edwy Plenel]

LA CIA ET LE TROTSKYSME

Le renseignement américain a accompli un effort tout particulier, jusqu’aux années 80 et notamment sous l’impulsion de l’ancien syndicaliste américain Irwing Brown devenu agent de la CIA, pour recruter des agents dans les milieux trotskistes français, afin de lutter contre l’influence du PCF. Après la chute du mur de Berlin, les fidélités acquises et les réseaux constitués ont continué à œuvrer, mais cette fois au seul profit des intérêts américains. Plenel a‑t-il lui-même été un agent de la CIA ? Le président Mitterrand en était suffisamment convaincu pour en avoir fait la confidence à Roland Dumas, et force est de constater que dans l’affaire dite du Rainbow Warrior, où deux agents des services de renseignement français avaient été capturés après un sabotage réalisé dans le port d’Auckland, Edwy Plenel avait multiplié les révélations, dans le journal Le Monde, déstabilisant durablement la branche opération des services de renseignement extérieurs français.

[Source : Ojim.fr Tribune libre : Mediapart, ballade entre Al Qaïda et la CIA]

Rémi Daillet a été combattant volontaire durant la Guerre de Croatie, dans la Brigade Doriot de l’occultiste néo-nazi Michel Faci

“Rémy et Michel Daillet, les deux fils du député CDS de la Manche Jean-Marie Daillet, combattaient dans la Garde nationale Croate.”

Rémi Daillet est clairement identifiable aux côtés de la barbouze mystique Michel Faci, dans sa brigade nazi, dans le cliché ci-dessus ainsi que dans la vidéo ci dessous, toutes les deux prises durant la Guerre de Croatie dont Daillet se vante un peu partout d’y avoir pris part. Il ne précise pas qu’il l’était dans un bataillon néo-nazi, ni ne donne de détails sur les exactions commises à cette époque sur les civils par ses camarades, ni s’il n’y a lui aussi pris part …

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Michel Faci, ci-contre portant une Croix de Malte, symbole de l’appartenance à un Ordre Templier.

Ancien militant du GUD et cadre du FNJ, membre du FANE et du PNFE, suite à la série d’attentats produits contre les associations juives et antiracistes attribués au FANE (Fédération d’Action Nationale et Européenne,un groupuscule d’extrême droite français ouvertement néo-nazi), se fait passer à tabac par des Nationaux-Révolutionnaires l’accusant d’être une « taupe juive » (source).

L’un des premiers à l’époque à avoir revendiqué ostensiblement son adhésion à l’idéologie nazie. Cambrioleur, ses cibles préférées sont les églises et les prieurés. Pas très chevaleresque …

A la mort de François Duprat, Michel Faci, alors à la tête du FNJ espérait devenir numéro 2 du FN, mais c’est Jean-Pierre Stirbois qui prendra sa place. Stirbois qui disparaîtra lui aussi dans sa voiture, dans des conditions troubles.

[Source : La Vérité Contre Le Monde]

Féru d’occultisme, de nos jours, Michel Faci s’affiche sur Youtube en train de faire des séances de spiritisme :

Certains membres de ces milices se livraient au satanisme sur la population

Certains groupes de lucifériens se réclament d’un nouvel «Ordre Noir», une sorte de chevalerie des ténèbres, avec ses épreuves physiques qui rappellent les méthodes des SS d’Heinrich Himmler. Ceux-là considèrent la guerre comme le rituel diabolique suprême. On les retrouve dans l’ex-Yougoslavie, du côté serbe ou croate, avec leurs rites et leurs croyances, invoquant Lucifer dans son rôle d’ange exterminateur.[…]Du côté croate, on retrouvait Robert Cousty, disciple de Aleister Crowley et adepte des rites païens. Cousty ne porte pas l’uniforme croate. Il se contente d’une simple veste de treillis, pour signaler son appartenance, avec un écusson croate au revers de la veste. Dans les poches de sa vareuse, des ouvrages d’ ésotérisme, dont « Chevaucher le tigre » de Julius Evola, doctrinaire du paganisme, qui fut l’éminence grise de Mussolini. Il se considère comme un moine de la guerre, un ascète de Lucifer, embarqué dans une guerre sainte.[…]Intriguée par ses agissements, la police secrète croate l’interrogea toute une après-midi, avant de le relâcher, décidant qu’ elle avait à faire à un illuminé, un doux dingue, un intellectuel paumé en Croatie.

[Source : Le Crapouillot n°126]

Parmi les Français engagés dans cette Légion Noire Croate, des militants de l’organisation nationaliste-révolutionnaire Nouvelle Résistance : Nouvelle Résistance était en pleine création pendant l’été 1991, lorsque des militants de la région Rhône-Alpes et de Nice partirent chez les Croates. Les premiers à partir ont été deux Lyonnais : un militant NR Damien Lamotte et un militant NS Stéphane Pezon (alias Le Fauconnier). Ensuite, un groupe de Grenoblois s’est rendu à l’automne en Croatie, dont le leader local de Nouvelle Résistance André-Yves Beck. Des militants du Sud-Est et d’Angers ont aussi combattu dans les rangs croates. […]

Toujours à l’automne 1991, Rémy et Michel Daillet, les deux fils du député CDS de la Manche Jean-Marie Daillet, combattaient dans la Garde nationale croate.

[Source : Réflexes n°40]

Il existe aussi en France un label indépendant produisant des groupes europaïens très marqués : Athanor. Il a été fondé par Stéphane Duval qui considère que la scène industrielle est la seule scène musicale indépendante à être réellement ésotérique. Il a publié, en 1995, dans le numéro 3 de la revue L’Originel, où ont collaboré des néo-droitiers tentés par l’occultisme : Christian Bouchet, Arnaud et Anne-Laure d’Apremont, Robert Cousty, Bruno Dietsch, Paul-Georges Sansonetti, Luc-Olivier d’Algange notamment, un dossier intitulé « Occultisme, magie et nouvelles musiques ».

[Source : Stéphane François, les Paganisme de la Nouvelle Droite]

Outre ses liens avec les milieux barbouzards et l’ultra-droite pagano-satanique, Michel Faci est également proche de la droite centriste puisqu’il est le conseiller de campagne du député et candidat à la présidentielle Jean Lassale, un vieux briscard des formations successives du centre UDF, UDI, Modem …

Pierre Claret, porte-parole du parti Résistons de Jean Lassalle a lancé Rémy Daillet en politique et est devenu son conseiller à cette époque

🔴🎧 Retrouvez l’interview de Pierre Claret, porte-parole de @ResistonsFrance sur @francebleu#Occitanie : «Jean Lassalle est une personne qui a une vraiment une idée de la France.» https://t.co/6qR5QOrzRF#jeanlassalle2022#lafranceauthentique#tourbusjl2022#Présidentielle2022

— Jean Lassalle (@jeanlassalle) April 7, 2022

Rémy Daillet était encadré durant sa tentative de putsch par un certain Pierre Claret, porte-parole du mouvement Résistons d’un certain Jean Lassalle. Il était son correspondant en continu durant l’opération. C’est lui qui confie aux journalistes de France Info avoir lancé Daillet en politique en lui prétextant une demande d’entretien avec son père avant de devenir son conseiller.

[Rémy Daillet] a rejoint un temps les rangs du parti de François Bayrou dans les années 2000. À l’époque, Rémy Daillet quitte Vaison-la-Romaine pour s’installer près de Toulouse avec ses nombreux enfants. Il “vivote”, raconte son ami Pierre Claret, qu’il connaît depuis une vingtaine d’années. Il se lance dans le commerce de savons et de parfums sur internet. Jusqu’à ce que Pierre Claret, aujourd’hui porte-parole du candidat à la présidentielle Jean Lassalle, demande un service à Rémy Daillet. “Comme j’ai toujours été centriste, j’ai trouvé intéressant qu’il me présente son père député, et pourquoi pas François Bayrou ?”, raconte-t-il à la cellule investigation de Radio France. “Au bout d’un mois, il m’a dit : ‘Tout compte fait, moi aussi j’ai envie de m’intéresser à la politique. Je pars donc avec toi voir François Bayrou.’ Comme il n’avait aucune formation, j’ai proposé à Rémy de devenir son conseiller, poursuit Pierre Claret_. Je voyais qu’il voulait faire quelque chose pour la France, mais qu’il ne savait pas trop comment s’y prendre.” L’attelage Claret – Daillet remporte une élection interne au Modem. Rémy Daillet devient le patron de la fédération de Haute-Garonne.

Source : Radiofrance.fr

Contrairement à ce que Pierre Claret prétend, on peut supposer qu’il aura continué à être le conseiller de Daillet durant l’Opération Azur. Raison pour laquelle il conservera et mettra à la disposition des journalistes des messages audios de Daillet lui demandant de le mettre en contact avec Eric Zemmour. A notre connaissance Pierre Claret n’a pas été inquiété par les autorités à propos des liens qu’il entretenait avec Daillet durant cette période …

Les assassinats des journalistes Christian Würtenberg et Paul Jenks pour couvrir les trafics des milices d’extrême-droite dont fit partie Rémy Daillet en Croatie

Un journaliste suisse du nom de Christian Würtenberg s’était infiltré dans cette Brigade internationale afin de la suivre de près. Il enquêtait sur leurs moyens de financement, leurs liens avec la droite européenne, et surtout le FN, ainsi que sur le trafic de drogues et d’armes à travers les Balkans. Au début de 1992 il a été découvert par Eduardo Rozsa Flores, qui l’a torturé et assassiné (le journaliste britannique Paul Jenks sera à son tour assassiné lorsqu’il enquêtera sur la mort de Würtenberg -ndr) . Flores va par la suite participer au nettoyage ethnique des musulmans à Mostar. Ensuite il va combattre auprès de l’UNITA en Angola, pour réapparaitre au Kosovo dans l’uniforme de l’UCK, où il a assassiné cinq policiers à Korenica avec le but de provoquer une escalade du conflit.

[Source : Revolutionary People’s Party Front]

Eduardo Rozsa-Flores, suspect principal des assassinats de Christian Würtenberg, emportera avec lui ses secrets dans la tombe, ayant visiblement été piégé par ses amis. Il fut exécuté en 2009 en Bolivie, accusé officiellement d’avoir voulu fomenter un coup d’état contre le président Evo Moralès. Or, celui-ci, avant de partir en Bolivie pour sa dernière mission, avait tenu à prévenir des journalistes auparavant qu’il n’avait aucune intention belliqueuse par rapport à cette ultime mission, qui n’aurait consisté qu’à former des milices à l’autodéfense.

Le 21 avril 2009, la télévision hongroise diffuse une interview10 enregistrée en septembre 2008 par le journaliste András Kepes avant son dernier voyage pour la Bolivie. Rózsa-Flores a demandé que ce document ne soit rendu public qu’à son retour ou dans l’éventualité où quelque chose lui arriverait sur place. Dans la vidéo, Rózsa-Flores déclare qu’un bolivien lui aurait demandé de retourner en Bolivie afin d’aider à la formation d’une milice, en s’appuyant sur ses expériences passées en Croatie. Il insiste sur le fait que la milice aurait uniquement un rôle d’autodéfense en cas d’agression, soit du gouvernement central, soit des forces indigénistes, et n’aurait pas pour objectif d’attaquer qui que ce soit.

[Source : Wikipedia]

La mort opportune d’Eduardo Rosza-Florès, qui, lui aussi, était membre de l’Opus Dei et qui emportera ses secrets dans la tombe est bien pratique. Pour d’éventuels complices ayant pris part à ces assassinats, massacres ainsi qu’aux trafics sur lesquels Christian Würtenberg enquêtait.

Il faudrait le demander à Gaston Besson, filleul de Jean-Marie Le Pen, passé des milices croates d’extrême-droite aux black blocks et entrainant aux dernières nouvelles les troupes néo-nazies pro-sionistes (sic) ukrainiennes Azov.

Tous ces éléments pris en compte permettent de mieux comprendre avec suffisament de recul ce qu’aura été l’opération Rémy Daillet qui, probablement à son insu, aura contribué à une ingénierie sociale de l’État Profond visant à criminaliser les dits “complotistes”.