Oui, Matzneff est bel et bien juif ! par François-Xavier Rochette [RIVAROL]
Les preuves de la judéité de Gabriel Matzneff, le juif sous couverture orthodoxe !
Matzneff, l’un de ces vers dans le fruit ?
A force de chercher, on trouve. Mais on trouve souvent quand le paradigme que nous exploitons est adopté et investi par d’autres explorateurs de vérité qui multiplient les chances de découvertes d’indices, de preuves ou de pistes à la suite des premiers défrichements et des premières avancées dans le labyrinthe de la connaissance de notre sujet. A ce propos, un certain nombre de théories dites conspirationnistes restent hypothétiques et donc malheureusement négligeables parce qu’elles ne sont pas sérieusement étudiées et parce que ses tenants se sont fourvoyés sur de mauvaises pistes et parce que d’autres potentiels chercheurs de vérité refroidis par le manque de preuves, par l’apparente absurdité de ces théories, ne tentent même pas d’éclaircir certains points intéressants des paradigmes ouverts par les premiers enquêteurs, les pionniers.
On nous avait ainsi vendu l’affaire Matzneff comme une sorte de grand épisode post-soixante-huitard, comme la réification malheureuse de l’air du temps, mais aussi comme le fait d’un homme de droite chassant les adolescentes et seulement les adolescentes en un temps où tout cela passait, nous dit-on, pour normal.
Or, Matzneff est un pédomane qui a non seulement multiplié les sévices sexuels sur des garçonnets malheureux et miséreux mais qui a promu la pédomanie pendant plus de cinquante ans à travers ses journaux, ses romans, ses chroniques, ses articles. Nous avons décidé à RIVAROL de crever l’abcès en profitant de cette affaire qui à l’origine était étrangement édulcorée par les gros media et par une partie de la dissidence officielle. Tous ne parlaient que des victimes adolescentes et d’aucuns s’ingéniaient à tisser une thèse censée faire mouche au sein d’un certain public, cette théorie imparable selon laquelle Gabriel Matzneff ne serait qu’un pauvre bouc émissaire, un vieil homme inoffensif victime d’une curée autorisée par nos maîtres parce que le bonhomme serait un goy esseulé.
Il y a quelques semaines, je m’interrogeais ici sur la pertinence de cette théorie du bouc émissaire dans un article que j’avais intitulé Matzneff est-il juif (disponible à la fin de notre article sur la judéité du bougre -NDLR) ? Un livre de l’énergumène en particulier nous avait interpellé sur ce point. Il s’agit de Lettre au capitaine Brunner, roman où il narre l’histoire d’un jeune immigré russe vivant à Paris qui découvre que sa mère morte en déportation a été dénoncée par son propre père (la mère du jeune homme) :
« Pour Cyrille, l’un des alters romanesques de Gabriel Matzneff « tout ce que recouvrait de près ou de loin le mot ‘famille » lui était désagréable. Plus que désagréable : pénible. » Et c’est peu dire quand on connaît la cause de cette aigreur chronique qui irrite le cerveau de Cyrille-Matzneff ! Dans le roman, la mère disparue de Cyrille est juive. « Tout le monde le savait dans la colonie russe de Paris, Fiodor Razvratcheff n’avait pas été ravi de ce qu’en 1935, à la mairie du VIIe arrondissement, son fils épousât une Berenson ». Une certaine Varvara Berenson. Qui, dans le roman, est morte en déportation à Auschwitz-Birkenau après avoir transité à Drancy d’où elle écrit une lettre dans laquelle elle affirme que la cause de son malheur est son mari qui l’aurait tout simplement dénoncée ! Le mari qui aurait décrit son épouse au secrétariat d’Aloïs Brunner comme une femme perverse qui serait devenue nuisible en « enjuivant son fils ».
Un crime affreux qui poussa au suicide le protagoniste principal de cette petite histoire, le fils, Cyrille Razvratcheff, (né en 1937 comme Matzneff, et qui mena des études fantômes de littérature à la Sorbonne comme Matzneff) dont le grand-père, le « comte » Razvratcheff, avait rejeté le fils et la bru depuis leur mariage, la judéité de cette dernière lui étant insupportable : « Le comte Razvratcheff reprochait aux juifs leur grand nombre parmi les chefs du mouvement bolchévique, leur rôle dans la chute de la monarchie, la mise au ban de la franc-maçonnerie. (…) Bref, le noble franc-maçon (de la loge Astrée, un thème récurrent dans l’œuvre de Matzneff) avait boudé son fils, sa bru, et la déportation de celle-ci, les compromissions de celui-là avec l’occupant allemand ne firent que fortifier sa conviction que d’un mariage mixte ne survenait jamais rien de bon. » Je me demandais alors si la fameuse bru n’était pas la figure romancée de la mère de Gabriel Matzneff et Cyrille, le fils, Matzneff lui-même.
Des recherches généalogiques et shoatiques pour prouver le judaïsme des aïeuls de Gabriel Matzneff le Juif
Madame Polak, née Burstein
Après le dévoilement de cette littérature, des lecteurs suivant de près l’affaire Matzneff et férus de généalogie ont fait des recherches approfondies sur les liens familiaux du pédomane pour en savoir plus sur ses liens avec le judaïsme. PM (et François de Carennac -NDLR) du site ODDR a épluché tous les sites de généalogie et tous les sites « mémoriels », histoire de vérifier, de confirmer ou d’infirmer mon hypothèse. Avec un peu d’abnégation, PM a découvert la vérité à ce sujet. Matzneff est un marrane. Son orthodoxie est un mensonge, une pantomime.
On savait déjà que le patronyme Matzneff était 100% juif (‘matzneff’ est un surnom ayant donc fait auparavant fonction de nom commun, hérité d’une très ancienne racine d’origine hébraïque qui a circulé en Europe centrale pendant des siècles, et que l’on a retrouvé ‘le plus à l’Ouest’ dans des écrits en vieux-haut-allemand. Et qui dit hébreu dit forcément influence juive; dans le grand mouvement ‘anticyclonique’ qui a tournoyé dans cette partie du continent, il se peut que la diaspora de ce peuple ait emporté avec elle en zone russe la fabrication du ‘matz’, le pain…azyme (logique), soit d’après son origine grecque ‘a-zyme’, sans-levain, pâte traditionnelle confectionnée (entre autres) pour la fête de la Pâque.) mais avec le temps, on pouvait penser que la lignée des Matzneff, peut-être convertie depuis fort longtemps, était devenue culturellement et profondément orthodoxe. Fadaise ! Nous découvrons que Gabriel Matzneff est juif. C’est son droit. C’est comme ça. Mais pourquoi le cacher ? Les Juifs vivent sans danger en France, ils ne risquent aucune déportation aujourd’hui.
Une mère déportée à Auschwitz
Matzneff est le fils d’Eugénie Polak, fille de Salomon Polak et de Sophie Burstein. Cyrille Razvratcheff (Le mot «razvrat » -разврат en cyrillique- signifie la débauche en russe. Cyrille est le débaucheur, le débaucheur en chef. Une caractéristique qui sied parfaitement à Gabriel Matzneff) dont la mère née Berenson n’est pas sans rappeler le nom de jeune fille de la propre grand-mère de Matzneff, Burstein. Dans Lettre au capitaine Brunner, Cyrille découvre donc que sa mère a été dénoncée par son propre père à qui il reprochait d’enjuiver son fils. Dans la réalité, on découvre que la mère de Matzneff, Eugénie Polak, a bel et bien été déportée en 1944 comme en atteste le registre des déportés du Convoi 77 pour Auschwitz.
Mais à la différence de Berenson, Eugénie Polak est revenue très vivante de sa déportation puisqu’elle est morte à Paris en 1988. Cependant, et l’information aurait intéressé en particulier feu Robert Faurisson, Eugénie Polak (la même Eugénie Polak, la date de naissance et l’adresse le prouvant) est selon certaines personnes morte à l’âge, non de 88 ans, mais de 43 ou 44 ans à Auschwitz (ID 32360524). Qui veut-on gazer ?
Revenue de déportation mais shoatisée en 2008
Le nom d’Eugénie Polak a été ajouté au Mémorial de la Shoah le 22 décembre 2008, trois ans après la publication de l’ouvrage de Gabriel Matzneff. Eugénie Polak est revenue vivante d’Auschwitz mais certains sites internet comme le numéro un mondial de données sur les disparus Find A Grave parlent de sa mort en 1944. Matzneff est le premier responsable de cette bévue. Nous doutons en effet fortement que ce germanopratin sur-informé ignorait cette distorsion de la réalité à partir de la gravure du nom de sa mère sur le mémorial de la Shoah.
Pour la plupart des gens, le nom d’une personne gravé sur cette plaque mémorielle indique tout simplement que ladite personne est morte en déportation. Une fois le nom gravé, il est de toute façon bien malaisé de le supprimer ou d’évoquer l’erreur, la négligence, pis la malhonnêteté. Une telle réaction serait immédiatement qualifiée de négationniste par les autorités morales et religieuses de notre bonne vieille République.
Alors oserions-nous penser en dehors de toute velléité révisionniste (quelle horreur!) que Matzneff a en quelque sorte fabriqué un document historique qui servira aux historiens du futur et autres thésards sous contrôle afin d’apporter son bouleversant témoignage à l’histoire de l’Indicible ? Non nous n’oserions pas. C’est un hasard si le nom d’Eugénie Polak a été ajouté en 2008 sur le Mémorial de la Shoah. C’est un hasard qui n’a aucun rapport avec les écrits de Matzneff, bien sûr.
La thèse du bouc émissaire goy pulvérisée
Nous trouvions déjà l’argument du prétendu goyisme de Matzneff expliquant son « poissage » médiatique comme léger, pour une invention. Après ces révélations, cet argument disparaît pour toujours.
En vérité, Gabriel Matzneff a toujours été un débaucheur professionnel qui travaillait pour pourrir de l’intérieur une certaine mouvance de la droite anti-conformiste et même de la droite molle. Ces chroniques dans Le Point furent à ce propos éloquentes. Derrière sa réputation d’anti-sioniste qu’il a longtemps entretenue, Matzneff a en réalité toujours écrit pour des publications ultra sionistes : Aux Ecoutes de Thierry Levy, La Nation Française de Pierre Boutang, Combat et Le Quotidien de Paris de Tesson, Le Figaro, Le Point… Pourquoi ce fils de déportée (arrêtée alors qu’elle se trouvait à l’hôpital Rothschild à Paris), pratiquant la religion orthodoxe pour mieux blasphémer (pour pouvoir transgresser), impeccablement juif (puisque sa mère l’était assurément), pédomane et militant pédomane a-t-il atterri dans ces marécages où abondent catholiques, nationalistes, disciples de la Nouvelle droite et autres païens, royalistes si non pour les pourrir, les corrompre et éventuellement les piéger ?
Un Epstein français ?
Nous avons été les premiers, dans la mouvance nationaliste, avec ODDR , à parler d’Epstein, de son avion très spécial et de son île secrète. Nous posions alors l’hypothèse d’une énorme entreprise de chantage qui consistait à piéger certaines personnalités en filmant leurs ébats avec mineurs ou/et enfants. A piéger … ou à les convaincre de la nécessité de « passer par là » pour poursuivre leur carrière.
Après tout, le secret de la transgression pédomane peut constituer une garantie d’obéissance, de fidélité, de loyauté de ceux qui l’ont commise. Peut-être que ce qu’on appelle l’Etat profond tient dans une certaine mesure grâce à ce secret. Et c’est à l’aune de ce secret qu’il faut analyser la longue carrière de Gabriel Matzneff qui fut protégé par les louanges (et plus?) des Pompidou, des Mitterrand, de Pierre Bergé, d’Alain Peyrefitte (celui qui contrôla si longtemps l’information en France) et de beaucoup d’autres.
Matzneff n’était-il pas une sorte d’Epstein « français » sortant tout le temps, rencontrant en soixante ans de carrière des centaines et des centaines de personnalités politiques, recevant des milliers et des milliers de lettres d’admirateurs et de pervers espérant trouver en lui un protecteur, un conseiller, des « bons plans », et fournissant aux hommes de pouvoir de précieuses informations sur certains individus et sur certains milieux ?
Alors, nous dira-t-on, pourquoi les media français ont fait une telle publicité à cette affaire Matzneff ? D’abord, nous redirons que cette affaire de pédomanie n’est présentée par la grosse journaillerie que comme le scandale d’un homme assoiffé d’adolescentes victimes du patriarcat (c’est en substance ce que nous avons pu lire dans Le Monde dans un immense article de 17 pages numériques le 26 juin dernier), d’un homme isolé qui n’a pu sévir que grâce à l’air du temps soixante-huitard.
Puis nous évoquerons une hypothèse : Cette affaire Matzneff avec le succès du livre de Vanessa Springora n’aurait-elle pas pu servir à une opération de damage control ? Loin de servir exclusivement à étouffer l’affaire Epstein en France, ne servirait-elle pas à empêcher l’avènement d’une affaire politique de même intensité ? Cette nouvelle hypothèse est-elle absurde ?
François-Xavier Rochette.