Les avorteurs du Planning Famillial cherchent à se dissocier du souvenir de Margaret Sanger : l’entreprise de génocide in utero veut soigner son image.
Le Nouvel-Âge, inspirateur du Planning Familial
Pour le Nouvel-Âge, la vie humaine n’a pas plus de valeur que la vie des animaux. En effet, à cause du cycle de la réincarnation (karma), la mort n’est que le passage vers une autre naissance, sous forme humaine ou bien sous forme animale (en cas de mauvais karma). Ainsi Alice A. Bailey pensait que la Shoah était due au mauvais karma des Juifs.
Dans ce système, l’avortement n’est pas un meurtre, mais l’opportunité de trouver un meilleur karma.
Margaret Sanger (1879-1967), fondatrice en 1921 à New-York de ce qui devint le Planning Familial, était rosicrucienne, violemment anti-chrétienne, et appartenait à la secte Unity, qui se décrivait elle-même comme “un traitement mental garanti pour soigner tous les maux dont la chair hérite”. Cette secte est répertoriée parmi celles du Nouvel-Âge. Elle met en valeur la puissance de la “Pensée Créatrice” dans tous les domaines ; on y apprend à devenir “Christ”, c’est-à-dire à réaliser en soi le moi divin en se fondant dans la Conscience cosmique. Sanger s’adonnait aussi à l’astrologie, à la numérologie, et consultait des médiums.
C’est à la suite de la mort de sa fille en 1915, et des troubles que cela lui occasionna, que M. Sanger commença à étudier le rosicrucianisme. Les rosicruciens se réclamaient d’un régime oriental de méditation privée destiné à relier l’individu aux puissances intérieures de l’homme qui dérivent d’une force supérieure suprême, un “dieu interne”, comme elle l’interprétait en paraphrasant Nietzsche. De plus, ils avançaient que les pratiquants réussissant dans leur foi se détacheraient du lot par des pouvoirs de guérison propres ; ils deviendraient “une force pour le bien parmi les hommes”.
Sanger a notamment rédigé un discours pour la Fabian Society, le tristement célèbre club d’influence mondialiste et eugéniste L’ancien logo de cette société représentait un loup déguisé en agneau…
En 1935, la Conférence des Femmes de l’Inde envoya une invitation à M. Sanger, pour qu’elle vienne en Inde parler du contrôle des naissances. Les arrangements furent faits par l’intermédiaire de Margaret Cousins, une libre penseuse d’origine irlandaise, féministe et nationaliste, disciple d’Annie Besant, (dirigeante de la Société Théosophique et de la Ligue Malthusienne qui, jusqu’à sa mort en 1933, avait vécu près de Madras à la tête d’une colonie de théosophistes britanniques expatriés), dont les croyances métaphysiques et psychiques avaient déjà depuis longtemps attiré Sanger vers l’Inde.
Margaret Sanger fut raciste et eugéniste jusqu’à sa mort. Elle est toujours l’héroïne vénérée du Planning Familial.
"Mais à mon avis, je crois qu'il ne devrait plus y avoir de bébés."
-- Entretien avec John Parsons, 1947
MARGARET SANGER : la philanthropie au service de la stérilisation forcée
Saviez-vous que derrière le planning familial se cachait une militante fervente de l’eugénisme et la stérilisation ?
Margaret Sanger, partisane convaincue des idées de Francis Galton qui a théorisé l’eugénisme, en s’inspirant des thèses de son cousin Charles Darwin, et fondatrice du planning familial, est toujours mise en avant dans tous les centres du monde. Érigée en héroïne féministe ayant sauvée la condition féminine avec le contrôle des naissances mais en omettant hypocritement la réalité du projet de Margaret Sanger : l’eugénisme et la stérilisation forcée et sélective. Ce qu’elle a promut a participé à l’exportation de cette ingérence meurtrière en Allemagne sous Hitler.
Il est nulle question ici de remettre en cause la contraception (naturelle -NDLR) car c’est une affaire de choix individuel mais de remettre ici les choses en perspective avec la réalité de l’époque. Mettre en lumière la dichotomie ou l’ignorance dont souffrent les mouvements féministes. Ils mettent en avant le planning familial alors que, à l’origine ce qui motiva Margaret Sanger et ses amis milliardaires du grand capital, c’était contrôler les naissances uniquement pour l’élimination physique de certains individus qui selon eux sont porteurs de gènes indésirables et ainsi « améliorer l’être humain ».
C’est toujours sous couvert de philanthropie, qui selon la définition est une action désintéressée et dénuée de toute retombée financière, que l’on voit des fondations ou organisations agir et orchestré des mouvements contre le peuple. Ils se positionnent en bienfaiteur car eux savent ce qui est bon pour la population. Leur doctrine ont faire adopter des lois de stérilisation obligatoire dans plus de 30 États. Au total, environ 60 000 américains ont été stérilisés de force, par ordre de la justice.
"La chose la plus miséricordieuse qu'une famille nombreuse fasse à l'un de ses jeunes membres est de le tuer."
-- La femme et la nouvelle race, chapitre 5,
« La méchanceté de créer des familles nombreuses. » (1920)
L’imposture des compétences de Margaret Sanger
Margaret Sanger est née Maggie Higgins à Corning dans l’état de New York, en 1879 et décédée en 1966. Ses parents, Michael et Anne Higgins, étaient des immigrants irlandais venus en Amérique pour fuir la grande famine. Issue d’une fratrie de 11 enfants, Margaret disait avoir été traumatisée de que sa mère ait été enceinte dix-huit fois (dont sept fausses couches) en trente ans de mariage.
Margaret voulait être médecin mais sa famille ne pouvait pas lui financer un cycle universitaire à Cornell. Elle commença alors des études d’infirmière à White Plains en 1902 et lorsqu’elle arencontré et épousé l’artiste et architecte William Sanger, elle abandonne son cursus. William n’était pas extrêmement favorable à son travail.
Elle n’avait jamais donc été diplômée de l’école d’infirmières, donc elle n’était pas autorisée à exercer. Malgré cela, elle a travaillé à la Henry Street Settlement House à New York, une sorte de dispensaire pour immigrants et pauvres. C’est là qu’elle a appris à croire en l’importance du contrôle des naissances et à l’enseigner. Elle a également commencé à écrire sur ces croyances dans des articles dans le journal New York Call sous le titre “What every girl should know” (Ce que chaque fille devrait savoir) de 1912 à 1913. Elle théorisa l’ébauche de ce qui pouvait être de l’éducation sexuelle, avec la reproduction humaine et les infections sexuellement transmissibles, sous la forme d’une compilation d’articles. Et ces écrits seront publiés en 1916 dans ce livre.
Parallèlement à ça, elle fut impliquée dans diverses causes militantes et intellectuelles de l’ère progressiste en devenant membre du Comité des Femmes de la section new-yorkaise du Parti Socialiste. Margaret Sanger a participé à des manifestations syndicales féminines, telles que des grèves à Lawrence dans le Massachusetts en 1912 et à Paterson dans le New Jersey en 1913.
“Ni dieux, ni maitres”
En 1914, Sanger lance sa propre publication féministe, “The woman rebel” aux côtés de “Mother Earth”, était l’une des principales voix anarchistes prônant le contrôle des naissances.
Elle a été accusée d’avoir enfreint le Comstock Act de 1873 qui rendait illégale l’utilisation du service postal des États-Unis pour expédier des articles et matériel érotiques, contraceptifs, produits abortifs et toute information concernant ces éléments.
L’acte d’accusation contre Margaret Sanger
Elle savait qu’elle encourrait 20 ans de prison. Elle s’est donc enfuie, a pris un train pour le Canada, a acheté un faux passeport et a pris un bateau pour l’Angleterre sous le nom de “Bertha Watson”. Elle est revenue un an plus tard pour être jugée et reconnue coupable mais lorsque sa fille de cinq ans est décédée brutalement de pneumonie, une pétition menée par ses amis progressistes a conduit à l’abandon des charges retenues contre elle.
L’eugénisme, l’idéologie qui cache son vrai projet : la stérilisation forcée
Margaret Sanger était en effet favorable à la doctrine qui consiste à pratiquer la restriction du mariage, la stérilisation, voire l’élimination physique de certains individus porteurs de gènes indésirables pour « améliorer l’être humain ». Il n’a pas fallu longtemps à Sanger pour devenir une voix publique à l’avant-garde d’une révolution de la reproduction. Elle a préconisé et répandu l’eugénisme dans le fer de lance de la mentalité de contrôle des naissances, dans le but ultime d’éliminer les personnes indésirables.
Les lois de stérilisation existaient déjà avant que Margaret Sanger lance son mouvement de propagande mais cela ne concernait que quelques états : l’Indiana a promulgué la première loi sur la stérilisation eugénique en 1907. Mais elle et également l’American Eugenics Society ont largement contribués à étendre ces lois intrusives et destructrices.
Margaret Sanger fonde le magazine « The Birth Control Review » en 1917, dans lequel elle publie, entre autre, une tribune de William Edward Burghardt Du Bois dit « W. E. B. Du Bois », un descendant d’esclave né en 1868. Il était journaliste, historien, sociologue et philosophe, qui luttait contre les discriminations des noirs, mais pourtant il était un sympathisant de l’eugénisme et correspondait avec Sanger.
C’est à partir de là, qu’elle ne cache plus ses idées eugénistes profondément discriminatoires à l’égard des personnes pauvres, handicapées et noire ainsi que la solution qu’elle a choisi comme la plus adéquates : la stérilisation sélective.
La revue paraîtra jusqu’en 1940.
L’American Birth Control League, fronton du Ku Klux Klan
"J'ai accepté une invitation à parler à la branche féminine du
Ku Klux Klan. J'ai été escortée jusqu'à l'estrade, j'ai été
présentée et j'ai commencé à parler... En fin de compte, grâce à
des illustrations simples, j'ai cru avoir atteint mon objectif.
Une douzaine d’invitations à parler à des groupes similaires ont
été lancées."-- Margaret Sanger, An Autobiography, publiée en 1938, p. 366
En 1921, Margaret Sanger fonde l’American Birth Control League (ABCL) avec différents financements et soutien comme les Klanswomen, le Ku klux klan pour les femmes. Elle est accompagnée de deux co-fondateurs :
Afin de la cerner, dans ses écrits, Stoddard a averti « qu’une menace croissante de la part des « sous-hommes » et des « masses non lavées » conduirait à la destruction de l’ordre social existant par la révolution ».
Il était historien, journaliste, eugéniste et politologue américain. Il était racialiste, eugéniste et membre du Ku Ku Klan. Il a fait partie des courants nativistes qui ont pressés le gouvernement américain à adopter des mesures réduisant l’immigration et ont obtenu gain de cause avec, par exemple, la promulgation, en 1924, de la loi d’immigration Johnson-Reed. Il a participé à des conférences, en Allemagne sous le III ème Reich, sur l’eugénisme .
En 1940, en tant que correspondant de l’Alliance des journaux nord-américains, Stoddard voyage en Allemagne nazie pendant quatre mois. Il a bénéficié d’un traitement préférentiel, a rencontré Adolf Hitler, Joseph Goebbels et Heinrich Himmler ainsi entre autres, qu’à d’éminents «scientifiques de la race» nazis. Il a assisté aux réunions du tribunal de santé héréditaire de Berlin-Charlottenburg.
À son retour aux États-Unis, Theodore Lothrop Stoddard a publié un livre décrivant son voyage, intitulé « Into the Darkness: Nazi Germany Today ».
Ses expériences l’ont également amené à conclure que la question juive en Allemagne serait bientôt résolue « par l’élimination physique des Juifs eux-mêmes du Troisième Reich ».
Stoddard a préconisé une politique d’immigration américaine plus restrictive, prônant la ségrégation raciale, l’antisémitisme et l’eugénisme. Il est considéré comme l’un des théoriciens raciaux américains les plus en vue du XXe siècle et a également été mentionné par les principaux national-socialistes comme un donateur principal.
C’était un scientifique spécialiste du cancer. En plus de l’eugénisme et du contrôle des naissances il était militant en faveur de l’euthanasie. Il est à l’origine du Jackson Laboratory, un centre de recherche sur le cancer réputé ainsi qu’un des organismes à l’origine du développement de l’utilisation de souris de laboratoire.
Il a eu le poste de président de la Conférence sur l’amélioration de la race de 1928, ainsi que la fonction de vice-président de la Ligue de restriction de l’immigration. Il a également été le directeur fondateur du Jackson Memorial Laboratory à Bar Harbor ME, secrétaire général du 6e Congrès international sur la génétique de 1932. Il a surtout présidé l’American Eugenics Society.
A sa retraite, en bon philanthrope, après avoir été cancérologue, il a travaillé pour la Tobacco Industry Research Committee. En tant que directeur, il a réfuté ses propres publications scientifiques antérieures sur les dommages biologiques des particules inhalées. Il affirmait maintenant que le tabac était au mieux une cause mineure de cancer du poumon et que la majorité des cas de cancer étaient causés par la génétique. Il a financé des millions de dollars dans la recherche scientifique pour protéger légalement l’industrie du tabac.
Sa caution scientifique à l’industrie du tabac a contribué à l’élaboration de stratégies politiques visant à retarder toute réponse sérieuse aux résultats scientifiques selon lequel le tabagisme était associé au cancer du poumon. Plus précisément, il a maintenu un lien indéfectible à l’égard de la génétique à l’origine de la plupart des cancers et a donc continuellement souligné les doutes et incertitudes potentiels dans la recherche établissant un lien entre le tabagisme et le cancer du poumon.
Clarence J. Gamble, héritier de Procter and Gamble et président de l’ABCL de Pennsylvanie en 1933
Margaret Sanger avait résumé les valeurs de l’ABCL dans «Principes et objectifs de l’American Birth Control League», qui est apparu en annexe à son livre « The Pivot of Civilization » (préfacé par l’eugéniste membre de la Société Fabienne H.G. Wells) en 1922.
H.G. Wells
Là, elle a ré affirmé que le droit d’une femme de contrôler son corps et que chaque femme devrait avoir le droit de choisir quand ou si elle doit avoir des enfants et que les femmes ont droit à des relations sexuelles plaisir et épanouissement. En conséquence, l’ABCL encouragerait, entre autres activités, la recherche sur la relation entre «l’élevage imprudent» et la mortalité infantile et la délinquance juvénile, en filigrane le lien entre grossesses néfastes pour la société et milieu social.
"La faiblesse d’esprit se perpétue dans les rangs de ceux qui sont
fadement indifférents à leurs responsabilités raciales. Et c’est en
grande partie sur ce type d’humanité que nous nous appuyons désormais
pour peupler notre monde pour les générations à venir. Dans cette
orgie de multiplication et de reconstitution de la terre, ce type
est parvenu en se multiipliant à perpétuer ces maux les plus terribles
dont nous devons, si la civilisation veut survivre, les extirper
jusqu'aux racines."-- Margaret Sanger, Le Pivot de la Civilisation, 1922
Ils délivraient des instructions sur les méthodes de contraception «inoffensives et fiables» éduquaient le public sur la «solidité morale et scientifique» du contrôle des naissances, bien faire comprendre que la maternité n’est pas positif pour eux, qu’ils considèrent comme une classe inférieur avec une mauvaise génétique inapte à la reproduction.
Ils organisent des conférences dans le pays pour promouvoir ces théories auprès du monde médical et pour les responsables politiques afin de faire pression pour l’abrogation des lois étatiques et fédérales qui entravent la pratique du contrôle des naissances. Le but affiché était d’établir des succursales et des cliniques de contrôle des naissances dans tous les États américains et coopérer avec des organisations similaires dans d’autres pays dans l’objectif d’atténuer les problèmes internationaux tels que la surpopulation, les pénuries alimentaires et les «conflits nationaux et raciaux. Le mot est lâché : la surpopulation ! Un thème actuel qui vient de loin. Le grand capital veut de la main d’œuvre pas cher et docile mais qu’ils ne soient en excès numéraire au point de devenir un danger… pour eux.
Un succès puisqu’en 1936, quand un juge de la cour d’appel a annulé la Comstock Act telle qu’elle s’appliquait dans les états de New York, du Connecticut et du Vermont. Une belle revanche pour Margaret Sanger qui avait été condamnée pour avoir enfreint cette loi. L’année suivante, l’American Medical Association (AMA), une association qui regroupe différents médecins qui publient dans différentes parutions médicales, a reconnu le contrôle des naissances comme partie intégrante de la pratique médicale et de l’éducation.
L’ABCL a également dirigé les activités du Clinical Research Bureau, la première clinique légale de contrôle des naissances aux États-Unis, que Sanger a fondée en 1923.
En 1928, elle a démissionné de sa présidence de l’ABCL et a quitté l’organisation. Elle a dissocié la du Clinical Research Bureau de l’ABCL en la renommant Birth Control Clinical Research Bureau (BCCRB).
En 1932, Sanger a également appelé à ce que ceux qui étaient pauvres, traduction : ceux qu’elle considérait comme des immoraux soient expédiés dans des colonies où ils vivraient dans des « fermes et des espaces ouverts » dédiés au lavage de cerveau de ces soi-disant « types inférieurs » en ayant ce que Sanger appelé une meilleure «conduite morale».
"Appliquer une politique sévère et rigide de stérilisation et de
ségrégation aux catégories de population dont la progéniture est
contaminée ou dont l'héritage est tel que des traits répréhensibles
peuvent être transmis à la progéniture."
-- Sanger, Marguerite. « My Way to Peace », 17 janvier 1932.
Margaret Sanger Papers, Bibliothèque du Congrès 130 : 198.
Le Génocide des “Nègres” souhaité par Margaret Sanger
En 1939, le Negro Project a été fondé par la Birth Control Federation. C’était l’aboutissement de la vision de Sanger pour la communauté afro-américaine. Il a élargi le travail de la clinique de Harlem en fournissant une contraception aux Afro-Américains du Sud. Cependant, la communauté afro-américaine n’a pas été sensible au message de la planification familiale. La BCFA a fait face à la résistance des membres de la communauté qui considéraient le contrôle des naissances comme fondamentalement immoral et le considéraient comme similaire à l’avortement.
Une fois de plus, Sanger a utilisé de puissants Afro-Américains pour convaincre leurs communautés que le contrôle des naissances les aiderait à échapper à la pauvreté. En 1939, l’ABCL a rejoint le Birth Control Clinical Research Bureau pour former la Birth Control Federation of America. Cette dernière organisation est devenue la Planned Parenthood Federation of America en 1942.
L’American Eugenics Society
Margaret Sanger était membre de l’American Eugenics Society et a organisé des actions et réflexions communes avec l’American Birth Control League.
Cette organisation a été fondée en 1922 à la suite de la deuxième Conférence internationale sur l’eugénisme qui a eu lieu à New York en 1921. Financé par Andrew Carnegie, qui en 1904, avec son institut fit construire un complexe de laboratoires à Cold Spring Harbor sur Long Island, où l’on stocka des millions de fiches sur les Américains ordinaires, pendant que des chercheurs préparaient l’enlèvement de familles, de lignées et de populations entières.
Depuis Cold Spring Harbor, des partisans de l’eugénisme menaient campagne de propagande.
Les membres fondateurs étaient :
-Madison Grant (1865 –1937) qui est l’auteur de certains des travaux scientifiques racialistes les plus connus, et il a joué un rôle dans le renforcement des restrictions législatives sur l’immigration et la politique de stérilisation aux États-Unis.
-Charles Davenport (1866-1944) pionnier de la génétique aux Etats-Unis. Eugéniste convaincu, celui-ci persuade la fondation philanthropique Carnegie, créée par le magnat de l’acier Andrew Carnegie, de financer un laboratoire de recherche de pointe en génétique. Le président Roosevelt écrivit une lettre à Charles Davenport pour lui assurer son soutien sur ces projets.
-Harry H. Laughlin (1880-1943) a co fondé avec Charles Davenport l’ « l’Eugenics Record Office » et y a travaillé de sa création en 1910 jusqu’à sa fermeture en 1939. C’était un institut qui recueillait des informations biologiques sur la population créée par la « Carnegie institute ». -Irving Fisher (1867-1947) un économiste et co fondateur de la « Race Betterment Foundation », président de l’ « Eugenics Research Association » et membre du comité directeur du « Eugenics Registry ».
-Quelques membres et commanditaires éminents : J.P. Morgan, Jr., Mary Duke Biddle et John H. Kellogg un médecin, a fondé la « Race Betterment Foundation » qui a parrainé trois conférences entre 1914 et 1928, aboutissant à la formation en 1928 d’un registre eugénique pour les dossiers biologiques familiaux.
Que promeut l’American Eugenics Society ?
-L’encouragement et la formation des travailleurs et chercheurs eugéniques professionnels dans les aspects scientifiques de l’eugénisme.
-Organisation des conférences pour les médecins afin qu’ils reconnaissent la relation entre la maladie et les qualités constitutionnelles innées.
-L’enseignement de la biologie et de l’eugénisme dans l’enseignement supérieur, notamment en zoologie et biologie.
-Convaincre les sociologues d’associer l’eugénisme aux sciences sociales..
Tout comme les autres organisations évoquées ci-dessus, l’Américan Eugenics Society promut les politiques de ségrégation de races et de milieu social, ayant comme même but d’éliminer des populations. L’eugénisme a ses racines avec Charles Darwin. Ses théories sur la “survie du plus fort” ont inspiré son cousin, Francis Galton, à lancer le mouvement à la fin du 19e siècle. C’était une excroissance des idéologies racistes et colonialistes. Les pseudosciences (comme la phrénologie, par exemple) leur ont permis de justifier “scientifiquement” leur sectarisme, puis d’aller plus loin en affirmant que les races “inférieures” devaient être éliminées, estimant que la société américaine serait améliorée par un élevage accru d’Anglo-Saxons et de Nordiques, dont ils supposaient qu’ils avaient un QI élevé. De cette manière, le darwinisme social est devenu un moyen de construire une supposée hiérarchie raciale, et de garantir que leur caste (et leurs gènes) restent l’idéal.
Thomas Robert MALTHUS, inspirateur de Margaret Sanger
Thomas Robert Malthus (1766-1834), un pasteur protestant et économiste du XIXe siècle, a fortement influencé la vision du monde de Sanger. Dans son célèbre ouvrage « An Essay on the Principle of Population », Malthus a écrit :
“Tous les enfants nés, au-delà de ce qui serait nécessaire pour maintenir la population à un niveau désiré, doivent nécessairement périr, à moins que la mort des adultes ne leur fasse une place”.
L’influence sur Sanger est indubitable, et dans son essai politique « The Pivot of Civilization » elle reprend les idées de Malthus sur l’inutilité des organisations caritatives :
« La charité organisée elle-est même le symptôme d'une maladie
sociale maligne. Les vastes organisations complexes et
interdépendantes visant à contrôler et à diminuer la propagation
de la misère et tous les maux menaçants qui jaillissent de ce sol
sinistrement fertile, sont le signe le plus sûr que notre
civilisation a engendré, engendre et perpétue un nombre sans cesse
croissants. de déficients, de délinquants et de dépendants....
L'accusation la plus grave que l'on peut porter contre la
« bienveillance » est qu'elle encourage la perpétuation des
déficients, des délinquants et des dépendants »
Le dévoilement fait bouger les choses
Bonne nouvelle ! Ça bouge du côté du planning familial. En 2020, le « Planned Parenthood of Greater New York », la section de l’organisation nationale Planned Parenthood qui dessert la région de New York, a annoncé qu’elle changerait de nom du « Margaret Sanger Health Center » au Manhattan Health Center.
« Planned Parenthood of Greater New York » essaye de trouver une sorte d’équilibre, en supprimant le nom de Sanger de leur centre de santé tout en continuant à reconnaître et à luttercontre son héritage.
Je cite le communiqué de presse :
‘Nous voulons essayer de faire la même chose. L’héritage de Sanger est à juste titre mitigé. Elle était impétueuse, prenait de mauvaises décisions, était parfois antipathique et soutenait des idées que les gens bien-pensants rejettent avec force aujourd’hui.”
Et Karen Seltzer, présidente du conseil d’administration de « Planned Parenthood of Greater New York », a déclaré dans un autre communiqué :
« Les préoccupations et le plaidoyer de Margaret Sanger en faveur de la santé reproductive ont été clairement documentés, tout comme son héritage raciste. »
[NDLR : les avorteurs du Planning Famillial s’évertuent à se dissocier de Margaret Sanger qui pourtant en fut la principale inspiratrice : l’entreprise mondiale de génocide industriel des bébés indésirables soigne son image pour rester politiquement correcte, comme si le seul problème de cette diablerie était les déclarations décomplexées de Margaret Sanger, à une époque où le racisme et la haine des classes inférieures étaient parfaitement admis dans les milieux intellectuels anglo-saxons…]
-- Margaret Sanger, Le Pivot de la Civilisation, 1922
-- Lettre au Dr Clarence J. Gamble, 10 décembre 1939, p. 2
Ou êtes-vous passé ?